Nouvelle-Zélande : Après la démission de Jacinda Ardern, Chris Hipkins désigné prochain Premier ministre

remplaçant Il aura la lourde tâche de mener le parti travailliste aux prochaines élections générales du 14 octobre

20 Minutes avec AFP
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Chris Hipkins, qui avait coordonné la lutte contre la Covid-19, devrait prendre les rênes du parti travailliste dimanche.
Chris Hipkins, qui avait coordonné la lutte contre la Covid-19, devrait prendre les rênes du parti travailliste dimanche. — Nick Perry/AP/SIPA

A tout départ succède une arrivée. A ce petit jeu, on connaît le nom de celui qui remplacera bientôt Jacinda Ardern, Première ministre démissionnaire, à la tête de la Nouvelle-Zélande. Seul candidat à sa succession, Chris Hipkins, 44 ans, jusque-là en charge de la lutte contre le Covid-19, doit être formellement désigné dimanche par la direction du parti au pouvoir avant de devenir le 41e Premier ministre de son pays.

« Le caucus du Parti travailliste se réunira dimanche à 13 heures pour entériner la nomination et confirmer Chris Hipkins comme chef du parti », a déclaré Duncan Webb, un cadre du parti travailliste. Le nouveau chef du gouvernement sera chargé de conduire son parti aux élections générales du mois d’octobre, pour lesquelles il ne part pas favori, selon les sondages. « J’aime à penser que je suis quelqu’un de résolu et capable de faire avancer les choses », a-t-il dit à des journalistes devant le Parlement dans la capitale, Wellington, s’estimant à même de remporter le scrutin du 14 octobre.

Déjà des critiques dans l’opposition

Chris Hipkins est largement considéré comme un politicien aguerri, avec plus de 14 ans au Parlement. L’éditorialiste politique Josie Pagani l’a qualifié de « sensible, sympathique, dur et compétent ». De son côté, Christopher Luxon, chef de la principale formation d’opposition du pays, le Parti national (centre-droit), a félicité Chris Hipkins tout en considérant que « juste changer la tête du Parti travailliste n'(était) pas suffisant pour le peuple néo-zélandais ».



« La réalité est qu’il a été une pièce essentielle d’un gouvernement qui a échoué à faire quoi que ce soit », a-t-il dit. Sa nomination a également mis fin aux spéculations selon lesquelles la ministre de la Justice Kiri Allan aurait pu devenir la première Maorie à diriger la Nouvelle-Zélande. Cette dernière a félicité Chris Hipkins, estimant qu’il serait « un Premier ministre incroyablement fort ».