Guerre en Ukraine : Moscou remplira ses objectifs à force de « patience » et « d’entêtement », assure Lavrov

conflit Retrouvez les informations sur la guerre en Ukraine du mercredi 28 décembre 2022

X.M, C.d.S et O.O
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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. — Kommersant/SIPA

L’ESSENTIEL

  • La Russie va interdire à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe. Ce plafond avait été fixé début décembre à 60 dollars par baril par l’UE, le G7, et l’Australie.
  • Plus d’un quart des exportations d’armes de l’Allemagne en 2022 sont destinées à l’Ukraine. Le gouvernement allemand a approuvé l’exportation d’armes pour une valeur de 8,35 milliards d’euros en 2022, dont 2,24 milliards d’euros pour l’Ukraine.
  • Vladimir Poutine a jugé dimanche que l’Occident cherchait à « diviser pour mieux régner », justifiant l’offensive militaire du Kremlin contre l’Ukraine qui dure depuis plus de dix mois par, selon lui, « l’union du peuple russe ».

A VOIR

A LIRE AUSSI



C’est l’heure de se quitter. Merci d’avoir suivi avec nous toutes les infos liées au conflit. On se retrouve demain pour un nouveau live !
20h50 : Oleksii Reznikov salue la venue à Kiev de Sébastien Lecornu

Le ministre ukrainien de la Défense s’est félicité mercredi de la visite à Kiev du ministre français des Armées Sébastien Lecornu. « Cela démontre le puissant soutien militaire français, qui va continuer », a tweeté le dirigeant ukrainien.



20h24 : Une sortie du conflit « lorsque la Russie échouera sur le terrain », prédit François Hollande

L’ancien président français (2012-2017) estime, dans une interview accordée au Kyiv Independent, que la guerre ne pourra prendre fin qu’en cas de défaite militaire de la Russie.

« Les négociations sont la dernière étape pour conclure un conflit. Elles ne devront pas déboucher sur un simple cessez-le-feu mais garantir une solution durable pour l’Ukraine », a commenté François Hollande.

20h03 : Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine à force de « patience »

Le chef de la diplomatie russe s’est dit « convaincu » que la Russie atteindrait ses objectifs en Ukraine à force de « patience » et « d’entêtement », notamment la reconnaissance de quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion.

« Je suis convaincu que grâce à notre entêtement, notre patience et notre détermination, nous défendrons nos nobles objectifs, ceux vitaux pour notre peuple et notre pays », a déclaré Sergueï Lavrov, lors d’une interview diffusée mercredi sur la chaîne de télévision russe Pervy Kanal.

19h41 : Rembobinons

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :


19h15 : Un richissime homme d’affaires ukrainien interpellé à Courchevel

Le richissime homme d’affaires et ancien député ukrainien Kostiantin Jevago, objet d’une demande d’extradition pour « infractions financières », a été interpellé mardi soir à Courchevel, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Agé de 48 ans, M. Jevago a été arrêté par la police judiciaire « sans faire aucune difficulté », a indiqué le parquet général de Chambéry, devant lequel il a comparu mercredi après-midi pour se faire signifier la demande d’extradition, fondée sur « des infractions financières », selon la même source.

Dans un communiqué publié mercredi, le procureur général ukrainien Andriy Kostin a salué cette interpellation. « Ce dossier est un signal clair des liens constants maintenus par les services du parquet général avec les collègues étrangers et de leur coopération pour traduire en justice toute personne susceptible de commettre des crimes contre l’Ukraine ou des Ukrainiens », a-t-il affirmé.

18h22 : L’armée ukrainienne exhibe un Caesar le jour d’une visite française

Les militaires ukrainiens vérifient rapidement les coordonnées de leur cible, arment le canon Caesar. Deux tirs rapprochés fusent vers une position d’artillerie russe, située à exactement 29 kilomètres de là. Selon le lieutenant Mykola, qui opère le canon français, la cible est atteinte en 53 secondes.

Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que le canon a quitté la position dans le champ et a été mis à l’abri, les informations récoltées par les « oiseaux » ukrainiens (les drones) remontent : « Moins sept Russes. Position détruite », assène tranquillement Mykola.

L’armée ukrainienne a accepté mercredi d’emmener des journalistes de l’AFP dans l’est de l’Ukraine assister au tir d’un de ces canons si prisés, le jour où le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu effectuait une visite à Kiev, pour son premier déplacement depuis le début de l’offensive russe.

18h02 : Rescapée d’une Ukraine en guerre, une jeune panthère trouve refuge en France

Kiara, une petite panthère noire de six mois, a trouvé place dans un refuge pour animaux sauvages de la Loire, où elle récupère doucement après avoir échappé au trafic d’animaux exotiques dans une Ukraine en guerre.

Cette panthère a eu « un parcours de vie assez dramatique puisqu’elle est née en Ukraine pendant la guerre. Donc elle a connu déjà les bombardements. Elle est née sur place et était détenue illégalement par un particulier », explique Jean-Christophe Gérard, vétérinaire au parc animalier de Saint-Martin-la-Plaine (Loire) devant la cage de l’animal.

La panthère aux yeux vert clair et au poil luisant n’avait que quelques semaines lorsqu’elle a été remise à Kiev au Wild Animal Rescue Center, une organisation de sauvetage de la faune. Auparavant, son propriétaire s’était enfui sous les bombardements, abandonnant l’animal, explique Jean-Christophe Gérard. L’organisation a alors contacté le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui l’a placée dans un zoo de Poznan, en Pologne, où elle est restée quelques semaines pour recevoir des soins et se remettre de son long voyage depuis l’Ukraine.

17h50 : « Un anneau pour les gouverner tous »


Référence « consciente » au « Seigneur des anneaux » ou simple souvenir innocent ? Vladimir Poutine a offert huit anneaux à des dirigeants d’ex-URSS alliés de Moscou, suscitant différentes interprétations alors que les références à l’œuvre de Tolkien pullulent depuis le début de l’attaque en Ukraine.

Après un sommet à Saint-Pétersbourg de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), une alliance de plusieurs ex-républiques soviétiques, le Kremlin a remis mardi neuf anneaux d’or portant l’inscription « Bonne année 2023 » et l’emblème de la CEI.

Un anneau a été remis aux dirigeants des huit chefs d’Etats étrangers présents (Biélorussie, Arménie, Azerbaïdjan, Tadjikistan, Kirghizstan, Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan), ainsi qu’à Vladimir Poutine. Des commentateurs ont immédiatement fait un parallèle avec le livre « Le Seigneur des anneaux » de J.R.R. Tolkien, dans lequel le maître du mal, Sauron, offre neuf anneaux à des dirigeants humains qui deviennent ensuite ses serviteurs, les « Nazgûls ».

17h36 : Quand la géopolitique impose son tempo au marché des céréales

La mer Noire comme boussole : l’année 2022 a vu le marché mondial des céréales entrer dans une ère d’incertitudes, bouleversé par une guerre sur le sol européen qui a mis en lumière la fragilité des systèmes alimentaires.

Une « année des extrêmes », « hors norme », « extraordinaire », pour les analystes du marché, qui s’attendent pour 2023 au maintien d’une assez forte volatilité et à des prix potentiellement soutenus par le retour aux achats de la Chine, qui lève ses restrictions sanitaires.

En 2022, les prix du blé - et donc du pain - ont joué les « montagnes russes », dans le contexte déjà tendu de la reprise post-Covid qui avait déjà enflammé les prix de l’énergie et des engrais. Le scénario du pire, avec ses « ouragans de famine » redoutés par l’ONU, a été évité en 2022 mais la facture mondiale des importations alimentaires devrait bondir de 10 % en 2023 selon la FAO. Les pays pauvres, au premier rang desquels l’Afrique subsaharienne, « paieront plus pour avoir moins » selon l’agence onusienne.

