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Guerre en Ukraine : Moscou ne doit pas utiliser ses accusations de « bombe sale » comme « un prétexte » pour une « escalade », prévient l'Otan...
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L’ESSENTIEL
- Moscou accuse l’Ukraine de se préparer à utiliser une « bombe sale », des allégations rejetées par Kiev et Washington qui disent craindre un prétexte pour une escalade.
- Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s’est entretenu dimanche au téléphone avec ses homologues américain, français, britannique et turc du conflit. Ces échanges sont d’une intensité inédite en un seul jour pour Sergueï Choïgou depuis le début de l’offensive russe le 24 février.
- Les Ukrainiens ont une nouvelle fois subi dimanche des coupures d’électricité, conséquence des frappes russes répétées visant les infrastructures du pays. Selon Kiev, plus d’un million de foyers ukrainiens ont été privés d’électricité à la suite d’attaques depuis dix jours.
- Dans le Sud, les autorités prorusses de la région de Kherson, première ville importante à avoir été prise par les forces russes au début de leur offensive et qui a depuis été annexée, ont appelé samedi les civils à quitter « immédiatement » la capitale régionale, face à l’avancée des forces de Kiev.
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L’Otan rejette « les fausses allégations » de la Russie qui accuse l’Ukraine de préparer le recours à une « bombe sale », a déclaré lundi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, soulignant que Moscou ne devait pas utiliser ce « prétexte » pour une « escalade ».
« Les Alliés de l’Otan rejettent cette allégation. La Russie ne doit pas utiliser cela comme un prétexte à une escalade » du conflit en Ukraine, a tweeté Jens Stoltenberg, après s’être entretenu avec le chef du Pentagone Lloyd Austin et le ministre britannique de la Défense Ben Wallace.
L’armée ukrainienne a annoncé ce lundi avoir chassé les forces russes de quatre villages dans le nord-est du pays, où une contre-offensive lui avait déjà permis de reprendre des milliers de kilomètres carrés de territoire en septembre.
« Grâce à des opérations réussies, nos troupes ont repoussé l’ennemi hors des localités de Karmazynivka, Myasojarivka et Nevské dans la région de Lougansk et de Novosadové dans la région de Donetsk », des localités situées à proximité les unes des autres, a indiqué sur Facebook l’état-major ukrainien.
Le président de l’Union africaine Macky Sall a assuré lundi que l’Afrique n’était « pas contre l’Ukraine », pays « agressé », mais a expliqué le refus de nombreux pays africains de prendre parti dans la crise comme une réaction à l’indifférence internationale face aux agressions visant le continent.
« L’Afrique n’est pas contre l’Ukraine, il ne faut pas qu’on ait l’impression que les Africains sont insensibles à la situation de l’Ukraine. Ce n’est pas ça du tout », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais lors de la 8 édition du Forum international de Dakar, conférence de dirigeants et d’experts sur la sécurité en Afrique.
« Mais les Africains disent qu’au même moment où l’Ukraine est en guerre, est envahie, est agressée, l’Afrique est en permanence agressée par le terrorisme », a-t-il dit. Il a aussi cité l’absence de solidarité internationale face à la crise économique qui éprouve le continent et face aux maladies. « Nous sommes en 2022, nous ne sommes plus pendant l’ère coloniale. Nous sommes en 2022, donc les pays, même s’ils sont pauvres, sont d’égale dignité. Il faut qu’on traite leurs problèmes avec le même respect », a-t-il renchéri.
Les Etats-Unis n’ont « toujours aucune indication » que la Russie ait décidé de faire usage d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques, a déclaré lundi un haut responsable militaire américain, au moment où l’Ukraine et ses alliés craignent une escalade de Moscou.
« Nous n’avons toujours aucune indication que les Russes aient pris la décision de faire usage d’armes nucléaires », a déclaré ce haut responsable ayant requis l’anonymat. « Aucune information qui indique qu’ils aient pris la décision d’employer des armes nucléaires, biologiques, chimiques sur le champ de bataille », a-t-il ajouté.
