Guerre en Ukraine : Washington dénonce des « crimes de guerre systémiques » commis par la Russie
Conflit Retrouvez les informations sur le conflit du lundi 21 novembre 2022
L’ESSENTIEL
- Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs « délibérés et ciblés » contre la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, appelant à « arrêter cette folie ».
- La Russie et l’Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d’avoir bombardé cette centrale nucléaire occupée militairement par l’armée russe. Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s’y étaient rendus.
- Dans son discours quotidien, Volodymyr Zelensky a indiqué que près de 400 attaques russes avaient eu lieu dans l’est de l’Ukraine au cours de la seule journée de dimanche. Dans le sud du pays, à Kherson, que les troupes ukrainiennes ont récemment reconquise, les habitants étaient confrontés aux bombardements russes, après huit mois d’occupation.
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La Russie s’est livrée à des « crimes de guerre systémiques » partout où elle a déployé des troupes en Ukraine, a accusé lundi une haute responsable américaine, se disant confiante qu’à terme les responsables russes pourront en rendre compte devant la justice.
« Nous disposons de preuves qui s’accumulent démontrant que cette agression (l’invasion russe) s’est accompagnée de crimes de guerre systémiques commis dans toutes les régions où les forces russes ont été déployées », a déclaré à des journalistes Beth Van Schaack, diplomate chargée de la justice pénale internationale au département d’Etat, citant des exécutions sommaires, cas de torture ou de traitements inhumains ou encore le déplacement contraint de personnes et d’enfants.
Mykola Shevchuk, âgé de 83 ans, a fait don de toutes ses économies aux forces ukrainiennes, soit environ 10.000 dollars. « Il nous rapproche de la victoire », se félicite sur Twitter Anton Gerashchenko, conseiller officiel et ancien vice-ministre au ministère ukrainien de l’Intérieur qui salue un « héros ».
Ce chat a été brûlé après un bombardement russe sur Andriivka, une petite ville de l’oblast de Zaporojie, en avril dernier. Il est à présent totalement remis de ses blessures !
« Je pense qu’il n’y a pas de problème à utiliser des frappes nucléaires tactiques sur l’Allemagne si la guerre est déclarée », lance un éditorialiste à la télévision russe.
Vous n’avez pas suivi les dernières nouvelles sur le front de l’Ukraine ce lundi ? Chaque soir, 20 Minutes vous propose son point récap' sur la guerre. Entre salles de torture et postures défensives, pour tout savoir rapidement sur le 271e jour de la guerre, c’est ici :
Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont évoqué lundi, lors d’un entretien téléphonique, « l’absolue nécessité de préserver la sécurité et la sûreté » de la centrale nucléaire de Zaporojie, de nouveau bombardée ce week-end.
« J’étais avec le président Zelensky pour un appel urgent », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’un discours à Paris à la conférence internationale de soutien à la Moldavie, victime collatérale de l’invasion russe de l’Ukraine. Il a expliqué cet appel par « le contexte qui continue d’être très difficile », avec « les bombardements qu’a encore subis l’Ukraine, les menaces qui pèsent sur la centrale de Zaporojie ». Selon la présidence, il « a dit sa vive préoccupation » quant aux « nouveaux tirs contre la centrale » en Ukraine, que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.
Les dommages à l’infrastructure énergétique ukrainienne « ont déjà des effets dévastateurs sur le système de santé et sur la santé de la population », a souligné Hans Kluge, le directeur régional de l’OMS pour l’Europe. Selon lui, l’OMS a enregistré plus de 700 attaques contre des établissements de santé ukrainiens depuis le début de l’invasion russe en février, ce qui constitue selon lui « une violation manifeste » du droit international humanitaire.
Cela signifie que « des centaines d’hôpitaux et d’établissements de santé ne sont plus pleinement opérationnels », a-t-il déclaré. « Nous nous attendons à ce que deux à trois millions de personnes supplémentaires quittent leur maison à la recherche de chaleur et de sécurité ». « Elles seront confrontées à d’importants problèmes de santé, dont des infections respiratoires telles que le Covid-19, la pneumonie, la grippe et un risque grave de diphtérie et de rougeole dans une population sous-vaccinée », a ajouté Hans Kluge.
L’échec des négociations menées lundi à Bruxelles entre la Serbie et le Kosovo sur les plaques minéralogiques fait craindre une nouvelle crise régionale parmi les plus graves de ces dernières années. Après huit heures de discussions sous l’égide du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, les deux parties se sont séparées sans accord.
