Séismes en Turquie et en Syrie : Près de 11.200 morts selon les derniers bilans

Catastrophe Au moins 8.574 personnes n’ont pas survécu au séisme côté turc, et plus de 2.662 victimes ont été comptées côté syrien

20 Minutes avec AFP
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Les sauveteurs s'activent dans la ville syrienne de Sarmada.
Les sauveteurs s'activent dans la ville syrienne de Sarmada. — Asaad Al Asaad

Le bilan s'alourdit d'heure en heure. Le séisme qui a secoué la Turquie et la Syrie lundi a fait plus de 11.200 morts, selon les derniers bilans officiels publiés mercredi. Le nombre de morts en Turquie atteint déjà 8.574, a annoncé le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est rendu dans la ville de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre, tandis que qu'en Syrie 2.662 corps ont été retirés des décombres.

Dans un froid glacial, les sauveteurs continuent de mener une course contre la montre pour tenter de porter secours aux rescapés du tremblement de terre d’une magnitude de 7,8, survenu lundi à l’aube et qui a secoué le sud-est de la Turquie et la Syrie voisine. Le mauvais temps complique la tâche des secours, et le ministre turc de l’Intérieur a averti mardi que les prochaines 48 heures seraient « cruciales » pour retrouver des survivants.

Des survivants se réfugient à l’aéroport

A Gaziantep, ville située tout près de l’épicentre du séisme, une habitante a déjà perdu l’espoir de retrouver vivante sa tante enfouie sous les décombres. « C’est trop tard. Maintenant nous attendons nos morts », a-t-elle confié. L’aide internationale a commencé à arriver en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le décompte des morts s’y établit pour le moment à plus de 9.500. Il s’agit d’ores et déjà du pire bilan que la Turquie ait connu depuis 1999, lorsque 17.000 personnes avaient péri, dont un millier à Istanbul.

Par peur de rentrer chez eux, des survivants ont trouvé refuge à l’aéroport turc de Gaziantep. « Maintenant, nos vies sont tellement marquées par l’incertitude. Comment vais-je m’occuper de ces enfants ? », s’interroge Zahide Sutcu, qui a fui son appartement avec ses deux jeunes enfants. Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé (OMS).