« Les voix des mobilisés et de leur familles sont aujourd’hui très audibles dans l’espace public », note Anna Colin-Lebedev qui précise que « nous n'avons pas eu un tel volume (et une telle richesse) de prise de paroles politiques depuis un moment en Russie ». Pour découvrir ce thread de la chercheuse spécialiste des régimes post-soviétiques, c'est ici :
Le chef de l’état-major russe Valéri Guerassimov s’est entretenu lundi avec son homologue américain, le général Mark Milley, au sujet de la « bombe sale » que l’armée ukrainienne souhaiterait utiliser, une affirmation que Moscou brandit et qui est fermement rejetée par Kiev et ses alliés occidentaux.
C’est la première fois que les chefs de l’état-major russe et américaine échangent sur le conflit en Ukraine depuis le 19 mai. Plus tôt lundi, Valéri Guerassimov s’était entretenu avec son homologue britannique, l’amiral Tony Radakin, là aussi dans un rare échange entre les deux hommes.
Le ministre finlandais de la Défense a expliqué lundi que son pays étudiait « la nécessité et la possibilité » de « l’interdiction totale » des transactions immobilières russes, dans un contexte de tensions croissantes après l’invasion de l’Ukraine. « La Finlande doit s’occuper de sa propre sécurité en toutes circonstances », a affirmé le ministre de la Défense Antti Kaikkonen.
Mais « la nécessité de poursuivre les travaux a également été identifiée » et le ministère étudie si une interdiction totale des achats immobiliers par les ressortissants et les entreprises russes est nécessaire. La Première ministre Sanna Marin a déclaré dimanche à la chaîne publique Yle qu’elle était « prête à envisager » une interdiction totale et à « la soutenir si les autorités le jugent nécessaire ».
Le gouvernement finlandais avait déjà proposé la semaine dernière un projet de loi visant à restreindre les transactions immobilières pour les étrangers qui pourraient menacer la « sécurité nationale ».
La secrétaire d’Etat française Chrysoula Zacharopoulou a plaidé lundi devant de nombreux officiels africains pour la « solidarité » du continent avec les Européens face à l’offensive russe contre l’Ukraine. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a divisé les pays africains, ainsi que l’ont montré plusieurs votes aux Nations unies depuis février 2022.
Près de la moitié d’entre eux se sont encore abstenus ou n’ont pas pris part au vote le 12 octobre quand l’Assemblée générale de l’ONU a condamné l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens. L’offensive russe contre l’Ukraine représente une « menace existentielle pour la stabilité et l’intégrité de notre continent », a dit la secrétaire d’État française auprès du ministère des Affaires étrangères à l’ouverture du 8e Forum international de Dakar, conférence sur la sécurité et la paix en Afrique.
« Tous les Européens le vivent ainsi. C’est pourquoi nous exprimons une attente de solidarité à l’égard de l’Afrique », a-t-elle dit en présence du président sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, de deux autres chefs d’Etat africains et d’un certain nombre de ministres des Affaires étrangères.
L’Ukraine a accusé lundi la Russie de retarder délibérément plus de 165 navires destinés au transport de céréales en prolongeant les inspections menées conformément à un accord conclu sur ces livraisons cruciales pour de nombreux pays d’Afrique et d’Asie.
« Depuis le 14 octobre 2022, les inspecteurs russes assignés au Centre de coordination conjoint d’Istanbul prolongent significativement l’inspection des navires se dirigeant vers les ports ukrainiens pour recevoir des céréales ou qui ont déjà été chargés et qui sont en route pour leur destination finale », a déploré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué lundi la neutralité observée par Israël depuis l’invasion de son pays par la Russie, qui a permis selon lui une « alliance » entre Moscou et Téhéran avec notamment la livraison de drones iraniens à l’armée russe.
« Cette alliance n’aurait tout simplement pas existé si vos politiciens avaient pris une décision à l’époque. La décision que nous demandions », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une intervention lors d’une conférence organisée par le quotidien israélien Haaretz, en référence au soutien d’Israël face à la Russie, que Kiev a demandé à plusieurs reprises.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé lundi que la Russie avait commandé « environ 2.000 drones » iraniens pour appuyer sa campagne de bombardements en Ukraine, qui visent notamment des infrastructures électriques.
