Guerre en Ukraine : Kiev a lancé une contre-offensive pour reprendre la ville occupée de Kherson

CONFLIT Revivez toutes les informations sur le conflit en ce lundi 29 août

F.P.
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Un soldat ukrainien
Un soldat ukrainien — SOPA Images/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi matin être en route vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, cible ces dernières semaines de frappes faisant craindre le risque d’un accident majeur.
  • Après quatre semaines de négociations infructueuses, les Etats-Unis dénonce « l’obstruction cynique » de la Russie qui a « seule » empêché l’adoption d’une déclaration commune à l’ONU sur le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
  • Sinopec, PetroChine, Cnooc… Les géants chinois pétroliers ont dégagé au premier semestre des bénéfices en forte hausse, galvanisés par la flambée des prix de l’énergie depuis l’invasion russe en Ukraine.

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20h20 : Un cadre de l’occupation russe, ancien député, tué par balles

Un ancien député ukrainien pro-Zelensky, Alexeï Kovalev, passé du côté des forces d’occupation russes dans la région de Kherson, a été tué par balles, ont indiqué lundi les enquêteurs russes.

« Le chef adjoint de l’administration militaire et civile de la région de Kherson, en charge des questions agricoles, Alexeï Kovalev, est mort après avoir été blessé par balles », a indiqué le Comité d’enquête russe sur son compte Telegram.

19H45 : Vous avez manqué les évenements de ce lundi ?

Pas de panique, tous les jours à 19h30, « 20 Minutes » vous résume les enjeux et l’avancée du conflit entre Kiev et Moscou.

 

19h10 : Un peu de tendresse...

 

17h51 : Nokia va finalement cesser ses activités en Russie

D'ici àla fin de l'année, la grande majorité des employés en Russie quitteront Nokia, et les bureaux de la société seront libérés.


 

17h14 : « Kherson est ukrainienne »

« Kherson est ukrainienne. Notre Kherson est debout », a lancé le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, sur Twitter.

Les troupes russes s’étaient emparées dès le début de l’invasion de l’Ukraine de Kherson, ville de 280.000 habitants située sur le Dniepr dans une région stratégique aux portes de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en mars 2014.

Depuis plusieurs semaines, les forces ukrainiennes disaient préparer une contre-offensive pour reprendre Kherson, mais n’avaient jusqu’à présent rapporté que la conquête de dizaines de villages.

16h57 : On se prépare au pire à côté de Zaporojie

A Zaporojie, près de la centrale nucléaire éponyme, occupée par les forces russes et cible de bombardements réguliers, les habitants se préparent au pire. Recevant leurs comprimés d’iode lundi, certains s’imaginent déjà voir les réacteurs exploser.

« Vous savez, on a connu l’accident de Tchernobyl, la menace était déjà très grande, mais on a survécu, Dieu merci. Aujourd’hui, la menace est totale, à 100 % », souffle Kateryna, une retraitée de 68 ans, qui souffre toujours de problèmes à la thyroïde après la catastrophe de 1986.

« C’est ma prédiction : six réacteurs au lieu d’un », dit-elle, en référence à la capacité de la centrale de Zaporojie, par rapport à l’unique réacteur accidenté lors de la catastrophe de Tchernobyl, qui est encore dans tous les esprits.

15h38 : L’Ukraine a lancé une contre-offensive pour reprendre la ville occupée de Kherson

Les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive dans le Sud, destinée à reprendre à repousser les troupes russes de l’autre côté du fleuve Dniepr et à reprendre la ville occupée de Kherson, ont annoncé lundi les autorités locales.

« Aujourd’hui, il y a eu de puissantes attaques d’artillerie sur les positions ennemies (…) sur l’ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C’est l’annonce de ce que nous attendions depuis le printemps : c’est le début de la fin de l’occupation de la région de Kherson », a annoncé à la télévision ukrainienne Serguiï Khlan, député local et conseiller du gouverneur régional.

