Guerre en Ukraine : Deux experts s’installent dans la centrale nucléaire de Zaporojie et le G7 veut plafonner le pétrole russe
RECAP' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
- La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
- Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
- Ce vendredi, deux experts de l’ONU s’installent de façon permanente dans la centrale de Zaporojie, à la suite de la visite de l’AIEA. Kiev estime toutefois que cette inspection n’est pas allée suffisamment loin et réclame la démilitarisation du site.
Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) a fini son inspection de la centrale nucléaire de Zaporojie. Toutefois, l’instance de l'ONU compte « établir une présence continue ». Deux inspecteurs de l'AIEA doivent rester dans la centrale de façon permanente.
Si la Russie a salué une visite « très positive », le chef de l’Etat ukrainien a estimé, lui, que l’AIEA aurait dû aller plus loin. « La principale chose qui devrait se produire est la démilitarisation du territoire de la centrale. […] Et il est regrettable que nous n’ayons pas encore entendu les messages appropriés de l’AIEA », a lâché Volodymyr Zelensky. Le ministre de l’Energie ukrainien a estimé de son côté que la centrale devait impérativement « revenir sous le contrôle de l’Ukraine ».
La phrase du jour
La France sait ce qu’il faut faire pour gagner une guerre pour la liberté. »
C’est une phrase particulièrement flatteuse prononcée par le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, suite à un entretien au ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Le ministre ukrainien a remercié son homologue français pour ses « approches créatives » après que les deux hommes ont parlé de « nouvelles idées pour renforcer les capacités » de l'Ukraine dans cette guerre.
Le chiffre du jour
54,5 %. Il s’agit de la diminution des exportations de céréales de l’Ukraine pour la saison 2022-2023, d’après le ministère de l'Agriculture. Kiev exportera donc environ deux fois moins de blé en 2022 que l’an dernier, notamment en raison de la perte de terres au profit des forces russes.
La tendance du jour
L’énergie reste au centre des préoccupations mondiales. Le G7 va « urgemment » mettre en œuvre un plafonnement du prix du pétrole russe et encourage une « large coalition » de pays à y participer, d’après une déclaration publiée ce vendredi.
« Le plafond des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques et sera décidé par l’ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre », écrivent les sept pays dans la déclaration, assurant que les futurs prix seraient « communiqués publiquement de manière claire et transparente ». La Russie ne l’entend toutefois pas de cette oreille.
« Nous pouvons dire une chose avec certitude : l’adoption d’une telle décision conduirait à une déstabilisation significative des marchés du pétrole », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le vice-Premier ministre russe chargé des questions énergétiques, Alexandre Novak, a prévenu jeudi que la Russie ne vendrait plus de pétrole aux pays plafonnant les prix.