Guerre en Ukraine : Le cessez-le-feu russe « ne fera rien » pour avancer vers « la paix », estime Londres

conflit Retrouvez les informations sur le conflit du jeudi 5 janvier 2023

X.M., X.R., D.R.
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Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, prononce un discours liminaire sur la politique étrangère dans la salle Locarno du ministère des Affaires étrangères à Londres, le lundi 11 décembre 2019. 12, 2022.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, prononce un discours liminaire sur la politique étrangère dans la salle Locarno du ministère des Affaires étrangères à Londres, le lundi 11 décembre 2019. 12, 2022. — Toby Melville/AP/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Les critiques montent en Russie après la frappe ukrainienne de la nuit du Nouvel an contre des soldats russes à Makiïvka, dans l’est de l’Ukraine, dont le bilan est de 89 morts selon Moscou qui a mis en cause l’usage de téléphones portables par les militaires.
  • Il s’agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de l’offensive en février et qui intervient après une série d’embarrassants revers militaires sur le terrain. Selon les médias russes, les victimes étaient des mobilisés, donc des soldats non professionnels.
  • Lors d’un entretien téléphonique, Emmanuel Macron a annoncé à Volodymyr Zelensky que la France livrerait à l’Ukraine des « chars de combat légers » de fabrication française. Le nombre de chars et les délais de livraisons n’ont par contre pas été précisés.

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22h58 : Le cessez-le-feu russe « ne fera rien » pour avancer vers « la paix », estime Londres

L’annonce russe d’un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion du Noël orthodoxe « ne fera rien pour faire avancer les perspectives de paix », a estimé ce jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.

« La Russie doit retirer définitivement ses forces, renoncer à son contrôle illégal du territoire ukrainien et mettre fin à ses attaques barbares contre des civils innocents », a ajouté le chef de la diplomatique britannique dans une déclaration publiée sur Twitter.

21h20 : « La Russie ne respecte jamais les cessez-le-feu qu’elle annonce », prévient le journaliste Loup Bureau

A l’instar du scepticisme de la diplomatie allemande, le journaliste Loup Bureau, réalisateur du film documentaire Tranchées sur la guerre en Ukraine, ne croit pas au cessez-le-feu annoncé par la Russie.

« Cette déclaration n’est ni plus ni moins que de la communication politique », écrit-il sur Twitter, en citant en exemple « la guerre dans le Donbas 2014-2015 ou la guerre Syrie ».



21h01 : Quand Mike Tyson faisait une prise sur Ramzan Kadyrov, en 2005




20h49 : L’Allemagne va envoyer des systèmes de défense aérienne Patriot à l’Ukraine

L’Allemagne, à l’instar des Etats-Unis, va fournir un système de défense antiaérienne Patriot à l’Ukraine, ont annoncé jeudi le chancelier Olaf Scholz et le président américain Joe Biden, dans un communiqué conjoint.

20h13 : La Maison-Blanche annonce que les Etats-Unis et l’Allemagne vont livrer des blindés légers à l’Ukraine

La Maison-Blanche a annoncé jeudi que les Etats-Unis et l’Allemagne envisageaient de livrer à l’Ukraine des blindés d’infanterie, de type Bradley côté américain et de modèle Marder côté allemand.

Cette annonce fait suite à une conversation téléphonique entre le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, qui ont exprimé leur « détermination commune » à soutenir l’Ukraine, selon un communiqué de l’exécutif américain.


19h57 : Vladimir Poutine « veut essayer d’exploiter tout mouvement de trêve pour reconstituer ses forces », analyse Nicolas Tenzer

Pour le spécialiste des questions stratégiques et internationales et enseignant à Sciences po, le cessez-le-feu ordonné par le président russe est une stratégie. « C’est la tentation de Poutine depuis assez longtemps, il s’aperçoit que sur le terrain il perd, il veut essayer d’exploiter tout mouvement de trêve pour reconstituer ses forces », explique-t-il sur LCI.




19h21 : Les troupes russes continuent d’arriver en Biélorussie

Selon le ministère de la défense biélorusse, « du personnel, des armes, des équipements militaires et spéciaux » des forces armées russes continuent d’arriver dans le pays. Le nombre de militaires ou d’armes arrivant n’est pas précisé.