« Selon nos renseignements, la Russie a commandé environ 2.000 Shaheds iraniens », des drones kamikazes, a-t-il déclaré lors d’une conférence organisée par le quotidien israélien Haaretz.
Le nombre de touristes étrangers en Grèce a plus que doublé depuis le début de l'année malgré la guerre en Ukraine et l'inflation sans toutefois atteindre le record d'avant la pandémie, selon des statistiques publiées lundi. De janvier à la fin août, 19,12 millions d'étrangers sont partis à la découverte de l'Acropole ou des îles de la mer Egée, soit un bond de 121% par rapport à la même période de 2021, année encore plombée par des restrictions liées au Covid-19, a annoncé la Banque de Grèce.
Outre l'inflation qui grève le budget de nombreux ménages en Europe, le tourisme a notamment souffert des conséquences de la guerre en Ukraine avec une chute de 93% du nombre de touristes russes, très friands des plages de Crète ou de Corfou, sur les huit premiers mois de l'année.
Les Ukrainiens et les Occidentaux y voient la menace des préparatifs d'une attaque menée sous un faux drapeau, suspectant la Russie d'être prête à faire exploser elle-même une «bombe sale» pour justifier une escalade militaire, par exemple en employant une arme nucléaire tactique en représailles... Pour tout comprendre à la nouvelle obsession de Moscou, c'est ci-dessous :
En pleine guerre, l’Ukraine se prépare à choisir son artiste pour l’Eurovision. Vidbir, le concours de sélection, sera retransmis le 17 décembre, en direct d’un abri anti-aérien de Kiev, a annoncé ce lundi la chaîne publique ukrainienne Suspilne. Le diffuseur avait déjà fait savoir qu’il avait reçu 384 chansons soumises par 299 candidats et candidates. Les candidatures retenues devraient être révélées dans les prochains jours... Pour en savoir plus c'est avec Fabien Randanne ci-dessous :
Le terme de « bombe sale », aussi appelée « dispositif de dispersion radiologique » (DDR), désigne plus généralement tout engin détonant disséminant un ou plusieurs produits chimiquement ou biologiquement toxiques (NRBC - nucléaire, radiologique, biologique ou chimique). La « bombe sale » emploie un explosif conventionnel et a pour but principal de contaminer une zone géographique et les personnes qui s’y trouvent à la fois par des radiations directes et par l’ingestion ou l’inhalation de matériaux radioactifs.
« Une bombe sale n’est pas une "arme de destruction massive" mais une "arme de perturbation massive" qui vise principalement à contaminer et faire peur », résume la Commission de régulation nucléaire américaine (U.S NRC).
La Russie a affirmé lundi que l’Ukraine était entrée « dans la phase finale » de la fabrication de sa « bombe sale ». Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a indiqué avoir échangé avec le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafaël Grossi, à ce sujet. Il annonce avoir « officiellement invité l’AIEA à envoyer d’urgence des experts dans des installations pacifiques en Ukraine », ces structures où la Russie « prétend trompeusement » que l’Ukraine y développe une « bombe sale ».
Rafaël Grossi « a accepté. Contrairement à la Russie, l’Ukraine a toujours été et reste transparente. Nous n’avons rien à cacher », a-t-il affirmé. Le président Volodymyr Zelensky avait demandé pour sa part dimanche soir une réponse « aussi dure que possible » de la part de ses alliés occidentaux.
« Pour les Ukrainiens qui ont dû fuir les bombes. Pour ceux qui vivent à présent au milieu des décombres. L’UE et ses partenaires soutiendront la reconstruction de votre pays », affirme Ursula von der Leyen ce lundi. La présidente de la Commission européenne et le chancelier allemand Olaf Scholz vont rencontrer mardi les principaux experts de Recovery of Ukraine, annonce-t-elle.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l’UE, en pleines négociations en amont de la COP27. « Il faut une certaine flexibilité à court terme : certains pays augmentent à nouveau leur consommation de charbon et de gaz, c’est absolument temporaire et pour des raisons de sécurité énergétique », a plaidé la ministre espagnole de l’Energie Teresa Ribera à son arrivée au Luxembourg.
