Les chars de l'armée libyenne, réduits au silence pendant la journée par les raids aériens de la coalition emmenée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, sont revenus à la faveur de l'obscurité près du principal hôpital de Misrata, une ville rebelle à 200 km à l'est de Tripoli, et ont bombardé le secteur, rapportent des habitants et des insurgés.
Snipers
Des tireurs embusqués pro-Kadhafi se trouvent également dans la ville, la troisième de Libye avec 300.000 habitants, et continuent de semer la terreur, ont déclaré des habitants. Un porte-parole des insurgés a déclaré que les snipers avaient tué 16 personnes, sans que ces informations soient vérifiables.
A Tripoli, une forte explosion a été signalée en pleine nuit par les habitants. «Nous venons d'entendre une autre explosion. On voit de la fumée. Il y a des gens sur les toits. Il semble que c'est dans un secteur militaire près de l'école d'ingéniérie» (dans le quartier de Tadjoura), a témoigné l'un d'entre eux. Un officier de l'armée américaine a déclaré que la coalition avait rempli son objectif d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus des régions côtières du pays et s'en prenait aux blindés des forces kadhafistes.