Guerre en Ukraine : Zelensky accuse la Russie de retarder « délibérément » les exportations de céréales ukrainiennes

live Toutes les informations sur le conflit en ce vendredi 21 octobre 2022

A.B., M.P., C.d.S
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Un bateau, chargé de produits agricoles ukrainiens prêt à quitter le port d'Odessa le 19 août 2022.
Un bateau, chargé de produits agricoles ukrainiens prêt à quitter le port d'Odessa le 19 août 2022. — Yulii Zozulia/Ukrinform/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’avoir miné un barrage hydroélectrique près de Kherson, dans le sud du pays, région qu’elle a commencé à évacuer face à l’avancée des troupes de Kiev. « La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe de grande ampleur dans le sud de l’Ukraine », a-t-il dénoncé à distance devant le Conseil de l’Union européenne jeudi.
  • Frappée dans ses infrastructures et confrontée aux forces russes au sud et à l’est, l’Ukraine s’est en outre alarmée jeudi de l’ouverture possible d’un nouveau front au nord, depuis la Biélorussie. « La menace de reprise de l’offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit, a déclaré Oleksiï Gromov, un responsable de l’état-major ukrainien. Cette fois, l’offensive pourrait être à l’ouest de la frontière biélorusse pour couper les principales voies d’approvisionnement en armes et équipements militaires » étrangers qui arrivent notamment via la Pologne.
  • Jeudi, les Etats membres de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un ensemble de sanctions contre l’Iran, accusé de fournir à la Russie des drones armés pour frapper l’Ukraine. « Les Etats membres de l’UE ont décidé de geler les avoirs de trois individus et d’une entité responsable de la livraison de drones », selon la présidence tchèque de l’UE.

A VOIR



C'est la fin de ce live !

Merci d'avoir suivi sur notre site les dernières informations sur la guerre en Ukraine. Retrouvez sur 20minutes.fr toutes les actualités sur le conflit.

19h51 : Zelensky se félicite des « bons résultats » de son armée dans la région de Kherson


Le président ukrainien s’est félicité vendredi des "bons résultats" de son armée face aux troupes russes dans la région de Kherson, dans le Sud du pays, où Kiev revendique avoir repris des dizaines de localités et récupéré des armes russes.

« Merci également aux soldats de la 60e brigade d’infanterie séparée, dont les unités affichent de bons résultats dans la région de Kherson », a indiqué Volodymyr Zelensky dans une vidéo, annonçant la capture de plus de 30 blindés, d’un millier de projectiles pour chars et de trois pièces d’artillerie.


19h25 : Zelensky accuse la Russie de retarder « délibérément » les exportations de céréales ukrainiennes

Le président ukrainien a accusé vendredi la Russie de retarder « délibérément » le passage des navires chargés de céréales ukrainiennes, un approvisionnement vital pour de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. « Plus de 150 navires sont dans une file d’attente pour remplir les obligations contractuelles d’approvisionnement de nos produits agricoles. Il s’agit d’une file d’attente artificielle, apparue uniquement parce que la Russie retarde délibérément le passage des navires », a-t-il précisé dans une vidéo, sans expliquer toutefois de quoi il accusait Moscou.

18h04 : La DGSI alerte sur la présence d’espions russes sur Le Bon Coin

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a alerté vendredi sur la présence d’espions russes sur les sites de petites annonces comme Le Bon Coin, où ils ciblent notamment des étudiants de grandes écoles ou jeunes actifs proposant des cours particuliers.

« L’espionnage, ce n’est malheureusement pas qu’au cinéma ! », prévient sur son site le service français du renseignement intérieur, en charge notamment de repérer les agents étrangers.

17h22 : 2.000 soldats ukrainiens seront formés en France, annonce Emmanuel Macron




17h18 : L’Ukraine réclame une mission d’observation internationale au barrage de Kakhovka

L’Ukraine a réclamé vendredi une mission d’observation internationale au barrage de Kakhovka, dans la région de Kherson (sud) occupée par les forces russes, que Kiev accuse Moscou d’avoir miné.

« Nous appelons l’ONU, l’UE et d’autres organisations à organiser une mission d’observation internationale de Kakhovka. Des experts internationaux doivent arriver immédiatement (sur le site), ainsi que le personnel ukrainien », a exhorté le Premier ministre, Denys Chmygal, lors d’une réunion du gouvernement.