15h09 : L'UE travaille à « une réforme structurelle du marché de l’électricité »

L’Union européenne prépare « une intervention d’urgence et une réforme structurelle du marché de l’électricité », dont le fonctionnement est très critiqué par une partie des Etats membres de l’UE face à l’envolée des prix, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

« La flambée des prix de l’électricité montre clairement les limites du fonctionnement actuel du marché. Celui-ci avait été conçu dans un contexte très différent », a-t-elle expliqué lors d’une conférence à Bled (Slovénie), avant une réunion d’urgence des ministres de l’Energie de l’UE organisée à Prague le 9 septembre.

14h56 : L’Espagne fait campagne pour devenir le « hub » énergétique de l’Europe

L’Espagne ambitionne de devenir le « hub » énergétique en Europe et fait campagne pour la construction d’un gazoduc à travers les Pyrénées, avec l’idée qu’il puisse servir à terme à exporter de l’hydrogène vert, présenté comme l’énergie du futur dont Madrid veut être l’un des champions.

La crise énergétique que traverse l’UE s’annonce comme le thème principal des discussions qu’auront mardi à Meseberg (nord de Berlin) le chancelier Olaf Scholz et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez qui espère que l’appui de l’Allemagne permettra de vaincre les réticences de la France à la construction de cette infrastructure.

14h32 : L’UE tiendra des négociations d’urgence sur l’énergie le 9 septembre

Les ministres de l’Energie de l’UE tiendront des discussions d’urgence le 9 septembre, a déclaré lundi le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Jozef Sikela, alors que les prix s’envolent en Europe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

« Je convoque une réunion extraordinaire du Conseil de l’énergie. Nous nous réunirons à Bruxelles le 9 septembre. Nous devons réparer le marché de l’énergie. La solution au niveau de l’UE est de loin la meilleure que nous ayons », a-t-il déclaré sur Twitter.


 

14h : Les ministres de la Défense américaine et des alliés se réuniront en Allemagne le 8 septembre prochain

Le secrétaire américain à la Défense accueillera le 8 septembre en Allemagne ses homologues des pays alliés pour organiser le soutien des capacités militaires ukrainiennes face à la Russie, a annoncé lundi le commandement des forces aériennes américaines en Europe.

Lloyd Austin « a de nouveau invité les ministres de la Défense et les hauts responsables militaires du monde entier à discuter de la crise actuelle en Ukraine et de divers problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les alliés et partenaires des États-Unis », indique un communiqué de la Défense américaine.

13h45 : Le bilan des pertes russes

 

13h22 : L’UE étudie une suspension des facilités de visas avec la Russie ​

L’UE étudie une suspension totale de son accord de 2007 avec Moscou prévoyant des facilités de délivrance de visas de court séjour pour certaines catégories de ressortissants russes, a indiqué lundi un diplomate européen, soulignant le caractère « symbolique » de la mesure.

Les ministres européens des Affaires étrangères, qui doivent se réunir mardi et mercredi à Prague, pourraient s’entendre pour mettre en œuvre d’ici octobre cette suspension que réclamait la Finlande, selon la même source, à défaut d’un accord sur des restrictions concernant les visas Schengen accordés à des Russes, sujet de divisions entre les Etats membres.

12h52 : Paris déplore le « blocage » de la Russie sur le désarmement nucléaire

Emmanuel Macron a « déploré » lundi « le blocage » de la Russie, qui « porte toute la responsabilité » de l’échec de l’adoption vendredi d’une déclaration commune à l’ONU sur le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

« Malgré d’intenses consultations, la conférence n’a pu aboutir à l’adoption d’un document final consensuel. Un seul Etat porte toute la responsabilité du blocage, la Russie, qui ne voulait pas voir la situation des installations nucléaires ukrainiennes qu’elle occupe évoquée par les Etats parties au TNP », a réagi l’Elysée dans un communiqué. « Le président de la République le déplore », a-t-il ajouté.