18h50 : Discussion entre Zelensky et Erdogan

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré avoir parlé avec le dirigeant turc, Recep Tayyip Erdogan, de la « coopération en matière de sécurité » ainsi que de l’échange de prisonniers de guerre et de l’initiative Black Sea Grain. Volodymyr Zelensky a ajouté qu’il était « heureux d’apprendre que la Turquie est prête à participer à la mise en œuvre » de sa « formule de paix », qu’il a proposée pour la première fois en novembre.



18h34 : Biden juge que Poutine cherche « à se donner de l’air » en annonçant un cessez-le-feu en Ukraine

Joe Biden a estimé jeudi que Vladimir Poutine cherchait « à se donner de l’air » en annonçant un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion du Noël orthodoxe, première trêve d’ampleur depuis le début de l’invasion russe.

Le président russe « était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises (…) le 25 décembre et lors du Nouvel an (…) Je pense qu’il cherche à se donner de l’air », a affirmé M. Biden lors d’un discours à la Maison-Blanche.

18h17 : Un « prétendu » cessez-le-feu inutile d’après Berlin

« Si Poutine voulait la paix, il ramènerait ses soldats à la maison et la guerre serait terminée. Mais apparemment, il veut poursuivre la guerre, après une brève interruption », a déploré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock dans un message sur Twitter. Il n’apportera « ni liberté ni sécurité aux personnes qui vivent dans la peur quotidienne sous l’occupation russe ».

18h00 : Avec l’annonce d’envoi de chars, la France muscle son aide à l’Ukraine

La France a annoncé mercredi la livraison à Kiev de chars légers de combat de fabrication occidentale, une première en dix mois de guerre. Les chars promis par l’Elysée « pourront être d’une grande utilité dans le combat » et représenter « une sérieuse menace pour les véhicules blindés russes », éclaire Yohann Michel, chercheur analyste à l’International Institute for Strategic Studies. Pour en savoir plus, c’est ici :


17h48 : McDonald’s quitte le Kazakhstan en raison de difficultés d’approvisionnement

Le géant américain de la restauration rapide McDonald’s va se retirer du Kazakhstan en raison de difficultés d’approvisionnement dans ce pays voisin de la Russie, a annoncé jeudi sa filiale locale.

« La chaîne de restauration rapide gérée par la société Food Solutions va cesser son activité sous la marque McDonald’s au Kazakhstan en raison de difficultés d’approvisionnement liées à des restrictions », a annoncé McDonald’s Kazakhstan sur son site Internet, sans plus de précisions.

Le communiqué n’évoque ni les sanctions imposées par les Occidentaux à la Russie, pays voisin du Kazakhstan, ni la guerre en Ukraine. En novembre, McDonald’s avait annoncé la suspension de ses activités au Kazakhstan, invoquant déjà des problèmes d’approvisionnement, sans plus de précisions. La chaîne de restauration emploie 2.000 personnes dans ce pays, selon ce communiqué.

17h36 : Kiev estime que la trêve demandée par Poutine est une « initiative délibérément manipulatrice »

Dans un message destiné à la presse, Mykhaïlo Podoliak a dénoncé ce cessez-le-feu ordonné quelques instants plus tôt par le président russe Vladimir Poutine de « pur geste de propagande ». « La Russie tente par tous les moyens de réduire au moins temporairement l’intensité des combats et les frappes sur ses centres logistiques afin de gagner du temps », a-t-il poursuivi.

Il a accusé Vladimir Poutine de ne pas avoir « le moindre désir de mettre fin à la guerre » et d’essayer de « convaincre les Européens de faire pression sur » Kiev en vue de négociations de paix, ce que l’Ukraine refuse depuis des mois. « Il n’est pas nécessaire de répondre aux initiatives délibérément manipulatrices des dirigeants russes », a-t-il encore indiqué.

17h23 : La consommation de gaz en France recule de 12,2 % en décembre, selon GRTgaz

La consommation de gaz en France a reculé de 12,2 % en décembre par rapport à la même période de 2018, a indiqué à l’AFP le gestionnaire des gazoducs du pays, GRTgaz.

Ce chiffre, qui évalue la quantité de gaz qui aurait été consommée si les températures avaient été alignées sur les normales de saison, rend compte des véritables changements de comportement des particuliers et des entreprises, appelés à faire preuve de sobriété énergétique cet hiver. En données brutes, non corrigées du climat, la baisse est de 5,5 %.

GRTgaz compare toute cette saison les chiffres de consommation actuels à l’hiver 2018-2019, le dernier hiver jugé « normal » puisque les trois suivants ont été perturbés économiquement par le Covid. Au cours de la semaine de congé entre Noël et le jour de l’An, la consommation pour la France entière a accusé une baisse de 41,8 % par rapport à la même période de 2018, en données brutes, « une forte chute due à la douceur des températures », selon GRTgaz.