17h20 : Mort d’un ex-soldat soviétique resté en Afghanistan après le retrait de l’URSS

Un ancien soldat soviétique, resté en Afghanistan après la retraite de l’Armée rouge en 1989, est mort, ont annoncé mercredi les autorités afghanes. Bakhretdin Khakimov, âgé d’une soixantaine d’années et connu sous le nom de Cheikh Abdullah après s’être converti à l’islam, est mort d’une intoxication au monoxyde de carbone due à une fuite de radiateur dans la ville d’Hérat (ouest), selon les autorités.

« Il est mort après avoir inhalé des gaz s’échappant des radiateurs », a déclaré Ahmad Shah Mushfiq, médecin légiste d’Hérat, qui a ajouté que ce décès ne présentait pas de circonstances suspectes. Zabihullah Mujahid, porte-parole officiel du gouvernement taliban, a présenté ses condoléances à la famille du défunt.

17h03 : Les CAESAR, princes français en Ukraine

Les canons automoteurs français sont très utilisés par les forces ukrainiennes pour se défendre de l’invasion russe.

Des militaires ukrainiens tirent avec un obusier automoteur CAESAR vers des positions russes dans l'est de l'Ukraine, le 28 décembre 2022.
Des militaires ukrainiens tirent avec un obusier automoteur CAESAR vers des positions russes dans l'est de l'Ukraine, le 28 décembre 2022. - AFP


Un militaire ukrainien se prépare à tirer avec un obusier automoteur CAESAR vers des positions russes dans l'est de l'Ukraine le 28 décembre 2022.
Un militaire ukrainien se prépare à tirer avec un obusier automoteur CAESAR vers des positions russes dans l'est de l'Ukraine le 28 décembre 2022. - AFP

 

16h46 : Le tireur qui avait fait une fusillade dans une université en Russie condamné à la perpétuité

Un tribunal russe a condamné mercredi à la réclusion à perpétuité l'auteur d'une fusillade à l'université d'Etat de Perm, dans l'Oural, qui avait fait six morts et des dizaines de blessés en 2021, a indiqué le Comité d'enquête russe.

Timour Bekmansourov, 19 ans, a été reconnu coupable du meurtre de plusieurs personnes, commis «pour des motifs relevant du hooliganisme», et condamné à la prison à perpétuité, a précisé dans un communiqué le comité, chargé des principales investigations dans le pays.

Le 20 septembre 2021, Timour Bekmansourov, étudiant à la faculté du droit de l'Université de Perm, qui disposait d'un permis de port d'armes, s'est rendu dans l'établissement armé d'un fusil et a ouvert le feu. Selon des témoins, certains étudiants, pris de panique, ont sauté par la fenêtre. L'attaque a fait six morts et des dizaines de blessés, avant que le tireur ne soit désarmé et arrêté par la police.


16h34 : Rencontre à Moscou entre les ministres turc et syrien de la Défense, une première depuis 2011

Les ministres turc et syrien de la Défense se sont entretenus mercredi lors d’une réunion à Moscou avec leur homologue russe, une première rencontre officielle à ce niveau entre Ankara et Damas depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.

« Des discussions trilatérales ont eu lieu à Moscou entre les ministres de la Défense de la Fédération de Russie, de la République arabe syrienne et de la République de Turquie », portant notamment sur « les façons de résoudre la crise syrienne et la question des réfugiés », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.


16h20 : Un navire terminal flottant de gaz naturel liquéfié arrive en Finlande

Un navire terminal d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) est arrivé en Finlande, a annoncé mercredi le gestionnaire public du réseau de gaz du pays, alors que la Finlande cherche à réduire sa dépendance au gaz russe.

« Le navire terminal flottant s’est avéré être la solution la plus rapide et la plus efficace pour réduire progressivement la dépendance au gaz russe de la Finlande et pour assurer la continuité de la fourniture en gaz en Finlande », a indiqué l’opérateur public Gasgrid dans un communiqué. Les terminaux GNL flottants permettent l’importation de gaz naturel par voie maritime sous forme liquide.