En revanche, le chef de l’Etat « se félicite que la France ait prononcé à cette occasion, au nom de 55 Etats et de l’Union européenne, une déclaration forte qui rappelle notre soutien aux autorités légitimes et souveraines de l’Ukraine et qui condamne l’attitude russe ».

12h34 : L’UE étudie une suspension totale de l’accord sur la facilité de visas avec la Russie

Les ministres européens des Affaires étrangères, qui doivent se réunir mardi et mercredi à Prague, vont étudier une suspension totale de l’accord de 2007 entre Moscou et l’UE prévoyant des facilités de délivrance de visas de court séjour aux ressortissants russes, a indiqué lundi à l’AFP un diplomate européen.

La République tchèque, qui occupe la présidence tournante de l’UE, espère un accord des Vingt-Sept pour mettre en oeuvre d’ici octobre cette suspension que réclamait la Finlande, selon la même source. Après l’invasion de l’Ukraine, l’UE avait suspendu cet accord pour certaines catégories liées au régime mais Kiev voudrait que les Européens ferment complètement la porte aux touristes russes.

12h19 : Le Kremlin appelle à faire « pression » sur l’Ukraine pour réduire la tension autour de Zaporojie

Le Kremlin a appelé lundi la communauté internationale à faire « pression » sur les forces ukrainiennes pour réduire la tension autour de la centrale de Zaporojie, que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bombarder.

« Tous les pays ont l’obligation de faire pression sur la partie ukrainienne pour qu’elle cesse de mettre en danger le continent européen en bombardant la centrale nucléaire de Zaporojie et les zones adjacentes », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Il a qualifié par ailleurs de « nécessaire » la mission d’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) attendue cette semaine.

12h05 : L’équipe de l’AIEA en mission à Zaporojie

 

11h30 : Olaf Sholz soutient la fin du droit de veto, plaide pour une « transition » vers le vote à la majorité

Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est « engagé » lundi à Prague à soutenir un élargissement de l’Union européenne à des pays des Balkans, l’Ukraine, la Moldavie ainsi que la Géorgie, imaginant une UE comprenant « 30 ou 36 membres ».

« Là où l’unanimité est aujourd’hui requise (au sein de l’UE), le risque qu’un seul pays empêche tous les autres d’avancer avec son veto augmente avec chaque nouvel Etat membre », a en outre fait valoir le chancelier allemand, « proposant de passer progressivement à la prise de décision à la majorité dans la politique étrangère commune, mais aussi dans d’autres domaines, comme la politique fiscale ».

11h25 : Olaf Scholz réaffirme soutenir le projet d’Emmanuel Macron d’une « Communauté politique européenne »

Olaf Scholz a réaffirmé lundi son soutien à la proposition du président français Emmanuel Macron de créer une « communauté politique européenne » qui permettrait « un échange régulier au niveau politique » entre dirigeants de l’UE et leurs « partenaires européens ».

Au sein de ce nouveau forum, « nous discuterions une ou deux fois par an des thèmes centraux qui concernent notre continent dans son ensemble : la sécurité, l’énergie, le climat ou la connectivité », a fait valoir le chancelier allemand dans un discours sur l’avenir de l’Europe prononcé à Prague.

11h24 : Le chancelier allemand dit « s’engager » à soutenir l’adhésion de pays des Balkans à l'UE
11h23 : Olaf Scholz veut que l’Allemagne prenne « une responsabilité particulière » dans l’aide militaire

Olaf Scholz a déclaré lundi souhaiter que l’Allemagne assume une « responsabilité particulière » pour aider l’Ukraine à renforcer ses systèmes d’artillerie et de défense aérienne, tout en promettant que Berlin maintiendrait son soutien à Kiev « aussi longtemps qu’il le faudra ».

Appelant les alliés à établir une « division du travail fiable et à long terme » concernant le soutien à l’Ukraine, le chancelier allemand a déclaré, lors d’un discours à Prague, qu’il pouvait « s’imaginer que l’Allemagne assumera une responsabilité particulière en termes de renforcement des capacités d’artillerie et de défense aérienne de l’Ukraine ».