17h02 : « Notre objectif est de passer l’hiver sans gaz russe », dit Emmanuel Macron




16h48 : Loukachenko dément que la Biélorussie se prépare à rejoindre la guerre en Ukraine

« Nous n’allons nulle part. Pas de guerre pour l’instant. Nous n’en avons pas besoin », a déclaré le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko, cité par le média contrôlé par l’État Belta, rapporte The Kyiv Independent.





16h21 : Le chef du Pentagone exhorte au « maintien » de la communication avec Moscou

Le chef du Pentagone Lloyd Austin a souligné vendredi « l’importance du maintien de canaux de communication » dans le contexte de la guerre en Ukraine lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Choïgou, selon le ministère américain de la Défense.

Le Pentagone n’a pas donné d’autres détails sur leur conversation, mais le ministère russe avait précisé plus tôt que les deux hommes avaient évoqué « plusieurs questions d’actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine ».





16h02 : Un journaliste tué, 10 autres blessés dans une frappe à Kherson, selon un responsable russe

Un responsable russe a affirmé vendredi qu’un journaliste avait été tué et dix autres blessés lors d’une frappe nocturne sur un pont de la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, où des évacuations sont en cours face à l’avancée des troupes ukrainiennes.

« Parmi les journalistes, il y a dix blessés et un tué », a déclaré sur la chaîne russe Rossiya-24 Alexandre Malkevitch, un responsable russe de la Chambre civique russe, une institution consultative. Plus tôt vendredi, les autorités d’occupation russe ont accusé Kiev, qui a aussitôt démenti, d’avoir tué quatre personnes lors d’un bombardement sur le pont Antonovski sur le fleuve Dniepr.


15h38 : L’Ukraine affirme avoir repris 88 localités aux forces russes dans la région de Kherson

L’Ukraine a affirmé vendredi avoir repris 88 localités aux forces russes dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, au moment où l’administration d’occupation prorusse évacue des milliers de civils face à cette poussée.

« Région de Kherson : 88 localités reprises », a indiqué sur Telegram un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko. Un précédent bilan, le 13 octobre dernier, faisait état de 75 villes et villages repris par Kiev.


15h28 : Le ministre russe de la Défense Choïgou évoque l’Ukraine avec son homologue américain Austin

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’est entretenu au téléphone vendredi avec son homologue américain, Lloyd Austin, a annoncé Moscou, la deuxième conversation entre les deux hommes depuis le début du conflit en Ukraine.

« Plusieurs questions d’actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine, ont été abordées » lors de cet échange, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.


15h19 : L’UE envisage une aide de 1,5 milliard d’euros par mois pour l’Ukraine

L’Union européenne projette de fournir une aide de 1,5 milliard d’euros par mois à l’Ukraine en 2023 pour soutenir ce pays en guerre, a annoncé vendredi  Ursula von der Leyen à l’issue d’un sommet des Vingt-Sept.

« Cela donnera donc un chiffre global de 18 milliards pour l’année prochaine (…), un flux de revenus prévisibles, stables et fiables », a déclaré la présidente de la Commission européenne lors d’une conférence de presse à Bruxelles. « Nous avons chargé les ministres des finances de développer le mécanisme approprié », a-t-elle précisé.


14h20 : Accusée d’avoir tué quatre personnes dans un bombardement, l’Ukraine dément

Le responsable adjoint en charge de l’occupation russe à Kherson, Kirill Stremoussov, a accusé vendredi les forces ukrainiennes d’avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski, enjambant le Dniepr, utilisé pour les évacuations face à l’avancée des forces ukrainiennes. L’armée ukrainienne a rapidement nié avoir visé des civils : « Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale », a affirmé une porte-parole, Natalia Goumeniouk.


14h04 : Les pays baltes veulent un tribunal spécial pour juger « les crimes d’agressions » de la Russie

A Bruxelles, les pays baltes ont réclamé ce vendredi la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les « crimes d’agression » de la Russie en Ukraine, reprenant ainsi une demande de Kiev, au second jour d’un sommet des Vingt-Sept.

13h30 : Sergueï Sourovikine, le visage impitoyable de « l’opération militaire spéciale » russe

Son portrait est à lire ci-dessous...