Les ministres de l’Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d’un mandat unique de l’UE pour la COP27, à l’heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d’infrastructures gazières (terminaux…), tout en recourant davantage au charbon.
La Russie a affirmé lundi que l’Ukraine était entrée « dans la phase finale » de la fabrication de sa « bombe sale », une affirmation que Moscou brandit depuis dimanche et qui est fermement rejetée par Kiev et ses alliés occidentaux. « Selon les informations dont nous disposons, deux organisations ukrainiennes ont des instructions spécifiques pour fabriquer la soi-disant « bombe sale ». Leur travail est entré dans la phase finale », a déclaré dans un communiqué le lieutenant-général Igor Kirillov, en charge au sein de l’armée russe des substances radioactives, des produits chimiques et biologiques.
Selon lui, « le but de cette provocation est d’accuser la Russie d’utiliser des armes de destruction massive en Ukraine et de lancer ainsi une puissante campagne antirusse dans le monde », a-t-il accusé, estimant que Kiev voulait notamment « intimider la population locale et augmenter le flux de réfugiés à travers l’Europe ».
L’économie britannique s’est encore détériorée en octobre d’après l’indicateur avancé PMI Flash Composite publié lundi, au plus bas depuis près de deux ans et signe supplémentaire que le Royaume-Uni se dirige vers la récession.
L’indice PMI Flash Composite de S & P Global et CIPS a reculé à 47,2 points en octobre contre 49,1 en septembre, un plus bas depuis janvier 2021, quand le Royaume-Uni était en plein confinement strict lié au Covid. Un indicateur sous les 50 points montre que l’activité se contracte.
« Le ralentissement économique s’est aggravé en octobre, le secteur des services enregistrant le plus fort décrochage de l’activité depuis janvier 2021 », remarquent S & P Global et CIPS dans un communiqué.
Le ministre roumain de la défense Vasile Dincu a annoncé sa démission lundi, après avoir essuyé des critiques pour avoir appelé à des discussions avec la Russie, seule solution selon lui pour mettre fin au conflit en Ukraine. « J’ai remis (…) ma démission », a-t-il écrit sur le réseau social Facebook, invoquant son « impossibilité de collaborer avec le président Klaus Iohannis, chef des Armées ».
En poste depuis novembre 2021, Vasile Dincu, 60 ans, avait provoqué un tollé en se démarquant de la ligne officielle sur l’Ukraine voisine. « La guerre va continuer (…) et la seule chance de paix pourrait être de négocier avec la Russie », avait lancé le 8 octobre à la télévision cet ancien Premier ministre, sociologue de formation.
Il s’était attiré une réprimande publique du président. « Seule l’Ukraine décidera de quand et comment elle négociera », avait réagi Klaus Iohannis. « C’est notre position officielle et certains dignitaires de notre pays devraient lire la presse plus souvent ».
L’Iran a rejeté lundi les allégations des Etats-Unis selon lesquelles des militaires iraniens étaient déployés en Crimée pour aider la Russie à mener des attaques de drones en Ukraine.
« Nous condamnons fermement ces allégations (…) qui visent à détourner l’attention de l’opinion publique sur le rôle destructif (des Etats-Unis) dans la guerre en Ukraine (…) en exportant massivement des armes et des équipements » vers Kiev, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, lors d’une conférence de presse à Téhéran.
Téhéran est accusé depuis plusieurs jours par les Occidentaux de fournir des drones kamikazes à la Russie, et la Maison-Blanche a affirmé jeudi que des militaires iraniens se trouvaient en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, pour aider les Russes au maniement de ces engins lancés contre des infrastructures énergétiques et des villes en Ukraine.
La pendule fissurée de la cuisine montre encore le moment où le premier missile russe a pulvérisé la cour d’un immeuble de l’ère soviétique faisant face au front sud ukrainien, à Mykolaïv, l’une des villes clefs dans la prochaine étape du conflit.
