Oui, Naomi Campbell savait d'où venaient ses diamants, selon Mia Farrow et Carol White
JUSTICE Elle aurait parlé d'un «énorme diamant»...
Quand un procès dans un tribunal international tourne à la farce où se mêlent actrices, mannequins, dictateurs et gros diamants. Lundi, l’actrice Mia Farrow ainsi que l’ex-agent de Naomi Campbell, Carol White ont témoigné au tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à propos des diamants potentiellement offerts de Charles Taylor (ex-président libérien) à Naomi Campbell. Les deux femmes étaient présentes lors du dîner de charité organisé par Nelson Mandela, en 1997, le soir où la jeune femme a reçu les bijoux.
« Un énorme diamant » vs « deux ou trois pierres à l’aspect sale »
Naomi Campbell aurait rapporté l’histoire à ses deux amies au petit déjeuner le lendemain matin. «Elle nous a rejoins à table, mais avant même qu'elle ne se soit assise, elle nous a raconté. Elle a dit qu'elle avait été réveillée dans la nuit. Des hommes ont frappé à sa porte. Ils avaient été envoyés par Charles Taylor et ils lui avaient donné un énorme diamant», a raconté Mia Farrow, contredisant le top model, qui affirmait avoir reçu «deux ou trois pierres à l’aspect sale».
Naomi devait recevoir les diamants
D’après Carol White, Charles Taylor avait promis au mannequin de lui faire porter des diamants lors du dîner la veille. «Deux hommes sont arrivés au milieu de la nuit, ont sorti un papier miteux, l'ont donné à Naomi Campbell et ont dit: 'voici les diamants'. Elle me les a montrés, elle était assez déçue car ils n'étaient pas brillants». Cette dernière a également certifié que le président libérien de l’époque et le mannequin avaient «doucement flirté».
Naomi n’accuse pas Charles Taylor
«C'est Naomi Campbell qui a dit qu'ils venaient de Charles Taylor», a soutenu Mia Farrow. La chanteuse avait pour sa part, déclaré jeudi ne pas connaître la provenance des bijoux. Elle aurait tout d’abord refusé de témoigner, mais se serait présentée à la barre après avoir reçu une citation à comparaître devant le juge. «J'ai lu sur Internet que cet homme aurait tué des milliers de personnes, et je ne veux pas que ma famille soit en danger», avait-elle expliqué après sa déposition.