Ballon « espion » : La Chine confirme la présence d’un de ses engins au-dessus de l’Amérique latine

espionnage Présenté comme un engin espion par les Américains, cet engin ayant « sérieusement dévié de sa trajectoire », « est de nature civile et utilisé pour des essais en vol » , ont expliqué les autorités chinoises

20 Minutes avec AFP
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Cette photo de Chase Doak prise le 1er février 2023 et publiée le 2 février montre un ballon espion chinois présumé dans le ciel de Billings, dans le Montana. Un autre ballon survole actuellement l'Amérique latine.
Cette photo de Chase Doak prise le 1er février 2023 et publiée le 2 février montre un ballon espion chinois présumé dans le ciel de Billings, dans le Montana. Un autre ballon survole actuellement l'Amérique latine. — AFP

Oui, un deuxième ballon espion chinois survole le continent américain. Lundi, Pékin a confirmé l’origine chinoise du ballon survolant actuellement l’Amérique latine, au même moment où les États-Unis se mobilisent pour récupérer les débris d’un engin similaire qu’ils ont abattu durant le week-end dans leur espace aérien.

Présenté comme un engin espion par les Américains, cet engin, qui a « sérieusement dévié de sa trajectoire », « est de nature civile et utilisé pour des essais en vol », ont expliqué les autorités chinoises. « Sous l’effet du climat et en raison de ses limitations en termes de manœuvrabilité, ce ballon a sérieusement dévié de sa trajectoire prévue et s’est égaré dans le ciel au-dessus de l’Amérique latine et des Caraïbes », a expliqué Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Un ballon détecté par les Américains

C’est le ministère américain de la Défense qui avait repéré ce vendredi ce deuxième « ballon de surveillance chinois », au-dessus de l’Amérique latine cette fois. L’armée de l’air colombienne a ensuite confirmé, durant le week-end, qu’un objet présentant « les caractéristiques d’un ballon » avait été détecté et « surveillé » jusqu’à ce qu’il quitte l’espace aérien national.



Ce ballon avait suscité le mécontentement des États-Unis, qui ont accusé la Chine d’une « violation inacceptable » de leur souveraineté. Ils ont notamment reporté un voyage prévu à Pékin par le secrétaire d’État Antony Blinken. Après avoir abattu l’engin au large des côtes de la Caroline du Sud, la marine américaine mène actuellement « des opérations de récupération, avec l’aide des garde-côtes américains pour sécuriser la zone et maintenir la sécurité publique ».