Séisme en Turquie et en Syrie : Ces secouristes nordistes ont sauvé deux vies
Catastrophe Une équipe de pompiers nordistes du GSCF est partie prêter main-forte aux secouristes après le séisme meurtrier qui vient de frapper le sud-est de la Turquie
- Un séisme a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, provoquant la mort de plus de 11.700 personnes.
- Il s’agit du pire bilan que la Turquie ait connu depuis 1999, quand un séisme avait tué 17.000 personnes.
- Une équipe de secouristes du nord de la France est partie, dès lundi soir, prêter main-forte aux sauveteurs sur place.
Les hommes de Thierry Velu, le patron du GSCF, sont de toutes les catastrophes. Pompiers volontaires pour la plupart, ils se sont de nouveau engagés, bénévolement, pour aller sauver des vies autant que faire se peut sur un théâtre de catastrophe. Après les avoir accompagnés en Ukraine, dans un convoi d’aide humanitaire, 20 Minutes suit ces hommes de plus loin dans leur engagement auprès des victimes du séisme en Turquie. Une équipe de ces pompiers humanitaires nordistes s’est envolée depuis Le Touquet, lundi, et compte déjà deux sauvetages à son actif.
Ils ont affrété un avion spécial pour porter sur les lieux du séisme dix hommes et du matériel, notamment de détection sous les décombres. A peine arrivés à Islahiye, au sud de la Turquie, non loin de la frontière syrienne, ils se sont lancés dans la tâche difficile et titanesque de retrouver des survivants sous les monticules de gravats. Sans surprise, le bilan humain provisoire dépassant les 11.700 morts, les hommes de Thierry Velu ont majoritairement découvert des cadavres dans les décombres des immeubles effondrés.
Quatre heures pour extirper un survivant
Jusqu’à mardi dans la journée, lorsqu’ils ont capté des signes de vie dans un enchevêtrement de béton et de fer. « Nous avons mis quatre heures pour sortir de là un homme d’une cinquantaine d’années environ », explique à 20 Minutes le chef de mission, ajoutant néanmoins que la femme du rescapé, elle, a trouvé la mort. Une petite victoire dans un océan de drames que les nordistes ont renouvelé, avec les équipes de l’association de secouristes turque Akut, dans la nuit de mercredi à jeudi, en extirpant des décombres un autre homme, âgé de 75 ans.
« La mission ici va durer 7 ou 8 jours. Nous allons continuer les recherches », affirme le président du GSCF. Parallèlement, l’association entend récolter des dons, dans l’optique d’acheminer de l’aide sur place mais aussi de monter de nouvelles missions.