12h50 : La société militaire Wagner, créature du ministère russe de la Défense, selon un ex-mercenaire

Dans le Donbass en Ukraine, puis en Syrie, Alexandre Zlodeev a servi plusieurs années au sein du groupe Wagner. Pour l’ancien mercenaire, qui demande l’asile politique en France, cette société paramilitaire russe, créée en 2014, a dès le départ été voulue et équipée par les autorités russes. « J’étais présent au moment de la création de cette organisation », affirme Alexander Zlodeev, 53 ans, rencontré par l’AFP lundi au Centre d’accueil des demandeurs d’asile politique, sur le site de l’aéroport parisien Roissy-Charles de Gaulle.

Autorisé jeudi à entrer sur le territoire après être arrivé en France le 12 octobre, cet homme mince, aux yeux clairs et cheveux gris courts, se souvient d’être entré au sein du groupe Wagner entre 2014 et 2015, au moment du déclenchement du conflit dans le Donbass opposant les troupes loyalistes ukrainiennes aux forces séparatistes prorusses. À l’époque, il est, selon ses dires, l’un des organisateurs de la Marche russe, rassemblement annuel de groupuscules d’extrême droite ou monarchistes. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier la véracité de ses déclarations.

« On a reçu l’information selon laquelle dans le Donbass, dans la région de Lougansk, on tuait des Russes parce qu’ils parlaient russe. On est donc allé défendre les Russes. Là-bas, on nous a remarqués et on nous a proposé d’intégrer Wagner ». Il l’assure, toutefois, il n’a pas combattu : « je travaillais au quartier général, devant un ordinateur, dans un bureau en charge de l’administration des troupes », précise-t-il.


12h34 : Le point sur la situation sur le terrain au 240e jour de guerre




12h11 : Le Kremlin ne s’attend à « aucune sagesse politique » de la part du Royaume-Uni après la démission de Liz Truss

Le Kremlin a dit vendredi ne s’attendre à « aucune sagesse politique » de la part des dirigeants britanniques au lendemain de la démission de la Première ministre Liz Truss, restée en poste seulement 44 jours. « Il n’est pas nécessaire d’attendre une quelconque perspicacité ou sagesse politique de quiconque au sein de l’Occident collectif, y compris de la part de Grande-Bretagne », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que la succession de Liz Truss relevait d’une « affaire interne au Royaume-Uni ».

Pour tout comprendre à la démission de la Première ministre britannique, retrouvez notre article en trois questions :




11h55 : Le Kremlin condamne l’arrestation de deux Russes en Europe à la demande de Washington

Le Kremlin a fustigé vendredi l’arrestation de deux ressortissants russes en Italie et en Allemagne, à la demande de Washington qui les accuse d’avoir vendu illégalement des technologies américaines à des entreprises d’armements en Russie.

« Nous condamnons de telles arrestations de citoyens russes », a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, promettant de « tout faire » pour défendre les intéressés. L’un d’entre eux, Artiom Ouss, arrêté lundi à Milan, est le fils d’un haut responsable politique russe.


11h15 : Erdogan accepte de recevoir le Premier ministre suédois sur son adhésion à l’Otan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accepté vendredi de recevoir le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, qui s’était dit prêt la veille à se rendre « immédiatement » en Turquie pour obtenir un feu vert d’Ankara à l’adhésion de son pays à l’Otan.

« Le nouveau Premier ministre suédois a demandé à être reçu. J’ai dit à nos amis : "Donnez-lui rendez-vous afin qu’il vienne" », a déclaré le chef de l’Etat turc lors de son vol retour d’Azerbaïdjan, selon des propos rapportés vendredi par plusieurs médias turcs.


10h26 : La bataille de Kherson approche, les civils évacués : le point en une infographie


Carte localisant la ville de Kherson, que l'administration d'occupation russe s'apprête à évacuer devant l'avancée des troupes ukrainiennes.
Carte localisant la ville de Kherson, que l'administration d'occupation russe s'apprête à évacuer devant l'avancée des troupes ukrainiennes. - SABRINA BLANCHARD, VALENTIN RAKOVSKY


10h18 : Les Russes vont-ils batailler pour Kherson ou se replier ?

Des troupes russes massées dans la tête de pont de Kherson sur la rive occidentale du Dniepr, des Ukrainiens à la manoeuvre enhardis par leurs succès, des civils évacués… Kherson sera-t-elle le théâtre d’une grande bataille, ou les Russes tenteront-ils de repasser le fleuve pour éviter d’être encerclés ?