Au cœur du problème, le refus de la minorité serbe de reconnaître l’autorité du gouvernement kosovar sur l’ex-province serbe au moment où Pristina veut asseoir sa souveraineté sur l’ensemble du territoire.
Des dirigeants à travers l’Europe et le chef de l’Otan ont appelé les deux camps au compromis au moment où les Occidentaux, accaparés par la guerre menée par la Russie en Ukraine et ses conséquences économiques, veulent éviter toute nouvelle crise.
« L’armée du Luxembourg et le ministère de la Défense luxembourgeois soutiennent les forces armées de l’Ukraine en envoyant des véhicules à roues polyvalents à haute mobilité (HMMWV) supplémentaires », a annoncé le ministre de la Défense luxembourgeois, François Bausch sur Twitter.
En Allemagne, le chimiste BASF n’exclut pas de transférer hors d’Europe ses productions les plus « gourmandes en énergie ». En France, le verrier Duralex a reçu lundi un prêt d’urgence de l’Etat pour passer l’hiver : partout en Europe, l’industrie craint les délocalisations d’usines vers des pays où l’énergie coûte moins cher.
Face au risque de désindustrialisation qui pèse sur l’Europe, le président français Emmanuel Macron reçoit lundi soir à dîner de grands industriels européens pour les inciter à rester sur le vieux continent. Parmi les invités, des représentants de la European Round Table for Industry (ERT), qui revendique parmi ses adhérents une soixantaine de grandes entreprises du continent. Parmi eux, des dirigeants des groupes Engie, Orange, Ericsson, Unilever, AstraZeneca, Volvo, BMW, Air Liquide ou encore Solvay. Objectif : leur dire de rester en Europe et de choisir la France, malgré l’explosion des factures notamment dues à la guerre en Ukraine.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu lundi que l’hiver menacera la vie de millions d’Ukrainiens, après une série de frappes russes dévastatrices sur les infrastructures énergétiques du pays.
« Cet hiver mettra en danger la vie de millions de personnes en Ukraine », a déclaré aux journalistes Hans Kluge, le directeur régional de l’OMS pour l’Europe. « Pour faire simple, cet hiver sera une question de survie ».
En août, la Norvège a annoncé qu’elle aiderait l’Ukraine à augmenter ses réserves de gaz naturel avant l’arrivée de l’hiver. « Le gaz contribuera à soulager la grave situation humanitaire du pays », a déclaré le gouvernement, cité par The Kyiv Independent.
Plusieurs organisations d’aide aux migrants ont écrit lundi aux autorités pour demander la mise à disposition des places d’hébergement vacantes dans le centre d’accueil dédié aux Ukrainiens à Paris au bénéfice d’exilés sans-abri « d’autres nationalités », dans un courrier consulté par l’AFP.
Depuis fin août et la décélération de leur arrivée, les déplacés qui fuient la guerre en Ukraine sont pris en charge sur un site d’exposition du nord-est parisien, le Paris Event Center, qui a succédé au point d’accueil du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, plus spacieux.
« Nous avons appris que (…) de nouveau, chaque soir, des dizaines de lits - minimum 120 - sont inoccupés », ont relevé ces organisations dans leur courrier destiné au préfet de la région Ile-de-France Marc Guillaume et au préfet Joseph Zimet, qui pilote la cellule interministérielle de crise sur l’accueil des réfugiés ukrainiens.
L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, qui dénonce depuis des semaines un durcissement de ses conditions de détention, a indiqué lundi qu’il poursuivait en justice sa prison car il est privé de bottes d’hiver alors que la neige et le froid sont arrivés.
« Je porte plainte contre ma colonie pénitentiaire en exigeant qu’elle me fournisse des bottes d’hiver », a-t-il écrit dans un message transmis à ses avocats et publié sur ses réseaux sociaux. Selon Alexeï Navalny, emprisonné à 200 km de Moscou, cette privation « est un excellent exemple de la fourberie et de la sophistication du système de pressions » dans les prisons russes.
La délégation ukrainienne a été soutenue par les 30 pays membres. Auparavant, la Russie avait été reconnue comme un État terroriste par cinq pays de l’UE et par l’APCE, rapporte Nexta.
Le gouvernement allemand a proposé lundi à Varsovie de lui fournir un système de défense anti-aérien Patriot, après la chute meurtrière d’un missile en Pologne la semaine dernière.
« Nous avons proposé d’aider la Pologne à sécuriser son espace aérien avec nos (avions) Eurofighter et nos systèmes de défense aérienne Patriot », a déclaré la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, dans une interview au quotidien Rheinische Post.
Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin, a estimé que l’Ukraine était « en bien meilleure condition » que la Russie pour continuer à se battre durant l’hiver. « Nous avons fait beaucoup pour essayer de préparer les Ukrainiens à un combat en hiver et leur permettre de continuer à maintenir la pression sur nos adversaires », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse en Indonésie.
Un buste du poète et dramaturge russe Alexandre Pouchkine a été démantelé à Krementchouk, une ville située au nord-ouest de Zaporojie en Ukraine.
La centrale de Zaporojie, située dans le sud de l’Ukraine et occupée par l’armée russe, vit sous la menace constante d’une catastrophe nucléaire. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a fini par installer des experts sur place, a signalé « une bonne douzaine » de tirs ce week-end. Mais à quels risques pourrions-nous faire face ?
« L’impact direct [d’un missile] sur les réacteurs et les équipements adjacents, en particulier là où est entreposé le combustible usé, pourrait avoir de sérieuses conséquences », soulignait en septembre Rafael Grossi. Les six unités de conception soviétique de la centrale, la plus grande d’Europe, ont pour l’heure été épargnées. Elles sont protégées par « des enceintes de confinement plutôt robustes », explique le consultant Tariq Rauf, un ancien responsable de l’AIEA, « mais naturellement, elles n’ont pas été conçues pour résister à une guerre ».
L’autre risque est celui d’une coupure de courant prolongée. En temps normal, les systèmes de la centrale sont alimentés par quatre lignes de 750 kilovolts (kV), qui ont été endommagées à plusieurs reprises par des bombardements. En cas de défaillance de ce réseau, le courant peut être fourni par d’autres lignes via une centrale thermique voisine. Elles sont toutefois elles aussi régulièrement affectées. L’opérateur a déjà dû avoir recours temporairement à des groupes électrogènes. La centrale en dispose de 20 au total, avec des stocks de carburant leur permettant de fonctionner une quinzaine de jours avant qu’un ravitaillement ne s’impose.
Blanche-Neige n’est pas la seule à chanter pour attirer les oisillons, apparemment. Ce soldat ukrainien a fait ami-ami avec un… Papillon.
Selon le parquet ukrainien, les enquêteurs se sont rendus dans « quatre » immeubles, notamment des « centres de détention provisoire » d’avant-guerre, « où, lors de la prise de la ville, les occupants ont illégalement détenu des personnes et les ont brutalement torturées ».
« Des morceaux de matraques en caoutchouc, une batte en bois, un appareil utilisé par les occupants pour électrocuter les civils, une lampe à incandescence et des balles (…) ont été saisis », a ajouté la même source, dix jours après la reprise de Kherson par l’armée ukrainienne.
« Les travaux visant à établir les lieux des chambres de torture et de détention illégaux de personnes se poursuivent », a affirmé le parquet général ukrainien, précisant vouloir également « identifier toutes les victimes ».
La Russie a frappé des infrastructures civiles à Kherson le 21 novembre, blessant des civils, selon le chef adjoint du conseil de l'oblast de Kherson, Yurii Sobolevskyi. Il n'a pas fourni de détails, précise The Kyiv Independent.
Le Parquet ukrainien a annoncé lundi avoir découvert quatre « sites de torture » utilisés par les Russes à Kherson lors de leur occupation de cette ville du sud de l’Ukraine jusqu’à sa reprise par les troupes de Kiev le 11 novembre.
« À Kherson, les procureurs continuent d’établir les crimes de la Russie : des sites de torture ont été établis dans quatre bâtiments », a indiqué le Parquet ukrainien sur Telegram. Kiev a, depuis la libération de la ville, dénoncé à plusieurs reprises les « crimes de guerre » et les « atrocités » russes dans la région.
« Naturellement la Russie va rechercher elle-même ceux qui ont commis ce crime. Ils doivent être retrouvés et punis », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a ajouté que Moscou se tournera à cette fin vers des instances internationales, « si cela peut être utile ».
La Russie a accusé vendredi l’Ukraine d’avoir exécuté plus de dix de ses militaires qui avaient déposé les armes, sur la foi de vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
La Moldavie, petit pays de 2,6 millions d'habitants voisin de l'Ukraine, subit de plein fouet les conséquences de la guerre, en particulier sur le plan énergétique alors que la compagnie russe Gazprom a réduit de moitié ses exportations de gaz vers Chisinau. Paris accueille lundi une conférence internationale de soutien à la Moldavie avec l'objectif immédiat de lui apporter une aide d'urgence pour traverser l'hiver tout en accompagnant le pays sur la voie d'une adhésion à l'Union européenne (elle est candidate depuis fin juin). Le ministre moldave des Affaires étrangères, Nicu Popescu, a évalué à 1,1 milliard d'euros le besoin de financement supplémentaire pour couvrir les surcoûts énergétiques du pays cet hiver.