Le deuxième missile S.300 a explosé une minute plus tard, à 1h44 du matin. A ce moment-là, Guennadiï Gerulo était déjà tombé du lit, réalisant qu’une grande partie de son ancien mode de vie avait disparu. L’ingénieur a regardé par la fenêtre brisée de sa cuisine quelques heures plus tard et vu les frappes contre la ville portuaire de Mykolaïv comme le signe d’une victoire proche.
« Il est comme un amant jaloux », estime le quinquagénaire en parlant du président russe Vladimir Poutine. « Il dit que s’il ne peut pas avoir l’Ukraine, personne ne le peut. »
Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ne manifestent « aucune envie » de participer à une médiation dans les négociations de paix sur le conflit en Ukraine, a dénoncé lundi le Kremlin.
« En ce qui concerne messieurs Macron et Scholz, ces derniers temps, ils ne manifestent aucune envie d’être à l’écoute de la position de la partie russe et de participer à des efforts quelconques liés à la médiation », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le présentateur de la chaîne télévisée RT en Russie, Anton Krassovski, a été démis de ses fonctions pour avoir appelé ce week-end à « brûler » les enfants ukrainiens qui considéraient Moscou comme un occupant au temps de l’URSS. Il s’est depuis excusé sur les réseaux sociaux, se disant « vraiment gêné ». Avant d’ajouter : « Je m’excuse auprès de tous ceux qui ont été stupéfaits par cela » et qui ont trouvé ces propos « sauvages, impensables ».
Mais ce n’est pas la première fois qu’Anton Krassovski attaquait verbalement les Ukrainiens depuis le début de l’offensive russe chez son voisin en février. Fin mars, il avait dit dans une vidéo sur YouTube vouloir « détruire leur Constitution », assurant également que l’Ukraine « ne devrait pas exister ».
Un ancien chef de l’armée britannique estime que la Russie fait face à une « défaite inévitable » à Kherson avant une bataille attendue. Les habitants de la région occupée par la Russie ont été invités à fuir.
Interrogé par Sky News, le général Lord Dannett a affirmé que les troupes de Vladimir Poutine tentaient de sauver la face pour que leur défaite paraisse « moins chaotique ». « Les Russes essaient évidemment de transformer ce qui sera probablement une défaite inévitable en une sorte de retrait contrôlé », a-t-il déclaré.
Différends sur la politique énergétique, l’attitude vis-à-vis de la Russie, etc. : la guerre en Ukraine risque d’avoir des conséquences profondes sur l’Union européenne, au moment où le tandem franco-allemand, pourtant considéré un rouage essentiel, montre des signes de faiblesse. La situation actuelle est propice à « de nouveaux déséquilibres », constate Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.
L’Europe de l’ouest, cœur historique du projet européen, s’est laissée largement surprendre par l’invasion russe en Ukraine, ce qui lui vaut aujourd’hui de vives critiques en provenance d’Europe orientale, notamment de Pologne ou des États baltes qui figurent parmi les soutiens les plus inconditionnels de l’Ukraine au sein de l’UE.
« Il est vrai que les pays de l’est de l’Europe ont pris un certain poids depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, après avoir alerté leurs partenaires pendant des années contre le danger représenté par la Russie. Or ces préoccupations ont toujours été mal comprises par l’Europe de l’ouest, et notamment les Allemands et les Français », souligne Jean-Dominique Giuliani.
Un général iranien sanctionné par l’Union européenne pour avoir prétendument fourni des drones à la Russie a raillé l’UE en lui disant d’utiliser ses actifs gelés pour « acheter du charbon » pour se chauffer cet hiver, ont rapporté des médias locaux.
Le chef d’état-major des forces armées, le général de division Mohammad Bagheri, figure parmi les trois responsables militaires iraniens qui ont été inscrits jeudi sur la liste des personnes sanctionnées par l’UE et le Royaume-Uni.
Kiev et ses alliés occidentaux accusent Moscou d’utiliser des drones de fabrication iranienne dans des attaques contre l’Ukraine ces dernières semaines. Téhéran dément avoir fourni à Moscou des armes qui seraient utilisées dans sa guerre avec Kiev.
La Bourse de Paris évoluait en hausse de 0,40 % lundi matin, la baisse des taux d’intérêt ainsi que l’élan de Wall Street donnant du peps aux investisseurs avant une semaine chargée en résultats.