Ils se composent d’une plateforme d’amarrage et d’un bateau dit FSRU (unité flottante de stockage et de regazéification), où le GNL est livré, stocké et regazéifié, avant d’être envoyé dans le réseau.

16h05 : Le patron de Gazprom reconnaît une année 2022 « très difficile »

Le patron du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a reconnu mercredi une année 2022 « très difficile » pour son groupe, marquée par un changement de stratégie important, les exportations se tournant vers l’Asie en pleine crise entre Moscou et les Occidentaux.

« Je tiens à souligner tout de suite que 2022, bien sûr, s’est avérée très, très difficile », a déclaré Alexeï Miller lors d’une conférence de presse téléphonique de fin d’année. Le patron de Gazprom a dit noter « des changements radicaux sur les marchés de l’énergie », entraînés par les conséquences des sanctions internationales contre Moscou en représailles de son intervention militaire chez son voisin ukrainien.

En 2021, la Russie était, via Gazprom, le premier exportateur mondial de gaz et le premier fournisseur de gaz de l’Union européenne, mais les 27 pays membres de l’UE ont depuis largement réduit leurs importations, à hauteur de moins de 10 % de tout leur gaz importé, selon Bruxelles.

15h46 : Etats-Unis et UE appellent à une « désescalade sans condition » au Kosovo
15h30 : Nouvel An sans paillettes en Russie

En Russie, le passage à la nouvelle année, qui annonce le début des congés d’hiver, donne habituellement lieu à des célébrations aussi joyeuses que spectaculaires. Mais alors que s’achève 2022, marquée par une guerre contre l’Ukraine avec morts, revers militaires et difficultés économiques, peu de Russes ont l’esprit à la fête.

Plutôt que de dépenser de l’argent pour des festivités grandioses, Nadejda Arkhipova, une habitante de Moscou, appelle à équiper les réservistes mobilisés à l’automne, dont certains ont été envoyés au front sans le matériel requis. « Avant toute chose, il ne faut pas que nos soldats manquent d’équipements de qualité », déclare-t-elle. Signe que cet état d’esprit est largement partagé, la ville de Moscou a annulé son feu d’artifice du 31 décembre, après un vote en ligne lors duquel une majorité d’habitants s’est prononcée contre des célébrations de grande ampleur.

Si des illuminations tentent bien d’égayer les rues enneigées de la capitale, des portraits de militaires déployés en Ukraine côtoient les guirlandes électriques, rappelant les Russes à la réalité. Sur l’emblématique place Rouge, des stands de Noël qui vendent des boissons chaudes et des sucreries ont été installés comme à l’accoutumée autour d’une patinoire. Mais le président Vladimir Poutine a annulé son habituel match de hockey de fin d’année. Le dirigeant russe a aussi choisi de ne pas tenir sa conférence de presse annuelle de fin d’année. Ses vœux de Nouvel An devraient néanmoins être diffusés le 31 décembre à minuit.

15h16 : « Seuls quelques civils » demeurent à Bakhmout, point chaud des combats

« Seuls quelques civils » vivent toujours dans la ville de Bakhmout, point chaud des combats dans l’est de l’Ukraine, a affirmé mercredi le président Volodymyr Zelensky. « L’an dernier, 70.000 personnes y vivaient. Maintenant, seuls quelques civils sont restés », a déploré Volodymyr Zelensky sur Facebook, sans pour autant préciser combien de civils sont encore dans cette cité.

Les forces russes et les paramilitaires du groupe Wagner tentent, jusqu’ici sans succès, de conquérir depuis l’été Bakhmout au prix de lourdes pertes des deux côtés et de destructions considérables. « Il n’y a pas d’endroit [dans la ville] qui ne soit pas couvert de sang. Il n’y a pas une heure sans que retentisse le terrible rugissement de l’artillerie », a regretté mercredi Volodymyr Zelensky, accompagnant son message de plusieurs clichés montrant l’ampleur des dégâts dans la ville.