« C’est un point stratégique, de par sa position sur le Dniepr. Il a aussi une importance symbolique », explique Olga Chiriac, chercheuse sur l’Europe de l’Est et l’espace post-soviétique au Middle East Institute. « Kherson est la seule capitale d’oblast (région) conquise » et la plus belle prise russe depuis le début de l’invasion du 24 février, rappelle le capitaine de vaisseau en retraite Valentin Mateiu, ancien membre du renseignement militaire roumain.

Sur le papier, la ville a tout pour être un de ces lieux tragiques et décisifs où parfois se scellent les conflits, dans les décombres des cités transformées en tombeaux.


10h03 : Pour comprendre l'ampleur qu'a pris l'affaire sur les réseaux sociaux, déroulez ce fil très intéressant




09h45 : Deux réfugiées ukrainiennes portent plainte contre un restaurant qui a refusé de les servir à Paris

Deux réfugiées ukrainiennes affirment s’être vues refuser l’accès à un restaurant parisien, en raison de leur nationalité. Larissa et Melisa, mère et fille ukrainiennes, envisagent de porter plainte contre le patron du restaurant « Le Cosy », situé près de Montparnasse dans le 15e arrondissement. Pour en savoir plus, découvrez notre article :




09h11 : Des bombardements de Kiev sur des évacuations font quatre morts à Kherson, selon Moscou

Les autorités pro-russes de la région méridionale de Kherson en Ukraine ont accusé vendredi les forces de Kiev d’avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski reliant les rives Nord et Sud du fleuve Dniepr, utilisé pour des évacuations.

« Quatre personnes ont été tuées », a indiqué sur Telegram Kirill Stremooussov, le chef adjoint de l’occupation russe à Kherson. « La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense », a-t-il ajouté.


09h07 : Il revient du front avec des éclats d'obus dans les jambes, mais « sans regret »

De la ligne de front en Ukraine où il a tiré sur des Russes, Gleb Gunko, un jeune Biélorusse de 18 ans est revenu avec des éclats d'obus dans les jambes, des cauchemars qui n'en finissent pas, ainsi qu'un diagnostic de trouble de stress post-traumatique, mais sans aucun regret : «Je voulais rester mais le médecin a dit non (...) parce que j'étais mentalement agité... J'ai perdu beaucoup d'amis là-bas. Mon commandant aussi.»

«Avant la guerre, je pensais être en paix avec le fait que la mort est la mort et que tout le monde finit par mourir. Mais c'était trop», a-t-il confié à l'AFP qui l'a rencontré dans la ville polonaise de Grojec, où il a trouvé sa nouvelle maison.



Originaire de Minsk, ce jeune homme fait partie des nombreux Biélorusses qui, contrairement à leur dirigeant allié du Kremlin, ont choisi de se ranger du côté de l'Ukraine et de prendre les armes pour lutter pour la liberté. 

08h52 : On rembobine (bis)

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous avec notre récap' du 239e jour de guerre : 




08h52 : On rembobine

Ce jeudi, l’Ukraine restreint sa consommation d’énergie pour faire face à la destruction de ses infrastructures par l’armée russe. A l’approche de l’hiver, le président Zelensky appelle la population à se préparer à « tous les scénarios possibles »... et pour reprendre le fil de l'actu en Ukraine (si des fois vous vous étiez concentrés sur la démission de Liz Truss hier) c'est dans notre live ci-dessous : 





08h46 : Transformer le réseau électrique ukrainien en « champ de bataille »

Pour rappel, ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, s’exprimant à distance devant le Conseil européen, a accusé la Russie, mise en échec sur le front depuis septembre, de transformer le réseau électrique ukrainien en « champ de bataille » pour paralyser le pays à l’approche de l’hiver.

Il a appelé les pays européens à fournir à Kiev des défenses aériennes plus sophistiquées et à infliger à Moscou plus de sanctions économiques.

08h44 : Les Ukrainiens ne veulent pas rejoindre la Russie, selon Washington

L’instauration de la loi martiale par Vladimir Poutine dans les territoires annexés en Ukraine montre que les Ukrainiens ne voulaient pas rejoindre la Russie, contrairement aux affirmations du président russe, a affirmé jeudi le porte-parole de la diplomatie américaine.