17h10 : L’Ukraine qualifie le cessez-le-feu russe d'« hypocrisie »

Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a qualifié jeudi l’annonce d’un cessez-le-feu russe en Ukraine à l’occasion du Noël orthodoxe « d’hypocrisie », appelant les troupes de Moscou à quitter le pays.

« La Russie doit quitter les territoires occupés, c’est alors seulement qu’il y aura une "trêve temporaire". Gardez votre hypocrisie », a-t-il écrit sur Twitter.



17h00 : Berlin et Washington prévoient une « nouvelle étape » de livraisons d’armes

Les Etats-Unis et l’Allemagne prévoient de franchir une « nouvelle étape qualitative » de livraisons d’armes à l’Ukraine, a-t-on appris jeudi de sources gouvernementales allemandes.

Ces sources n’ont pas précisé de quelles armes il s’agirait mais selon plusieurs médias, dont le quotidien Süddeutsche Zeitung, Berlin compte livrer des véhicules blindés de combat d’infanterie de type « Marder ».

16h57 : Des chars occidentaux pour l’Ukraine, dans l’espoir d’une percée contre les Russes

Mobilité, rapidité, agilité : les chars légers français promis par Paris à l’Ukraine, sans doute suivis d’autres - américains notamment - sont censés permettre une percée face aux Russes, ce dont l’armée ukrainienne est désormais jugée capable par les Occidentaux. L’annonce par le président Emmanuel Macron de l’envoi d’un nombre non précisé de chars de combat légers AMX-10 RC, de fabrication française, marque une nouvelle montée en gamme des équipements livrés par l’Otan à l’Ukraine, après de longs mois de réticences par crainte de pousser Moscou à l’escalade.

Les alliés européens de Kiev ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de l’Ukraine. Alors que nombre d’observateurs redoutent une offensive russe d’ampleur d’ici au printemps, « la décision du président Macron est un nouveau pas qui nous rapproche de la victoire. Surtout si les AMX-10 RC sont suivis par des équipements identiques américains et, nous le croyons, allemands », commentait jeudi le ministère ukrainien de la Défense sur son compte Twitter.

Les AMX-10 RC, dont la production a commencé dans les années 1980, sont des chars de près de 25 tonnes dotés de canons de 105 mm, montés sur roues et non sur chenilles.

16h43 : Du « piège cynique » au cessez-le-feu

Le président russe a demandé un cessez-le-feu et appelé les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, « d’assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ ».

Ce cessez-le-feu, le premier d’ampleur depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février, intervient après une demande en ce sens du patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill, un proche soutien de Vladimir Poutine. Cet appel du patriarche Kirill avait été balayé par le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak, qui a fustigé sur Twitter jeudi, avant l’annonce de Vladimir Poutine, une éventuelle trêve de « piège cynique » et d'« élément de propagande ».

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait lui aussi exhorté jeudi lors d’un appel téléphonique Vladimir Poutine à mettre en place un « cessez-le-feu unilatéral » en Ukraine.

16h34 : Vague de froid attendue sur Kharkiv

Un « refroidissement brutal » est attendu sur Kharkiv, a annoncé ce jeudi le maire de la ville, Ihor Terekhov. Sur Telegram, l’édile a rappelé l’installation de « points d’invincibilité » où il est possible de se réchauffer et de recharger les téléphones portables.

16h16 : Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné jeudi à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, après une demande en ce sens du patriarche Kirill, a indiqué le Kremlin.

« Compte tenu de l’appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j’instruis le ministre russe de la Défense d’introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12 heures le 6 janvier de cette année jusqu’à minuit le 7 janvier », a-t-il indiqué dans le communiqué du Kremlin.

