Cet Indien a vidé un barrage entier pour récupérer son smartphone tombé dans l’eau

PAS MALIN Le fonctionnaire a assuré que son téléphone contenait des données gouvernementales sensibles

20 Minutes avec agence
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L'eau n'était pas utilisable selon l'homme, ce à quoi un politicien local a rétorqué qu'elle aurait pu servir à l'irrigation des terres durant une canicule. (Photo d'illustration)
L'eau n'était pas utilisable selon l'homme, ce à quoi un politicien local a rétorqué qu'elle aurait pu servir à l'irrigation des terres durant une canicule. (Photo d'illustration) — saslonch / Pixabay

Son comportement a indigné de nombreuses personnalités politiques locales. En Inde, un homme a pris une décision radicale après avoir fait tomber son smartphone dans l’eau du barrage de Kherkatta, dans l’État de Chhattisgarh, rapporte la BBC relayée par BFMTV.

L’appareil du fonctionnaire, d’une valeur de 1.200 dollars (plus de 1.100 euros), a chuté alors qu’il prenait un selfie sur le site. Après avoir tout tenté pour récupérer le téléphone, notamment en envoyant des plongeurs locaux, l’homme a finalement opté pour une solution extrême : vider entièrement le barrage.



Des millions de litres gaspillés bêtement

Le fonctionnaire a donc commandé une pompe à diesel qui a fonctionné pendant plusieurs jours afin de vidanger les millions de litres d’eau contenus dans le barrage. Pour justifier sa décision, l’Indien a assuré que son smartphone renfermait des données gouvernementales sensibles.

Evidemment, une fois récupéré, l’appareil s’est révélé inutilisable après avoir passé un trop long moment immergé. Face aux critiques qui ont ensuite fusé sur le gaspillage en eau et en énergie, le fonctionnaire a assuré que l’eau pompée venait de la section de débordement du barrage et qu’elle n’était « pas utilisable ».



Un argument qui n’a pas convaincu le vice-président national du parti d’opposition. « Quand les gens dépendent des camions-citernes pour s’approvisionner en eau pendant les étés torrides, [il] a vidé plusieurs millions de litres qui auraient pu être utilisés pour l’irrigation de 1.500 acres [600 hectares] de terres », a dénoncé le politicien.