« Le président Poutine a annexé ces régions en affirmant qu’il y avait des personnes au sein de ces régions qui cherchaient si désespérément à fuir l’Etat ukrainien qu’elles voulaient rejoindre la Russie, a déclaré Ned Price. A présent Poutine expose ce mensonge en instaurant la loi martiale. »

08h43 : Ce vendredi est le 240e de guerre entre l'Ukraine et la Russie
08h37 : Washington assure que les militaires iraniens sont présents en Crimée

L’aide militaire présumée de Téhéran à Moscou va, selon Washington, jusqu’à la présence de militaires iraniens en Crimée. Ces affirmations de la Maison-Blanche rehaussent d’un cran encore les accusations contre l’Iran, déjà sanctionné jeudi par les alliés occidentaux de l’Ukraine pour des livraisons de drones kamikazes que Moscou et Téhéran continuent de nier.

« Nous estimons que des militaires iraniens ont été sur le terrain en Crimée et ont aidé la Russie dans ces opérations », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby, à propos des attaques au drone kamikaze sur les villes et les infrastructures ukrainiennes ces derniers jours, et notamment sur Kiev.



08h34 : Kiev s’alarme de l’ouverture possible d’un nouveau depuis la Biélorussie

L’Ukraine, frappée dans ses infrastructures et confrontée aux forces russes au sud et à l’est, s’est alarmée jeudi de l’ouverture possible d’un nouveau front au Nord, depuis la Biélorussie. « La menace de reprise de l’offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit », a déclaré à la presse Oleksiï Gromov, un responsable de l’état-major ukrainien. Selon lui, « cette fois, l’offensive pourrait être à l’ouest de la frontière biélorusse pour couper les principales voies d’approvisionnement en armes et équipements militaires » étrangers qui arrivent notamment via la Pologne.

Volodymyr Zelensky a souligné dans ce contexte devant le Conseil européen que la proposition ukrainienne de déploiement d’une mission internationale de surveillance à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie « devenait chaque jour plus pertinente ».

08h27 : Face à la Russie, la Finlande veut son nouveau rideau de fer

Plus de 30 ans après la fin de la Guerre froide, la Finlande prévoit d’ériger des dizaines de kilomètres de barrières et de barbelés à sa frontière avec la Russie, en conséquence de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. En pleine adhésion à l’Otan, la Première ministre Sanna Marin a annoncé cette semaine disposer d’un large soutien au Parlement pour installer de hautes clôtures métalliques sur 10 à 20 % de sa frontière de près de 1.300 kilomètres avec la Russie, un chantier à plusieurs centaines de millions d’euros.

Officiellement pour se protéger d’un scénario d’afflux migratoire, comme à la frontière entre la Biélurussie et l’Union européenne l’an dernier. « J’espère que le chantier pourra commencer aussi vite que possible », a déclaré Sanna Marin.

07h54 : Joe Bien accuse le parti républicain de vouloir réduire son soutien à l’Ukraine

En campagne pour les élections de mi-mandat, le président américain Joe Biden a fustigé jeudi à Philadelphie les républicains, les accusant de vouloir, en cas de victoire en novembre, diminuer drastiquement le soutien financier américain à l’Ukraine. « Ces gens ne comprennent pas. Cela va au-delà de l’Ukraine. C’est l’Europe de l’Est. C’est l’OTAN », a poursuivi le dirigeant démocrate, ajoutant que les républicains n’avaient « aucune compréhension de la politique étrangère américaine ».

07h49 : L’Ukraine accuse la Russie de vouloir détruire un barrage près de Kherson

Selon Volodymyr Zelensky, les forces russes « ont miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka », une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine. Si le barrage explose, « plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d’inondation rapide », s’est-il alarmé. « Cela pourrait détruire l’approvisionnement en eau d’une grande partie du sud de l’Ukraine », et affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporojie, qui puise son eau dans ce lac artificiel de 18 millions de mètres cubes, a-t-il ajouté.

07h45 : Bienvenue sur ce nouveau live

Bonjour à toutes et à tous. La rédaction de 20 Minutes est comme chaque jour mobilisée pour vous donner toutes les informations sur le conflit en Ukraine. Alors que l’UE a adopté un ensemble de sanction contre l’Iran accusé de fournir à la Russie des drones armés, sur le terrain, les forces russes auraient « miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka », une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine, selon le président Zelenski.