16h05 : Chapelet de chars




15h50 : Les cicatrices de Zaporojie et Kherson


Un immeuble résidentiel détruit lors d'un récent bombardement par les troupes ukrainiennes au cours de l'opération militaire russe en Ukraine, dans la ville de Vasylivka, territoire de la région de Zaporojie.
Un immeuble résidentiel détruit lors d'un récent bombardement par les troupes ukrainiennes au cours de l'opération militaire russe en Ukraine, dans la ville de Vasylivka, territoire de la région de Zaporojie. - Konstantin Mihalchevskiy/SIPA


Un résident local devantsa maison détruite après un bombardement russe à Kherson, en Ukraine, le jeudi 5 janvier 2023.
Un résident local devantsa maison détruite après un bombardement russe à Kherson, en Ukraine, le jeudi 5 janvier 2023. - LIBKOS/AP/SIPA


15h35 : Géopolitique des chars

Le gouvernement allemand s’est jusqu’à présent toujours refusé à livrer des chars au prétexte qu’une telle mesure devait être décidée en concertation avec les alliés occidentaux et que l’Allemagne et l’Otan ne devaient pas être directement impliquées dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Kiev réclame notamment à Berlin l’envoi de chars Leopard 2. Mais la décision française pourrait changer la donne, jusqu’au sein du parti social-démocrate SPD du chancelier Scholz, jusqu’ici opposé à de telles livraisons, contrairement à ses partenaires libéraux et écologistes.

Le geste français « devrait faire bouger les choses dans le débat allemand », juge Andreas Schwarz, chargé de la politique de défense au sein du SPD. « L’Allemagne devrait prendre l’initiative car de nouvelles livraisons impliquent une formation préalable et la mise en place de chaînes d’approvisionnement », a-t-il fait valoir auprès du Spiegel.

Le chancelier doit « lancer maintenant une initiative européenne pour la livraison de chars Leopard 2 », réclame pour sa part l’écologiste Anton Hofreiter, le président de la commission des Affaires européennes du Bundestag. « Il y a environ 2.000 Leopard 2 actifs en Europe. 10 % seulement livrés à l’Ukraine seraient d’une grande aide ». L’opposition conservatrice CDU n’est pas en reste et veut elle aussi des livraisons de chars.

15h20 : Meilleure coordination Washington-Kiev sur la sécurité énergétique

Andriy Yermak, le chef du bureau du président ukrainien, a déclaré qu’il s’était entretenu avec le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan pour une « coordination plus poussée en matière de garantie de la sécurité énergétique ukrainienne ».



15h03 : Vidéo après l’attaque de Tchornobaïvka, au nord de Kherson




14h50 : En Russie, la frappe de Makiïvka jette le doute sur l’aptitude des commandants

La frappe qui a provoqué la mort de 89 soldats russes au Nouvel An à Makiïvka en Ukraine a ravivé en Russie les critiques envers la mobilisation et souligné le manque de confiance généralisé envers le commandement militaire, près d’un an après le déclenchement de l’offensive. Selon l’armée russe, ce bombardement particulièrement meurtrier, revendiqué par les Ukrainiens, a touché un centre de déploiement provisoire en territoire occupé et a été effectué à l’aide de missiles HIMARS, des armes fournies à Kiev par les Etats-Unis.

Les médiateurs et les commentateurs russes ont rapidement révélé que le centre abritait des mobilisés, donc des soldats non professionnels. D’ordinaire, les autorités russes et leurs relais dans les médias passent sous silence les pertes en Ukraine ou s’empressent de blâmer les Occidentaux, dont les livraisons d’armes sont cruciales pour ce pays.

Cette fois, de nombreux commentateurs partisans du Kremlin ont trouvé un coupable plus concret : la direction de l’armée russe, déjà embarrassés par une série de défaites militaires sur le terrain. Certains ont aussi mis en doute la véracité du bilan avancé par le ministère de la Défense, qui pourrait être plus lourd au vu de la destruction totale du bâtiment et de l’éventualité de la présence de munitions entreposées sur place.

14h35 : L’industrie aérospatiale inquiète des prix de l’énergie

Le secteur aérospatial français doit « retrouver rapidement de la visibilité » à terme sur les prix de l’énergie au risque de voir des industriels s’implanter ailleurs qu’en Europe, a jugé jeudi le président de la filière, qui doit encore embaucher plus de 15.000 personnes cette année.

« Il est très important de retrouver rapidement de la visibilité sur le prix à moyen et long terme de l’énergie », a appelé Guillaume Faury, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), à l’occasion de la présentation des vœux de l’organisation.

« On peut absorber les surcoûts à court terme, ça évite d’avoir à faire des réindustrialisations et des investissements à l’étranger », mais les entreprises doivent savoir si le différentiel de prix de l’énergie en défaveur de l’Europe - notamment face aux Etats-Unis - restera élevé à terme pour décider de leurs investissements, selon lui.