La cote parisienne avançait de 23,86 points à 6.059,25 points vers 09h40. Vendredi, elle avait perdu 0,85 %, ce qui ne l’avait pas empêché de progresser de 1,47 % sur la semaine, un troisième gain hebdomadaire. Une telle série n’était plus arrivée depuis le Net rebond entre juillet et la mi-août.
Vladimir Poutine a ordonné une mobilisation partielle en Russie, afin de renforcer ses troupes en Ukraine, il y a un mois. La chercheuse spécialiste des régimes post-soviétiques Anna Colin-Lebedev propose de faire un point sur la situation.
Russia Today est accusé d’incitation au génocide après qu’un présentateur a affirmé que les enfants ukrainiens qui critiquaient la Russie devraient être noyés dans une rivière ou brûlés.
Le présentateur Anton Krasovsky, qui a eu ces propos à la télévision, a été suspendu quelques heures après son intervention. La rédactrice en chef de Russia Today, Margarita Simonyan, a depuis estimé que les remarques « sauvages et dégoûtantes » de Krasovsky - un commentateur pro guerre qui a été sanctionné par l’Union européenne - étaient le résultat d’une « folie temporaire ».
Il y a une semaine, un avion militaire russe s’est écrasé à Ieïsk tuant plusieurs personnes. D’après le média Russian, le crash du bombardier a été provoqué par deux mouettes qui seraient entrées dans le moteur de l’appareil.
« Personne ne serait dupe » si Moscou faisait escalader le conflit en Ukraine en prenant prétexte de l’emploi par Kiev d’une « bombe sale » évoqué par le gouvernement russe, ont affirmé lundi Paris, Londres et Washington.
Dans une déclaration conjointe, les trois ministres des Affaires étrangères « rejettent les allégations, à l’évidence fausses, de la Russie selon lesquelles l’Ukraine se prépare à utiliser une bombe sale sur son propre territoire. Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade ».
« La Russie est susceptible d’utiliser un grand nombre de drones iraniens Shahed-136 afin de pénétrer les défenses aériennes ukrainiennes de plus en plus efficaces », assure dans son dernier point le ministère de la Défense britannique.
Pour en savoir plus sur ces drones, lisez notre article :
Hier soir, le président a pris la parole notamment sur la guerre en Ukraine depuis l’Italie, où il a rencontré la nouvelle Première ministre d’extrême droite, Georgia Meloni.
Si vous n’avez pas suivi le conflit la semaine dernière, retrouvez notre récap' en quatre infographies qui vous résume l’essentiel :
Et pour les plus courageux, vous pouvez retrouver notre live d’hier ici.
La Russie fait actuellement face à une vaste contre-offensive ukrainienne et dénonce une « augmentation considérable » des tirs ukrainiens sur plusieurs régions russes frontalières, dont celles de Belgorod et de Koursk.
Deux lignes de défense ont été construites dans la région de Koursk pour faire face à une éventuelle attaque des forces ukrainiennes, a annoncé dimanche le gouverneur de la région, Roman Starovoït. « Nous sommes prêts à faire face à toute atteinte à notre territoire », a-t-il assuré.
Le gouverneur de la région de Belgorod, où deux personnes ont été tuées samedi par des frappes ukrainiennes selon les autorités locales, a également annoncé le même jour le début de la construction d’une ligne de défense.
Les frappes de l’armée russe ont détruit dimanche dans le centre de l’Ukraine un dépôt avec 100.000 tonnes de carburant destiné à l’aviation ukrainienne, ainsi que plusieurs dépôts de munitions et un réservoir de pétrole avec du carburant diesel destiné aux véhicules militaires ukrainiens, a affirmé le ministère russe de la Défense.
Bonjour à toutes et à tous. En ce lundi 24 octobre, la rédaction de 20 Minutes est une nouvelle fois mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit. Sur le terrain, les Russes continuent de mettre la pression sur les Ukrainiens en multipliant les frappes sur le réseau électrique depuis une dizaine de jours. Alors que l’hiver approche, au moins un tiers des capacités électriques de l’Ukraine ont ainsi été détruites.