Londres : Des cigarettes électroniques offertes aux femmes enceintes pour lutter contre le tabagisme

TABAGISME Cette campagne a été pensée comme un coup de pouce à la fois sanitaire et financier

20 Minutes avec agence
L'idée est de limiter l'impact du tabac sur la santé des futures mères et de leur bébé pendant la grossesse. (Illustration)
L'idée est de limiter l'impact du tabac sur la santé des futures mères et de leur bébé pendant la grossesse. (Illustration) — Pixabay

Les élus locaux britanniques veulent aider les futures mères à arrêter de fumer. Dans cette optique, le Lambeth London Borough Council, un conseil municipal du sud de Londres (Royaume-Uni), a ainsi décidé de tester une solution originale.

Les élus vont désormais offrir une cigarette électronique aux femmes enceintes de la localité, rapporte The Independant, relayé par Slate. L’objectif est d’encourager ces futures mères à arrêter le tabac, mais aussi de leur permettre d’économiser une importante somme d’argent, environ 2.300 euros (2.000 livres sterling).

Les foyers à faibles revenus particulièrement touchés

Un élu londonien a rappelé les risques sanitaires liés au tabagisme pendant la grossesse, qui ont largement motivé cette décision. De plus, selon le Lambeth London Borough Council, les femmes disposant de faibles revenus sont plus susceptibles de fumer quand elles sont enceintes. Or le quartier concerné recense des milliers de ménages vivant sous le seuil de pauvreté.

Les autorités locales ne veulent pas pour autant encourager la consommation de nicotine, encore moins pendant la grossesse. Mais elles voient cette initiative comme un coup de pouce, une alternative pour aider les futures mères à « arrêter définitivement le tabac » en passant d’abord à la cigarette électrique.



En septembre, une nouvelle étude menée par des chercheurs londoniens révélait que l’utilisation d’e-cigarettes serait moins nocive que les cigarettes classiques. « Les niveaux d’exposition aux substances cancérigènes et autres substances toxiques sont considérablement plus faibles chez les personnes qui vapotent que chez celles qui fument », selon une chercheuse. Mais les effets du vapotage à long terme ne sont pas tous connus à ce stade.