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Yémen, la guerre oubliée

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Le port de Hodeïda sert de point d'entrée à 70% des importations du Yémen. C'est également le principal point d'entrée de l'aide humanitaire dans ce pays où des millions de personnes sont au bord de la famine.
Les forces yéménites pro-gouvernementales, soutenues par une coalition entre les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont sunnites. Le 13 juin 2018, elles arrivent dans le district d'Al-Durayhimi, à environ 9 kilomètres au sud de l'aéroport international de Hodeïda, une ville de 600 000 habitants. Elles lancent une offensive pour reprendre le port aux rebelles houthis.
Soutenus par l'Iran, les houthis sont chiites. Leurs partisans manifestent dans la capitale Sanaa, le 25 juin 2018, en soutien à leurs camarades engagés dans la bataille contre les forces de la coalition dans la ville de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen.  MOHAMMED HUWAIS/AFP

Soutenus par l'Iran, les houthis sont chiites. Leurs partisans manifestent dans la capitale Sanaa, le 25 juin 2018, en soutien à leurs camarades engagés dans la bataille contre les forces de la coalition dans la ville de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen. 

  • Le 27 juin 2018, la France organisait une conférence humanitaire sur la situation au Yémen aux ambitions réduites, les ONG dénonçant « l'ambiguïté » de Paris dans ce conflit, après le lancement d'une offensive militaire à Hodeïda par les forces pro-gouvernementales soutenues par les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Ce mercredi, le New York Times a mis en ligne un article accompagné de photos choc qui témoignent de la crise humanitaire au Yémen. La communauté internationale commence à prendre ses distances avec la coalition arabe. 20 Minutes revient sur cette guerre oubliée qui a fait plus de 10 000 morts depuis mars 2015.Une femme yéménite et son enfant, réfugiés des combats dans la ville de Hodeïda, sont assis dans une école réservée aux personnes déplacées, à Sanaa, le 23 juin 2018.Réalisation : Olivier JUSZCZAK
  • Carte de localisation de la ville portuaire de Hodeïda (Yémen) et avancée des forces gouvernementales qui ont repris le contrôle de l'aéroport, le 20 juin 2018. L'ouest du pays est la zone des principaux conflits.
  • Les forces yéménites pro-gouvernementales, soutenues par une coalition entre les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont sunnites. Le 13 juin 2018, elles arrivent dans le district d'Al-Durayhimi, à environ 9 kilomètres au sud de l'aéroport international de Hodeïda, une ville de 600 000 habitants. Elles lancent une offensive pour reprendre le port aux rebelles houthis.
  • Soutenus par l'Iran, les houthis sont chiites. Leurs partisans manifestent dans la capitale Sanaa, le 25 juin 2018, en soutien à leurs camarades engagés dans la bataille contre les forces de la coalition dans la ville de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen. 
  • Le port de Hodeïda sert de point d'entrée à 70% des importations du Yémen. C'est également le principal point d'entrée de l'aide humanitaire dans ce pays où des millions de personnes sont au bord de la famine.
  • Une femme réfugiée de Hodeïda réconforte son enfant dans un camp à Hajjah, au nord du Yémen, le 19 juin 2018. Depuis le 1er janvier, plus de 30 000 personnes ont été déplacées par les combats dans la province de Hodeïda.
  • Des Yéménites inspectent les dégâts causés par une frappe aérienne dirigée par l'Arabie saoudite sur un centre de traitement du choléra tenu par Médecins sans frontières (MSF) dans la région d'Abs, le 11 juin 2018. Le choléra a déjà fait plus de 2 000 morts en près d'un an au Yémen. 
  • Depuis que l'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé des opérations militaires en mars 2015, plus de 10 000 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils. Photo : Un médecin examine une petite fille sous-alimentée dans un hôpital de la province de Hajjah, au Yémen, le 1er octobre 2018.
Publié le 04 Novembre 2018
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