Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine satisfait des frappes mais concède une préoccupation des pays d’ex-URSS
Récap' Ce vendredi 14 octobre, « 20 Minutes » fait le point pour vous, comme tous les soirs, sur l’avancée du conflit en Ukraine
- La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
- Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
- Ce vendredi a été marqué par le discours de Vladimir Poutine qui s’est montré satisfait des frappes qui ont touché des cibles civiles et des infrastructures stratégiques en Ukraine en début de semaine.
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
La Russie agit « comme il faut » en Ukraine. Vladimir Poutine a affiché sa satisfaction devant la presse ce vendredi depuis le Kazakhstan à l’issue de sommets régionaux tandis que le même jour, l’Ukraine célébrait, elle, sa Journée des défenseurs du pays, l’occasion pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky de promettre la victoire aux siens.
Le chef du Kremlin s’est montré satisfait des frappes massives qui ont touché des infrastructures essentielles ukrainiennes lundi et mardi, mais aussi des parcs et des habitations. Il a jugé que de nouveaux bombardements d’ampleur sur les villes d’Ukraine n’étaient pas nécessaires « pour l’instant ». « Nous n’avons pas pour objectif de détruire l’Ukraine », a-t-il assuré.
La phrase du jour
Bien sûr, les partenaires sont intéressés mais aussi préoccupés par l’avenir des relations entre la Russie et l’Ukraine »
Vladimir Poutine a reconnu la préoccupation des pays d’ex-URSS au sujet du conflit en Ukraine, après avoir échangé avec leurs dirigeants lors du sommet des anciennes républiques soviétiques. « Mais cela n’affecte en rien le caractère, la qualité et la profondeur des relations de la Russie avec ces pays », a-t-il nuancé.
Le chiffre du jour
Quelque 220.000 hommes ont été recrutés pour participer aux combats en Ukraine depuis l’annonce de la mobilisation le 21 septembre. Le président russe a affirmé ne pas prévoir d’élargir cette mobilisation « partielle ».
« Rien d’autre n’est prévu. Aucune proposition n’a été reçue du ministère de la Défense et je n’en vois pas la nécessité dans un avenir prévisible », a-t-il déclaré, ajoutant prévoir la fin de la mobilisation « dans deux semaines » et admettant que celle-ci avait connu des ratés.
La tendance du jour
La Russie a enfin affirmé se donner jusqu’au 1er juillet 2023 pour reconstruire le pont de Crimée, partiellement détruit dans une attaque attribuée à l’Ukraine, un revers pour Moscou. Ce viaduc, construit à grands frais sur ordre du président russe Vladimir Poutine, symbolisait la puissance et les ambitions russes mais est aussi une infrastructure essentielle à l’approvisionnement des troupes qui occupent le sud de l’Ukraine et font face à la contre-offensive ukrainienne.
Kiev n’a ni confirmé ni infirmé son implication dans cette attaque réalisée, selon Moscou, au camion piégé. Les dégâts n’ont pas été détaillés par Moscou, mais ils sont suffisamment importants pour que le Premier ministre Mikhaïl Michoustine signe un arrêté sur sa reconstruction d’ici au 1er juillet prochain, soit plus de huit mois de travaux.