15h01 : Le ministre des Armées en Ukraine

On vous partage cette photographie de Sébastien Lecornu en Ukraine. Le ministre des Armées s’est rendu au mur des Héros afin de déposer une gerbe ce mercredi.



14h45 : Interlude de tendresse




14h30 : L’interdiction de vente du pétrole russe n’aura pas de « signification pratique », selon Berlin

L’interdiction par Moscou de vendre le pétrole russe à compter du 1er février aux pays étrangers plafonnant son prix n’aura pas de « signification pratique », a assuré mercredi le gouvernement allemand.

« Je ne veux pas dire que c’est sans signification, mais ça n’a pas de signification pratique. Nous nous préparons déjà depuis le début de l’été à remplacer » le pétrole russe, a commenté lors d’un point presse un porte-parole du ministère de l’Economie et du Climat.

La Russie interdira à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe, fixé début décembre à 60 dollars par baril par l’Union européenne, le G7 et l’Australie. Début décembre, les 27 Etats membres de l’UE, les grandes puissances du G7 et l’Australie s’étaient mis d’accord, après des mois de négociations, sur un plafonnement du prix du pétrole russe à l’export à 60 dollars par baril.

14h17 : Sursis avant faillite pour Nord Stream 2 AG

Un tribunal suisse a accordé un « sursis avant faillite » de six mois à la société à l’origine du gazoduc Nord Stream 2, qui a été construit pour acheminer du gaz russe en Allemagne mais n’a jamais été ouvert après que Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine.

Nord Stream 2 AG, une société suisse appartenant au géant gazier russe Gazprom, a construit le gazoduc, mais le projet a été interrompu début février après que Moscou a officiellement reconnu deux régions séparatistes dans l’est de l’Ukraine.

13h56 : Tensions en cours au Kosovo, le Kremlin soutient son allié serbe

La Russie « soutient » la Serbie dans ses actions visant à mettre fin aux tensions au Kosovo où ont eu lieu des tirs et des explosions et où des barrages routiers ont été érigés, a indiqué mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« Il est naturel que la Serbie défende les droits des Serbes qui vivent à côté dans des conditions si difficiles et qu’elle réagisse de manière sévère quand ses droits sont violés », précise Peskov. La Serbie ne reconnaît pas l’indépendance de son ancienne province méridionale, peuplée très majoritairement d’Albanais, proclamée en 2008.


13h27 : L’Ukraine s’est doté de 1.400 drones

Le gouvernement ukrainien a acheté 1.400 drones, principalement pour des missions de reconnaissance, et prévoit également de développer des modèles de combat pouvant attaquer les drones explosifs utilisés par les Russes, a déclaré Mykhaïlo Fedorov.

Cité dans un article de l’agence Associated Press, le ministre de la transformation digitale prévoit « plus de missions avec des attaques de drone » dans le futur. Le Kremlin a déploré des attaques de drone sur ses bases militaires ces dernières semaines, en pointant la responsabilité de l’Ukraine. Kiev n’a jamais formellement reconnu avoir mené ce type d’attaques.

12h50 : Sébastien Lecornu en visite à Kiev

Le ministre des Armées a déposé une gerbe au monument aux morts de Kiev puis visité un centre d’entraînement dans la capitale ukrainienne, rapporte le journaliste de RTL Valentin Boissais sur Twitter.



12h32 : Des images de soldats ukrainiens en charge de chars




12h18 : Le ministre des Armées Sébastien Lecornu est arrivé à Kiev
12h00 : Le crime de l’Oural-Express

Un Russe mobilisé a battu à mort son commandant dans un train militaire dans les monts Oural, d’après le média d’opposition biélorusse Nexta.



11h45 : Incendie dans un bâtiment militaire russe à Novotcherkassk au nord-est de Rostov




11h29 : Aucun risque de coupure avant mi-janvier, selon Emmanuelle Wargon

La présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) Emmanuelle Wargon n’anticipe aucun risque de délestage d’électricité avant la mi-janvier, l’appel à la sobriété ayant été « vraiment entendu par les Français », avec une baisse de 9 % de la consommation totale au cours des quatre derniers mois en France. Les délestages sont des coupures de courant organisées en cas d’éventuelles pénuries d’électricité.

