La fuite des habitants d'Alep-est

Ils seraient plus de 50.000 à fuir les quartiers est d'Alep où les raids du régime sont incessant depuis le 15 novembre 2016. Le coût humain est très élevé et malgré les demandes de trêve de l'ONU, la bataille continue.

Photo: Des syriens fuient la partie est d'Alep.

Réalisation: Charlotte Gonthier

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  Ils seraient plus de 50.000 à fuir les quartiers est d'Alep où les raids du régime sont incessant depuis le 15 novembre 2016. Le coût humain est très élevé et malgré les demandes de trêve de l'ONU, la bataille continue.

  Photo: Des syriens fuient la partie est d'Alep.

  Réalisation: Charlotte Gonthier

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  Plus de 300 civils, dont des dizaines d'enfants, ont été tués à Alep-Est depuis le 15 novembre, selon l'OSDH. Près d'une cinquantaine sont morts à Alep-Ouest par des tirs rebelles.

  Photo: Un entrepôt sert d'abri dans le quartier de Jibrin.

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  Malgré le coût humain, le régime, qui contrôle désormais 40% d'Alep-Est, est déterminé à reprendre la totalité d'Alep.

  photo: Une femme se protège du froid à l'aide d'une couverture.

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  Si les habitants fuient, c'est aussi que le régime a déployé des centaines de soldats d'élite à Alep-Est, en vue des batailles de rue dans les zones les plus peuplées, où selon l'OSDH, les combattants se mêlent aux habitants.

  Photo: Un jeune garçon qui a fui avec sa famille.

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  Ils ne sont pas complètement à l'abri puisque les rebelles envoient des roquettes sur la partie ouest de la ville.

  Photo: Une fillette avec son repas.

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  Le 1er décembre, la Russie a proposé la création de quatre couloirs humanitaires à Alep-Est pour évacuer blessés et civils et acheminer de l'aide.

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  De la nourriture et des biens de première urgence sont distribués à Duweirineh, un petit village à la sortie de la ville.

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  Les habitants d'Alep-Est «n'ont pas les moyens de survivre beaucoup plus longtemps», a averti mercredi le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien, en appelant les belligérants à éviter qu'Alep-Est ne devienne «un gigantesque cimetière».

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  En parallèle, plus de 200 organisations humanitaires ont signé un appel pour que l'Assemblée générale de l'ONU se saisisse du dossier syrien et remédie à la paralysie du Conseil de sécurité.

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  Une reprise de la totalité d'Alep représenterait la plus importante victoire du régime depuis le début de la guerre et renforcerait ses alliés russe, iranien et le Hezbollah libanais. Elle lui permettrait également de se lancer dans la conquête du reste des régions aux mains des rebelles qui se réduisent comme peau de chagrin.

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