Guerre en Ukraine : Macron demande à Zelensky de préserver la sûreté des installations nucléaires, contre-offensive ukrainienne dans le sud

RECAP' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

T.C.
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky le 16 juin dernier à Kiev en Ukraine
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky le 16 juin dernier à Kiev en Ukraine — SERGEI SUPINSKY / AFP
  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce lundi, Emmanuel Macron s'est entretenu avec son homologue ukrainien pour lui « rappeller l'impérieuse nécessité de préserver la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, qui ne peut passer que par un retrait des forces russes», a indiqué la présidence.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Le président français Emmanuel Macron s’est entrenu au téléphone ce lundi son homologue ukrainien. Il a réaffirmé à Volodymyr Zelensky « l’impérieuse nécessité de préserver la sûreté » des installations nucléaires en Ukraine. Comme ils l’avaient fait au cours d’un échange le 16 août, les deux dirigeants ont fait le point sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporojie (sud), occupée par les forces russes, dont le dernier réacteur opérationnel a été débranché du réseau lundi.

Au cours de l’entretien, Emmanuel Macron a également « interrogé le président Zelensky sur ses besoins militaires, humanitaires et économiques », en réitérant « le plein soutien de la France pour que l’Ukraine soit restaurée dans ses droits les plus fondamentaux, à commencer par sa souveraineté, sa sécurité, et son intégrité territoriale », selon l’Elysée.

La phrase du jour

« Ce sont ces sanctions (…) qui ont amené à la situation que nous observons maintenant. »

Le Kremlin a assuré lundi que l'arrêt des livraisons de gaz russe vers l'Allemagne via le gazoduc stratégique Nord Stream était de la seule faute des Occidentaux, car leurs sanctions empêchent la maintenance des infrastructures gazières. « Les problèmes de pompage (de gaz) sont apparus à cause des sanctions des Etats occidentaux. Il n’y a aucune autre raison à ces problèmes », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Il s’exprimait quelques jours après l’arrêt complet de Nord Stream, pipeline crucial pour l’approvisionnement des Européens qui craignent une crise énergétique cet hiver.

Le chiffre du jour

500.000.000. La Commission européenne et l’Ukraine ont signé lundi un accord sur une aide de 500 millions d’euros qui sera consacrée au logement et à l’éducation des personnes déplacées ainsi qu’à l’agriculture de ce pays en guerre. Ce financement, annoncé par l’exécutif européen en marge d’une réunion du Conseil d’association UE-Ukraine auquel participe le Premier ministre Denys Chmygal, entre dans le cadre d’engagements pris au printemps.

La tendance du jour

Les Ukrainiens ont affirmé avoir détruit un dépôt de munitions ainsi qu’un pont flottant et avoir repris plusieurs localités au cours de leur contre-offensive dans le sud de l’Ukraine. Conséquence de cette contre-offensive : l’administration russe d’occupation de la région de Kherson a annoncé, lundi, suspendre les préparatifs du référendum d’annexion par la Russie de ce territoire.

« Nous étions préparés au vote, nous voulions organiser le référendum très bientôt, mais du fait des évènements du moment, je crois que nous allons faire une pause pour l’instant », a déclaré à l’antenne de la télévision publique russe Rossiïa-1 Kirill Stremooussov, numéro un de l’administration de l’occupation russe à Kherson.