14h20 : Réclamé par l’Ukraine, un homme d’affaires et ancien député ukrainien se dit victime d’une « affaire politique »

Le richissime homme d’affaires et ancien député ukrainien Kostiantin Jevago, interpellé le 28 décembre à Courchevel (Savoie) dans le cadre d’une demande d’extradition pour « infractions financières », a affirmé jeudi qu’il était victime d’une « affaire politique » dans son pays.

« C’est vraiment une affaire politique. J’ai toujours combattu les gens corrompus en Ukraine », a déclaré Kostiantin Jevago, dans des propos traduits par une interprète, à la barre de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Chambéry.

Résident à Dubaï, il s’est dit prêt à retourner en Ukraine « non pas pour aller en prison, mais pour combattre les agresseurs » russes.



13h48 : Le bilan de la frappe ukrainienne à Makiivka serait bien plus lourd qu’annoncé

Le département des communications stratégiques de l’armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus lourd dans les rangs russes, chiffré à 400 morts et 300 blessés. Cette affirmation n’a cependant pas été confirmée par l’état-major.




14h04 : La situation sur le terrain résumée en une carte




13h32 : « Pas une seule école de la ville de Mykolaïv n’est capable d’assurer les cours physiquement »




13h15 : Vladimir Poutine serait « mourant », selon le chef des renseignements ukrainiens

Dans une interview sur la chaîne américaine ABC mercredi, le directeur du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a assuré que Vladimir Poutine était « mourant », assurant tenir ses informations de « sources humaines ». Pour en savoir plus, c’est ici :


13h00 : Chasse en hélico




12h48 : Macron demande aux fournisseurs d’énergie de « renégocier » en janvier les « contrats excessifs » de toutes les TPE

Emmanuel Macron a annoncé jeudi que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».

« Pour nos bouchers, nos artisans, pour l’ensemble de nos très petites entreprises, tous ceux qui ont négocié des contrats excessifs (…) ce qu’on va demander, dès maintenant, aux fournisseurs d’énergie c’est de revenir vers chacun (d’eux) et de les renégocier », a-t-il annoncé lors de la traditionnelle cérémonie de la galette de l’Epiphanie à l’Elysée, ajoutant en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs » sur « la base de la crise ».

12h35 : « On ne pourra pas aider tout le monde », lance Larcher à propos du prix de l’énergie

« On ne pourra pas aider tout le monde », a estimé le président du Sénat Gérard Larcher (LR), jeudi, à propos des aides proposées par le gouvernement aux boulangers ou aux restaurateurs pour compenser la hausse des prix de l’énergie.

« Demain, ce sera les stations de ski sans neige, après-demain d’autres activités… La réalité, c’est qu’aujourd’hui nous n’avons pas de marge de manœuvre », a insisté Gérard Larcher sur RMC-BFMTV.

« Nous avons dépensé, entre le Covid-19, l’inflation et la crise énergétique 250 milliards [d’euros] dans un pays qui va emprunter cette année 270 milliards pour équilibrer ses comptes et le remboursement de ses dettes », a poursuivi le deuxième personnage de l’État.

12h20 : Des prisonniers russes libérés après avoir combattu en Ukraine

Un premier groupe de prisonniers russes a été amnistié et libéré pour avoir accepté de combattre en Ukraine, a annoncé jeudi le patron du groupe paramilitaire Wagner dont les hommes sont présents sur le front aux côtés de l’armée russe.

Evguéni Prigojine, sulfureux homme d’affaires réputé proche du président Vladimir Poutine, qui communique activement depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, est apparu dans une vidéo en compagnie d’hommes aux visages floutés. « Vous avez travaillé jusqu’au bout de votre contrat. Vous avez travaillé honorablement, avec dignité », a-t-il déclaré dans cette vidéo diffusée par l’agence de presse russe Ria Novosti.

Il a appelé la société russe à « traiter avec le plus grand respect » ces hommes qui ont combattu pendant six mois en échange de leur liberté. « Ne buvez pas trop, ne vous droguez pas, ne violez pas de femmes, ne faites pas de bêtises », pouvait-on encore entendre leur dire Evguéni Prigojine, lui-même un ancien repris de justice devenu homme d’affaires.

12h08 : La Russie prête à un dialogue avec l’Ukraine à condition qu’elle accepte « les nouvelles réalités territoriales »

La Russie est ouverte à un dialogue avec l’Ukraine à condition que celle-ci accepte les « nouvelles réalités territoriales » née de l’offensive russe, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine.