« Le groupe russe de défense des droits des prisonniers Gulagu Net rapporte qu'un condamné du nom de Viktor Anatolyevich Sevalnev a été tiré de son lit d'hôpital, où il était soigné pour des blessures de combat, pour être abattu après que l'unité qu'il commandait se soit retirée de la ligne de front », rapporte un auteur et chercheur indépendant en histoire militaire, cit » par Cédric Mas.
Grosses difficultés russes sur les différents fronts, selon le spécialiste Cédric Mas :
La Russie et l’Ukraine se rejettent la responsabilité des frappes sur la centrale nucléaire de Zaporojie. « Quelle raison aurait l’Ukraine de frapper sa propre centrale sur son territoire ? », indique sur BFM TV le député ukrainien Oleksiy Goncharenko. Vladimir Poutine utilise le « chantage nucléaire » contre tout le monde a assuré l’élu d’opposition.
« D’après nos informations, les obus n’ont pas conduit à une situation accidentelle sur les six réacteurs du site (…). Il n’y a pas de rejet radioactif, les conditions radiologiques sont normales », indique à France Info Karine Herviou, directrice adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) espère pouvoir faire un état des lieux ce lundi matin à la centrale nucléaire de Zaporojie après des tirs. Moscou et Kiev se rejettent mutuellement la responsabilité des bombardements.
« Les graves pénuries de munition et de personnel qualifié entravent les capacités offensives et défensives de la Russie », estime le ministère de la Défense britannique.
Le ministère de la Défense britannique continue d'analyser quotidiennement le conflit en Ukraine. « Les forces russes continuent de donner la priorité à la construction de positions défensives, occupées par des réservistes mobilisés mal entraînés », explique le Royaume-Uni.
Victime collatérale de la guerre en Ukraine, la Moldavie va être aidée par la communauté internationale. Une conférence se tient ce lundi à Paris. La Moldavie est confrontée à des coupures d’électricité liées aux frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Toutes les informations sont à retrouver dans cet article :
Malgré la libération de la ville de Kherson, qui était aux mains des Russes depuis huit mois, les combats continuent. L’armée russe, qui a battu retraite, continue à bombarder la ville.
« J’ai peur. Les bombes tombent maintenant toutes les heures », confie Serguei Goudym, l’ingénieur en chef du dépôt pétrolier, occupé à évaluer les dégâts infligés à ses installations.
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Pour sa part, l’agence nucléaire ukrainienne a accusé la Russie d’avoir bombardé la centrale. « Ce matin du 20 novembre 2022, à la suite de nombreux bombardements russes, au moins 12 frappes ont été enregistrées sur le site de la centrale nucléaire de Zaporojie », a déclaré Energoatom, accusant les Russes d'« organiser une fois de plus un chantage nucléaire et mettre le monde entier en danger ».
Pour le ministère russe de la Défense, « le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d’une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporojie ». Samedi et dimanche, les forces ukrainiennes ont tiré plus d’une vingtaine d'« obus de grand calibre » sur la centrale, affirme un communiqué du ministère.
Ces obus ont notamment explosé entre les blocs énergétiques numéro 4 et 5 et visé le toit d’un « bâtiment spécial » situé à proximité de ces blocs. Ce « bâtiment spécial » abrite un dépôt de combustible nucléaire, a précisé un responsable du producteur russe d’électricité nucléaire Rosenergoatom, Renat Kartchaa.
Malgré ces bombardements, « le niveau de radiations dans la zone de la centrale reste conforme à la norme », souligne le ministère russe de la Défense.
Au sujet de Zaporojie, « des explosions ont eu lieu sur le site de cette centrale nucléaire majeure, ce qui est complètement inacceptable », a déclaré dimanche Rafael Grossi, dans un entretien à BFMTV. « Qui que ce soit, cela doit s’arrêter immédiatement », a exhorté le chef de l’AIEA, en insistant : « Les gens qui font ça savent où ils frappent. C’est absolument délibéré, ciblé ».
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Sur le terrain, la situation de la centrale nucléaire de Zaporojie inquiète une nouvelle fois. La Russie et l’Ukraine se sont en effet à nouveau accusées mutuellement dimanche d’avoir bombardé le site occupé militairement par l’armée russe. Pour Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il faut tout faire pour « arrêter cette folie ».