Australie : Les autorités redoutent de terribles feux de forêts avec la hausse des températures

ENVIRONNEMENT Plusieurs écoles ont renvoyé les enfants chez eux par mesure de précaution

20 Minutes avec agences
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Le port de Sydney (Australie) a été envahi par une épaisse fumée mi-septembre 2023 après des incendies déclarés volontairement afin de minimiser le risque de feux de forêts dans le pays.
Le port de Sydney (Australie) a été envahi par une épaisse fumée mi-septembre 2023 après des incendies déclarés volontairement afin de minimiser le risque de feux de forêts dans le pays. — Mark Baker/AP/SIPA

Des températures particulièrement élevées accompagnées d’un vent chaud ont été enregistrées ce mardi sur le littoral oriental de l’Australie. Le pays craint que cette vague de chaleur provoque des feux de forêts aussi dévastateurs qu’au cours de l’été 2019-2020.

Dans certaines parties de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, les températures ont atteint jusqu’à 34 °C, soit plus de 10 °C au-dessus de la moyenne pour un printemps austral. Dans une région côtière située à 500 km au sud de Sydney, les enfants de 21 écoles ont été renvoyés chez eux par précaution.

Le souvenir de l'« été noir » de 2019-2020

« Un risque d’incendies terribles est attendu cet après-midi dans la région en raison de vents forts », a déclaré ce mardi le service des pompiers ruraux de Nouvelle-Galles du Sud dans un communiqué. Mi-septembre, une fumée liée aux feux de forêts, allumés à titre préventif par les pompiers avant la saison des incendies qui s’annonce intense, a envahi le célèbre port de Sydney.

La vague de chaleur printanière qui balaie l’est de l’Australie fait suite à l’hiver le plus chaud jamais enregistré depuis le début des relevés en 1910. Les experts s’attendent à ce que la saison des feux soit la plus intense depuis « l’été noir » de 2019-2020, quand d’immenses feux hors de contrôle ont fait rage sur l’île. Depuis, les conditions ont été exceptionnellement humides, ce qui a contribué à faire pousser les arbres plus vite, augmentant ainsi la quantité de combustible potentiel pour alimenter les incendies.