11h14 : Des militaires de plusieurs pays étrangers arrivent en Russie pour des exercices conjoints

Des militaires de plusieurs pays étrangers ont commencé à arriver en Russie pour des exercices avec la participation de la Chine, dans un contexte de tensions entre les pays occidentaux, Moscou et Pékin, a annoncé lundi l’armée russe.

Ces manœuvres, baptisées Vostok-2022, se dérouleront du 1er au 7 septembre dans l’Extrême-Orient russe, en présence de militaires de plusieurs pays frontaliers ou alliés de la Russie, comme la Biélorussie, la Syrie, l’Inde, mais surtout la Chine.

Ces exercices s’inscrivent dans un contexte de vives tensions entre d’une part la Russie et les pays occidentaux, à cause du conflit en Ukraine, et d’autre part entre la Chine et les Etats-Unis, en raison des tensions autour de Taïwan.

11h02 : Les pertes militaires de la Russie

 

10h44 : La mission « la plus dure de l’histoire de l’AIEA »

La mission que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) entame vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie est « la plus dure de l’histoire » de l’organisation en raison des combats à proximité, a affirmé lundi le chef de la diplomatie ukrainienne.

« Cette mission sera la plus dure de l’histoire de l’AIEA en raison de l’activité de combat menée par la Russie sur le terrain mais aussi de la façon évidente dont la Russie essaie de légitimiser sa présence » sur place, a affirmé le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba lors d’un déplacement à Stockholm.

10h26 : Le G7 reste « profondément préoccupé »

Le G7 « reste profondément préoccupé par la menace sérieuse que le contrôle des installations nucléaires ukrainiennes par les forces armées russes fait peser sur la sûreté et la sécurité de ces installations », selon la déclaration.

« Ces actions augmentent considérablement le risque d’un accident ou d’un incident nucléaire et mettent en danger la population de l’Ukraine, des Etats voisins et de la communauté internationale », met en garde le G7, présidé cette année par l’Allemagne. « Le personnel de l’AIEA doit pouvoir accéder à toutes les installations nucléaires de l’Ukraine en temps voulu, en toute sécurité et en toute liberté », exige le G7.

10h12 : Le G7 exige le libre accès de l’AIEA à la centrale de Zaporojie

Les pays du G7, « profondément préoccupés » par les risques d’accident nucléaire dans la centrale ukrainienne de Zaporojie, ont demandé lundi la garantie de l’accès « en toute liberté » du personnel de l’AIEA à cette centrale.

« Nous soulignons que toute tentative de la Russie de déconnecter la centrale du réseau électrique ukrainien serait inacceptable », prévient en outre dans une déclaration le groupe des directeurs du G7 sur la non-prolifération, soulignant que la centrale nucléaire ne devait « pas être utilisée pour des activités militaires ou le stockage de matériel militaire ».

9h23 : Sergueï Shoigu mis à l’écart au sein de la direction russe

Dans son dernier point quotidien sur la situation en Ukraine, le ministère de la Défense britannique indique que « des médias russes indépendants ont récemment affirmé qu’en raison des problèmes auxquels la Russie est confrontée dans sa guerre contre l’Ukraine, le ministre russe de la défense, Sergueï Shoigu, est désormais mis à l’écart au sein de la direction russe, les commandants opérationnels informant directement le président Poutine du déroulement de la guerre. »

« Les officiers et les soldats russes ayant une expérience directe de la guerre se moquent probablement régulièrement de Shoigu pour son inefficacité et son manque d’écoute, alors que les progrès de la Russie sont au point mort. Shoigu a probablement longtemps lutté pour surmonter sa réputation de manque d’expérience militaire substantielle, puisqu’il a passé la majeure partie de sa carrière dans le secteur de la construction et au ministère des Situations d’urgence », ajoute-t-il.


