Guerre Hamas-Israël : Les 28 bébés prématurés de Gaza sont en sécurité en Egypte

RECAP' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient

20 Minutes avec AFP
Les bébés prématurés de l'hôpital Al-Shifa ont été évacués vers l'Egypte.
Les bébés prématurés de l'hôpital Al-Shifa ont été évacués vers l'Egypte. — UPI/Newscom/SIPA
  • La guerre entre Israël et le Hamas, entrée ce vendredi dans son 42e jour, a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • Ce lundi, le ministre de la Santé du Hamas a déclaré que douze personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un hôpital du Nord de Gaza. Selon le mouvement islamiste, le bilan est de 13.300 morts à Gaza depuis le 7 octobre.
  • Les vingt-huit bébés prématurés de l’hôpital al-Chifa de Gaza sont arrivés en Egypte ce lundi via le terminal de Rafah, ont indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et un média d’Etat égyptien.

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.

L’info du jour

Vingt-huit bébés prématurés, restés dans l’hôpital al-Chifa de Gaza après son évacuation samedi, sont arrivés en Egypte ce lundi, ont indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et un média d’Etat égyptien. « Les 28 nourrissons sont arrivés en Egypte et trois autres bébés continuent à recevoir des traitements à l’hôpital des Emirats » de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a précisé l’OMS. « Tous les bébés souffrent d’infections graves » et ont « besoin de soins médicaux », a ajouté l’organisation.

« Onze d’entre eux sont dans un état critique », avait-elle indiqué, dimanche, déplorant que « deux bébés prématurés sont morts avant que l’évacuation n’ait lieu ». Lors de leur évacuation d’Al-Chifa, « aucun des nourrissons [évacués] n’était accompagné de membre de sa famille car le ministère de la Santé ne dispose que d’informations limitées et n’est pas en capacité de trouver leurs proches dans l’immédiat », a encore déclaré l’OMS.

Le chiffre du jour

3. Le ministère français des Armées va livrer, par voie aérienne militaire, un premier lot d’aide en médicaments de près de trois tonnes à destination des forces armées libanaises a annoncé, ce lundi, le cabinet du ministre Sébastien Lecornu.

Le cabinet du ministre ajoute que ce « premier paquet » de dons « sera livré dès ce soir », au Liban, un pays frappé par une crise économique inédite et qui redoute une extension de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

La phrase du jour

Je crois »

Ce lundi, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a dit « croire » qu’un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Cette information, Joe Biden l’a lâchée en marge d’une cérémonie à la Maison-Blanche, lorsqu’un journaliste lui a lancé la question suivante : « Est-ce qu’un accord de libération des otages est proche ? ». Le président américain lui a simplement répondu « Je crois ».

La tendance du jour

Encore et toujours les hôpitaux. Au moins « 12 patients et leurs proches » ont été tués et « des dizaines blessés » dans une frappe israélienne sur l’hôpital indonésien, dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas. Selon lui, « Il y a environ 700 malades et soignants dans l’hôpital indonésien ».

Le gouvernement du Hamas a affirmé que des dizaines de chars et de blindés déployés aux abords de l’hôpital tiraient à la mitrailleuse et à l’artillerie sur l’établissement. Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu’Israël mène « une guerre contre les hôpitaux » de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus. De son côté, Israël accuse le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d’utiliser les civils qui s’y trouvent comme des « boucliers humains ».