Lors d’une conversation téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a appelé à une trêve en Ukraine, Vladimir Poutine a « répété que la Russie était ouverte à un dialogue sérieux - à condition que les autorités de Kiev se conforment aux exigences bien connues et exprimées à plusieurs reprises et tiennent compte des nouvelles réalités territoriales », selon un communiqué du Kremlin.

11h54 : La Bourse de Paris sur la réserve

La Bourse de Paris restait sur la réserve jeudi au lendemain du compte rendu de la réunion de décembre de la banque centrale américaine, attendant plusieurs statistiques économiques pour y voir plus clair sur le contexte. A 10h50, l’indice vedette CAC40 abandonnait 0,44 % à 6.746,42 points après un début de semaine sans faute qui lui a permis d’afficher des gains de 4,68 % en trois séances.

Après une année 2022 déplorable, les marchés européens ont été rassérénés au début de la semaine par une inflation qui désenfle, l’absence d’une crise aiguë de l’énergie et des rendements obligataires plus faibles, qui favorisent les actions. Mercredi, Wall Street avait fini en légère hausse malgré le bilan de la réunion de décembre de la banque centrale américaine dont aucun des responsables de la politique monétaire n’anticipe de baisse de son principal taux directeur en 2023.

11h38 : Début du procès du prix Nobel biélorusse Ales Bialatski

Le procès du militant biélorusse prodémocratie emprisonné Ales Bialiatski, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2022, a débuté ce jeudi à Minsk, a annoncé le principal groupe de défense des droits humains du pays, le centre Viasna qu’il a fondé. Le centre Viasna a précisé sur les réseaux sociaux qu’Ales Bialiatski et ses collaborateurs Valentin Stefanovich et Vladimir Labkovich, également emprisonnés, pourraient être vus au début de l’audience au tribunal de Minsk dans la cage réservée aux accusés.

Viasna (« printemps »), principal groupe de défense des droits humains de la Biélorussie fondé par Ales Bialiatski en 1996, est également co-lauréate du prix Nobel de la paix 2022, aux côtés de deux autres organisations, Memorial (Russie) et le Centre pour les libertés civiles (Ukraine). Issus des trois principaux Etats protagonistes du conflit en Ukraine, les lauréats ont été couronnés pour leur engagement en faveur « des droits humains, de la démocratie et de la coexistence pacifique » face aux forces autoritaires.

11h21 : Scholz sous pression pour livrer des chars

Le chancelier allemand Olaf Scholz était pressé jeudi par des membres de sa coalition de donner son feu vert à l’envoi de chars à l’Ukraine, après l’annonce par la France de la livraison de chars de combat légers.

« L’argument constamment avancé par la chancellerie selon lequel l’Allemagne ne doit pas faire cavalier seul est absolument révolu », a déclaré la présidente de la commission de la défense au Bundestag, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, cadre du parti libéral FDP, membre de la coalition du chancelier allemand.

Paris a promis à l’Ukraine de lui livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de facture française, en réponse aux besoins pressants de Kiev pour affronter l’armée russe. Les alliés européens de l’Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev. « Une fois de plus, la France assume le rôle que l’on attendait de l’Allemagne et prend elle-même les devants », a déploré Marie-Agnes Strack-Zimmermann, pour qui « la balle est maintenant dans le camp de Berlin ».

11h08 : Moscou et Kiev face au christianisme orthodoxe

La Russie et l’Ukraine sont tous deux des pays dont la population est majoritairement de confession orthodoxe, mais Kiev s’est éloigné de la tutelle religieuse de Moscou ces dernières années en fondant notamment une Eglise indépendante. Le patriarche Kirill a prononcé depuis le début de l’offensive russe en Ukraine des sermons dans lesquels il donnait sa bénédiction aux troupes russes tout en fustigeant les autorités ukrainiennes.

L’Ukraine a de son côté mené une série de perquisitions dans des églises et monastères dépendantes du patriarcat de Moscou en vue de mesures de « contre-espionnage ». Même si l’Eglise ukrainienne dépendante du patriarcat de Moscou a rompu les liens avec la Russie en mai, plusieurs de ses dignitaires ont été sanctionnés par Kiev pour leurs prises de position jugées prorusses.

10h54 : Incendie dans un centre d’entraînement russe

Un centre d’entraînement russe, situé à Omsk, a subi un incendie, rapporte le média d’opposition biélorusse Nexta ce jeudi. Le feu a consumé plusieurs tentes mais n’a fait aucun blessé, ajoutent nos confrères.



10h40 : Erdogan exhorte Poutine à un « cessez-le-feu unilatéral »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté jeudi son homologue russe Vladimir Poutine à appliquer un « cessez-le-feu unilatéral » en Ukraine, a rapporté la présidence turque.