 

7h52 : Les géants pétroliers chinois affichent des bénéfices records

Sinopec,  PetroChina,  Cnooc… Les géants chinois du pétrole ont dégagé au premier semestre des bénéfices en forte hausse, galvanisés par la flambée des prix de l’énergie depuis l’invasion russe en Ukraine.

Le groupe public Sinopec, premier raffineur d’Asie, a annoncé dimanche un bénéfice net de 43,53 milliards de yuans (6,37 milliards d’euros) entre janvier et juin, en hausse de 10,4 % sur un an.

L’entreprise a pourtant vu sur cette période ses ventes de produits pétroliers raffinés reculer de 9,8 % sur un an, en raison de la pandémie de Covid-19 et des confinements en Chine qui ont lourdement pesé sur la demande.

De son côté, PetroChina, entité cotée du géant pétrolier public CNPC, a réalisé au premier semestre un bénéfice net de 82,39 milliards de yuans (12,05 milliards d’euros), en hausse de 55,3 % sur un an.

7h40 : Washington fustige le « cynisme » de la Russie sur le désarmement nucléaire

Les Etats-Unis dénoncent « l’obstruction cynique » de la Russie qui a « seule » empêché l’adoption d’une déclaration commune à l’ONU sur le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Les 191 pays signataires du TNP, qui vise à empêcher la propagation des armes nucléaires, favoriser un désarmement complet et promouvoir la coopération pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, étaient réunis au siège des Nations unies à New York depuis le 1er août. La Russie a empêché l’adoption vendredi d’une déclaration commune, dénonçant dans le projet de texte final « certains paragraphes éhontément politiques ».

Pour Washington, ce refus russe vise un seul objectif : « bloquer des éléments de langage qui ne faisaient que reconnaître les risques radiologiques à la centrale nucléaire de Zaporijjia", pointe le porte-parole adjoint du département d’Etat américain, Vedant Patel.

 

7h31 : … La Finlande réduit déjà ses visas délivrés aux Russes

Frontalière de la Russie, la Finlande, qui traite quelque 1.000 demandes de visas par jour, a décidé de réduire à 10 % de ce volume le nombre de visas délivrés aux touristes russes dès le 1er septembre.

Depuis la fermeture de l’espace aérien européen en réaction à la guerre, les Russes sont de plus en plus nombreux à se rendre dans ce pays frontalier pour transiter vers d’autres Etats européens munis de visas Schengen de court séjour (90 jours par période de 180 jours).

Pour la Première ministre finlandaise, Sanna Marin, « il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen, faire du tourisme (…) pendant que la Russie tue des gens en Ukraine ».

7h30 : Interdire l'Europe aux touristes russes ? La question qui agite la rentrée dans l’UE

Interdire l'Europe aux touristes russes ou en limiter drastiquement l'accès pour les punir de la guerre en Ukraine: le débat agite la rentrée de l'UE, divisée sur cette sanction réclamée par Kiev.

Le sujet sera au menu des discussions de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères qui s'ouvre mardi à Prague, les pays les plus offensifs (Pays baltes, Pologne et Finlande) souhaitant une position commune des Vingt-Sept sur cette mesure, qui serait inédite dans l'histoire de l'UE.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à fermer leurs frontières aux Russes qui doivent «vivre dans leur propre monde jusqu'à ce qu'ils changent de philosophie». 

7h15 : Une équipe de l’AIEA en route vers la centrale nucléaire de Zaporojie

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi matin être en route vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, cible ces dernières semaines de frappes faisant craindre le risque d’un accident majeur.

Rafael Grossi réclamait depuis plusieurs mois de pouvoir se rendre sur les lieux.

La centrale, où sont situés six des quinze réacteurs ukrainiens, a été prise par les troupes russes début mars, peu après le lancement de l’invasion le 24 février, et se trouve près de la ligne de front dans le sud.

Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de procéder à des bombardements à proximité du complexe, près de la ville d’Energodar, sur le fleuve Dniepr, et de mettre ainsi le site en péril.


 

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