« Jusqu’au 15 janvier on sait qu’on n’aura pas de difficulté » pour couvrir les besoins de la population et des entreprises en électricité, grâce aux températures prévues, aux efforts de sobriété de tous et au redémarrage progressif de réacteurs nucléaires d’EDF, a indiqué Emmanuelle Wargon, interrogée sur France Inter. Après, s’il y a une vague de froid, « la situation sera forcément plus tendue », a-t-elle néanmoins averti, en saluant le « geste citoyen » des Français qui ont réduit spontanément leur consommation en fin d’année alors que les températures étaient au-dessus des moyennes saisonnières.

11h05 : Welcome back




10h47 : Allégeance inversée

Leur nombre exact est strictement confidentiel, leurs positions inaccessibles, et leur discours bien rodé. Des Russes combattent avec les soldats ukrainiens dans la région de Donetsk (est), au sein d’une très symbolique légion dénommée « Liberté de la Russie ». Lorsque leur porte-parole, « Caesar » déclare : « Je ne me bats pas contre la mère patrie, je me bats contre le régime de Poutine, contre la tyrannie ». « Je ne suis pas un traître. Je suis un vrai patriote russe », répète-t-il.

Créée au début de la guerre, la légion des combattants russes, dont l’emblème est un poing fermé surmonté des mots « Liberté » et « Russie », fait partie du corps des volontaires internationaux au sein de l’armée ukrainienne. Elle compte, selon « Caesar », « plusieurs centaines » de Russes, qui, après avoir reçu un entraînement de deux mois, se sont déployés à partir de mai dans le Donbass, cette région minière de l’est de l’Ukraine que Moscou essaye de totalement conquérir.

Ses hommes sont notamment déployés à Bakhmout, l’un des points les plus chauds du front de l’est, théâtre depuis plusieurs mois de combats acharnés entre les troupes russes et ukrainiennes. Engagés essentiellement dans l’artillerie, ils sont sous le commandement d’officiers ukrainiens.

10h28 : Fenêtre sur la région de Donetsk

La région de Donetsk, « capitale » officieuse de la région du Donbass est occupée par les forces russes et prorusses. On vous partage des images du quotidien des habitants, entre bombes, fenêtres brisées et minibus.

Une explosion a détruit un trottoir à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022.
Une explosion a détruit un trottoir à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022. - Kommersant/SIPA


Le trottoir est endommagé par un bombardement à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022.
Le trottoir est endommagé par un bombardement à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022. - Kommersant/SIPA


Un immeuble résidentiel dont les fenêtres ont explosées après des bombardements à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022.
Un immeuble résidentiel dont les fenêtres ont explosées après des bombardements à Donetsk, dans le Donbass, le 26 décembre 2022. - Kommersant/SIPA


10h10 : Après Noël, la Bourse de Paris sans élan

La Bourse de Paris est quasi stable mercredi, ne parvenant pas à garder son élan de la veille, où la place avait salué la réouverture annoncée de la Chine après trois années sous cloche sanitaire.

L'indice vedette CAC 40 avançait de 2,77 points (+0,04%) à 6.553,49 points vers 9h35 après une ouverture en petite hausse. Mardi, il avait pris 0,70%.

09h51 : Cimetière des chars




09h36 : Le dernier point de situation du ministère britannique de la Défense




09h20 : En Ukraine, les enfants de la ligne de front

Elle se tient au bord de la route, petite silhouette rose fluo dans les ruines et la boue grise, guettant le passage des soldats ukrainiens qui ont toujours un petit cadeau pour les enfants comme elle, restés dans le chaos près du front.

Lisa Chtanko a 8 ans, des yeux bleus espiègles et des petites mains crasseuses. Elle vit avec ses parents dans une maison au bord de la route à l’entrée de Lyman, une localité de l’est quasiment détruite et entourée de forêts transformées en champs de mines, où elle a l’interdiction formelle de s’aventurer.