« Les appels à la paix et les négociations entre Moscou et Kiev devraient être soutenus par un cessez-le-feu unilatéral », a déclaré le chef de l’Etat turc à Vladimir Poutine au cours d’un entretien téléphonique, selon un communiqué transmis par la présidence turque.

10h28 : L’Australie va acquérir le système de lance-roquettes américain Himars, déjà employé par les forces ukrainiennes

L’Australie a annoncé jeudi avoir accepté une offre américaine pour acquérir le système Himars de lance-roquettes mobiles de longue portée déjà utilisé par l’Ukraine contre les forces russes. Selon le gouvernement de Canberra, le système Himars permettra de dissuader les attaques contre l’Australie et pourra aussi être transporté par avion pour être déployé n’importe où dans le monde.

« L’efficacité du système Himars dans le conflit ukrainien a influencé assurément la décision du gouvernement », a estimé le ministre de l’Industrie de la Défense Pat Conroy au diffuseur public ABC. Le gouvernement a agi rapidement pour commander cet armement afin d’assurer sa place dans la file d’attente, au moment où la demande mondiale de Himars connaît une « augmentation considérable », selon Pat Conroy, qui n’a pas communiqué le prix de ce système.

10h15 : Le PIB de l’Ukraine a plongé de 30,4 %

En 2022, le produit intérieur brut (PIB) de l’Ukraine a plongé de 30,4 %, d’après la ministre de l’économie, Ioulia Svyrydenko, ce jeudi, qui a ajouté qu’il s’agissait de la chute la plus importante de l’économie depuis l’indépendance du pays en 1991.

09h56 : Le patriarche russe Kirill appelle à un cessez-le-feu en Ukraine pour la Noël orthodoxe

Le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill a appelé jeudi Moscou et Kiev à un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion de la fête de Noël orthodoxe.

« Moi, Kirill, patriarche de Moscou et de toute la Russie, je m’adresse à toutes les parties impliquées dans le conflit fratricide pour les appeler à instaurer un cessez-le-feu et sceller une trêve de Noël de 12 heures le 6 janvier à minuit le 7 janvier », a-t-il indiqué dans un message posté sur le site Internet de l’Eglise.

09h50 : Début du procès du prix Nobel biélorusse Ales Bialatski

Le procès du militant biélorusse pro-démocratie emprisonné Ales Bialiatski, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2022, a débuté jeudi à Minsk, a annoncé principal groupe de défense des droits de l’homme du pays, le centre Viasna qu’il a fondé. Viasna a précisé sur les réseaux sociaux qu’Ales Bialiatski et ses collaborateurs Valentin Stefanovich et Vladimir Labkovich pourraient être vus au début de l’audience au tribunal de Minsk dans la cage réservée aux accusés.

08h45 : 810 soldats russes tués en 24 heures

Selon le dernier bilan des forces armées ukrainiennes, 810 soldats russes ont été mis hors de combat hier. Un avion et un hélicoptère russes ont également été abattus.




07h56 : Biden envisage d’envoyer des blindés Bradley en Ukraine

A la suite d’Emmanuel Macron, Joe Biden a indiqué mercredi soir que les Etats-Unis envisageaient de livrer des véhicules blindés de combat Bradley en Ukraine. Pour revenir sur la définition précédente, le Bradley a certes des chenilles mais ne possède pas la puissance de feu d’un tank Abrams, réclamé par Volodymyr Zelensky. « Il n’y a pas de raison rationnelle pour que l’Ukraine ne soit pas livrée en tanks occidentaux », a indiqué le président ukrainien hier soir.


Un véhicule blindé Bradley.
Un véhicule blindé Bradley. - Baderkhan Ahmad/AP/SIPA


07h43 : Tank, véhicule blindé, char léger… Quelle différence ?

Alors qu’Emmanuel Macron a indiqué que la France allait livrer des « chars légers » à l’Ukraine, le bilan des pertes russes fourni quotidiennement sépare les « tanks » des « véhicules blindés ». Alors, c’est quoi la différence ? Selon le Service de radiodiffusion des forces britanniques, « la principale différence entre un tank et un véhicule blindé est leur rôle sur le champ de bataille. Un tank est un véhicule blindé spécialement conçu pour briser les lignes ennemies ». Ainsi, le tank « ne transporte généralement pas d’infanterie et est conçu pour le combat direct avec les forces ennemies ».