Dans Lyman dévastée, où ceux qui restent vivent dans les caves des immeubles détruits, il n’y a presque plus d’enfants, que des personnes âgées. La plupart des familles ont fui et n’ont « aucune raison de revenir », dit Kostia Korovkine, père d’une petite Nastia de 6 ans, cachée derrière lui. L’homme dit n’avoir nulle part où aller.

Des dizaines, voire des centaines d’enfants sont aussi coincés à Bakhmout, leurs parents ne pouvant ou ne voulant partir. « Ces enfants sont déjà devenus des adultes », soupire Katherine Soldatova, bénévole d’une association qui a installé un abri dans le sous-sol d’une école.

08h53 : « L’année prochaine est cruciale pour l’Ukraine »

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dans son discours mardi soir que l’année prochaine est cruciale pour l’Ukraine, et que le pays continue à préparer ses forces de défense et de sécurité dans le cadre de l’agression continue de la Russie.


08h44 : Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, attendu à Kiev ce mercredi

« Il rendra notamment hommage aux morts au monument des Héros à Kiev et rencontrera son homologue ukrainien, Oleksiy Reznikov », a expliqué son cabinet en amont de la visite.




08h32 : La destruction d’une maternité par les bombardements russes à Kherson




08h12 : La Russie a endommagé plus de 700 installations d’infrastructures critiques en Ukraine depuis le 24 février

Cité par The Kyiv Independent, le premier vice-ministre de l’Intérieur, Yevhen Yenin, a déclaré mardi qu’au moins 702 installations d’infrastructures critiques en Ukraine ont été touchées depuis le début de l’invasion. Ces installations comprennent des gazoducs, des sous-stations électriques et des ponts. Les attaques russes ont détruit plus de 35.000 objets en Ukraine, a-t-il ajouté.


07h47 : Un pont détruit à Donetsk




07h34 : Au moins 6.884 civils tués par la guerre de la Russie contre l’Ukraine

Selon l’agence des Nations unies pour les droits de l’Homme, la guerre de la Russie contre l’Ukraine a tué au moins 6.884 civils et en a blessé au moins 10.947 du 24 février au 26 décembre.

La plupart des victimes civiles enregistrées ont été causées par l’utilisation d’armes explosives ayant des effets sur une vaste zone, notamment des tirs d’artillerie lourde, des systèmes de roquettes à lancement multiple, des missiles et des frappes aériennes, rapporte The Kyiv Independent.



07h06 : On rembobine !

Si vous n’avez rien suivi de l’actualité d’hier sur l’Ukraine, retrouvez notre récap' du jour avec les principales infos à connaître :



Et pour les plus assidus, vous pouvez relire le live entier de la journée :



06h30 : A partir du 1er février, Moscou ne vendra plus son pétrole aux pays utilisant le prix plafond

Le bras de fer sur le pétrole continu entre le Kremlin et les Occidentaux. La Russie va interdire à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe. Le décret, signé mardi par Vladimir Poutine, est prévu pour une durée de cinq mois.

Le prix plafond avait été fixé début décembre à 60 dollars par baril par l’UE, le G7, et l’Australie ; et vise à priver Moscou de revenus importants pour financer son intervention militaire en Ukraine.

06h15 : L’aide de l’UE à Kiev

Sur Twitter, la présidente de la Commission européenne a tenu à mettre en avant l’aide humanitaire apportée par l’UE à l’Ukraine. Depuis le début de la guerre, celle-ci représente plus de 77 tonnes, allant des médicaments à de la nourriture, en passant par des véhicules de pompiers.




06h05 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner toutes les informations sur le conflit. Les fêtes de fin d’année n’ont pas entraîné une trêve sur le terrain. Les bombardements et les combats se poursuivent toujours. Depuis quelques jours, ceux-ci sont restés concentrés autour de Bakhmout dans la région de Donetsk et près de Svatove à Louhansk, selon le dernier rapport du ministère britannique de la Défense.