Les chars légers AMX-10 RC promis par Emmanuel Macron se situent quelque part à la frontière de cette définition. Equipés de six roues et non de lourdes chenilles comme les tanks Abrams et Leopard, ils sont plutôt conçus pour la reconnaissance malgré le canon caractéristique.

07h24 : « Aucune lamentation » à Washington après la frappe de Makiïvka

Il n’y a « aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent », a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, lors d’un entretien avec la presse. « Les soldats russes qui se trouvent sur leur territoire sont une cible légitime d’action militaire pour l’Ukraine, point final », a-t-il ajouté. La frappe a eu lieu dans une zone « de durs combats. Et la guerre c’est une affaire sanglante », a ajouté cet ancien militaire de haut rang.

07h17 : Des leçons à tirer du conflit

Pour le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, il y a deux leçons à tirer du conflit ukrainien : l’importance de la logistique et l’autonomie accordée aux sous-officiers dans les armées occidentales, ainsi qu’au sein des forces ukrainiennes, formées par les pays de l’Otan. « Les Russes ont eu des problèmes logistiques depuis le début » et ils en ont encore, notamment en termes de munitions, a-t-il dit. Et « je pense que les Ukrainiens ont bien combattu au début grâce à la formation que nous leur avons donnée (…) au niveau de la section et de l’escouade. Nous avons vu les sous-officiers prendre des initiatives sur le champ de bataille », a-t-il ajouté.

« L’une des choses que les gens apprennent, c’est que la guerre sur le papier est très différente de la vraie guerre », avait expliqué le général américain Mark Milley au mois de novembre. Pour l’état-major américain, la résistance ukrainienne doit dissuader la Chine d’envahir Taïwan.

07h10 : Les critiques montent en Russie après la frappe meurtrière de Makiïvka

Les critiques montent en Russie après la frappe de la nuit du Nouvel an contre des soldats russes à Makiïvka, dans l’est de l’Ukraine, dont le bilan est de 89 morts selon Moscou qui a mis en cause l’usage de téléphones portables par les militaires. Selon le général russe Sergueï Sevrioukov, la « cause principale » de la frappe est « l’utilisation massive par le personnel de téléphones portables » malgré l’interdiction de le faire, ce qui a permis aux forces ukrainiennes de géolocaliser cette concentration de soldats russes.

Selon les médias russes, les victimes étaient des mobilisés, donc des soldats non professionnels. La patronne de la chaîne RT, le fer de lance de la propagande du Kremlin à l’international, Margarita Simonian, a appelé à publier les noms des officiers russes impliqués et à prendre « la mesure de leur responsabilité ». « Il est temps de comprendre que l’impunité ne conduit pas à l’harmonie sociale. L’impunité conduit à de nouveaux crimes. Et, par conséquent, à la dissidence publique », a-t-elle écrit sur Telegram. « Ce ne sont pas les téléphones portables et leurs propriétaires qui sont à blâmer, mais la négligence banale des commandants, qui, j’en suis sûr, n’ont même pas essayé de réinstaller le personnel » hors du bâtiment, a fustigé le groupe « Notes d’un vétéran » sur Telegram, qui rassemble 200.000 abonnés.

07h02 : Rembobinons

Si vous avez décroché de l’actu ces derniers temps, pas de panique, vous pouvez encore remonter le fil de notre live d’hier.


Et si vous êtes un peu pressés, le récap' est fait pour vous.



06h49 : La France va envoyer des générateurs électriques

Selon l’Elysée, la France va livrer « dans les prochains jours 63 générateurs électriques de haute puissance, ainsi que cinq millions d’ampoules LED » pour faire face aux besoins urgents de l’Ukraine. Les infrastructures énergétiques sont en effet largement endommagées par les incessantes frappes russes.

06h40 : Washington ne pleure pas pour les soldats russes

Le nombre de morts russes dans l’attaque à Makiïvka reste incertain. Washington n’a pour sa part pas souhaité se prononcer sur un bilan. Mais, selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, il n’y a « aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent ».

06h25 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Ce jeudi, la colère continue de monter en Russie. Les soldats tués la nuit du Nouvel An dans l’est de l’Ukraine cristallisent en effet le mécontentement d’une partie de la population russe contre le commandement militaire. La patronne de la chaîne RT, fer de lance de la propagande du Kremlin à l’international, Margarita Simonian, a ainsi appelé à publier les noms des officiers russes impliqués et à prendre « la mesure de leur responsabilité ».