Guerre en Ukraine : Des médias proches du Kremlin lient la mort de Daria Douguina au bataillon Azov
CONFLIT Revivez avec nous les informations sur le conflit en ce lundi 22 août 2022
L’ESSENTIEL
- La fille d’un idéologue russe proche du Kremlin, Alexandre Douguine, a été tuée samedi soir dans l’explosion de sa voiture dans la région de Moscou.
- Une attaque au drone a visé samedi l’état-major de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, sans faire de blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée, en rejetant la responsabilité de l’attaque sur les forces ukrainiennes.
- La recrudescence des combats autour de la centrale nucléaire de Zaporojie fait resurgir le spectre d’une catastrophe pire que celle de Tchernobyl. Vendredi, la présidence française a affirmé que Vladimir Poutine avait accepté que les inspecteurs de l’AIEA y fassent une visite d’inspection.
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Des soldats ukrainiens du régiment Azov ayant été faits prisonniers par la Russie après la bataille de Marioupol et détenus avant d’être échangés ont assuré lundi avoir été passés à tabac au cours de leur captivité. « En captivité, j’ai vu comment nos gars ont été passés à tabac (…) ils nous ont déshabillés, nous ont forcés à nous baisser en étant nus. Si quelqu’un levait la tête, ils commençaient à le frapper immédiatement », a raconté lors d’une conférence de presse en ligne Denys Tcherpouko, qui répond au nom de guerre « Mango ».
« J’ai vu un soldat être emmené de notre cellule et deux jours plus tard, ils l’ont ramené. Il ne pouvait plus bouger, ses côtes et ses jambes étaient cassées. Je ne connais pas son sort », a poursuivi Denys Tcherpouko. Un autre ex-prisonnier, Vladislav Jaïvoronok, au nom de guerre « Wikipedia », a affirmé ne pas avoir été pleinement soigné de sa blessure reçue lors des combats à Marioupol, mais « simplement laissé en vie pour qu’on puisse vivre jusqu’au moment où on pourra être échangés ».
La Russie cherche à engager l’Ukraine dans de nouvelles négociations pour avoir le temps de restaurer ses capacités militaires et lancer une nouvelle offensive, a affirmé lundi un conseiller de la présidence ukrainienne.
Depuis des semaines, le Kremlin « cherche à convaincre l’Ukraine d’entrer en négociations » pour « geler le conflit tout en préservant le statu quo dans les territoires ukrainiens occupés », a affirmé Mikhaïlo Podoliak au sixième mois de la guerre lancée par Moscou. La Russie « transmet ses propositions via divers intermédiaires », a-t-il ajouté sans les nommer, alors que selon Kiev aucun contact politique avec la Russie n’existe actuellement.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba indique avoir discuté avec son homologue estonien, Urmas Reinsalu, du prochain train de sanctions de l’UE contre la Russie et de l’interdiction pour les touristes russes de se rendre en Europe. « Nous avons coordonné nos prochaines étapes communes vers cet objectif », précise Kuleba.
Sur le terrain en Ukraine, le ministère de la Défense russe a affirmé lundi que ses troupes avaient tué jusqu’à 100 soldats ukrainiens dans trois différentes localités de la région de Donetsk, 30 dans la région de Zaporojie, ainsi que 50 dans la région de Mykolaïv, dans l’Est de l’Ukraine.
La photo et des informations personnelles d'une Ukrainienne née en 1979, accusée par le FSB d'être responsable du meurtre de Douguina, ont été diffusées sur des sites d'informations russes. Plusieurs de ces sites, liés au Kremlin, la relient aux services de sécurité ukrainiens et au bataillon Azov, unité désignée terroriste par la Russie et dont elle ferait partie. L'Ukrainienne fait partie des personnes recherchées dans le pays, indique l'agence de presse russe Tass.
Petite séance mise au point pour le centre de commandement du 231e bataillon de défense territoriale, qui règle la mire grâce à un lapin.
Les Bourses européennes affichent des pertes autour de 2%, sous le poids des risques de récession liés au prix du gaz en Europe et dans l'attente d'une réunion annuelle des banquiers centraux en fin de semaine. Les indices fléchissaient de 2,26% à Francfort, de 1,84% à Paris, de 1,81% à Milan et de 0,45% à Londres dans l'après-midi.
Deux avions de l’armée américaine ont survolé lundi plusieurs pays en Europe du Sud-Est, une nouvelle démonstration de force pour souligner « l’engagement » des Etats-Unis aux côtés des membres de l’Otan sur fond de guerre en Ukraine, a annoncé le commandement américain. Lundi après-midi, les bombardiers du type B-52 Stratofortress basés au Royaume-Uni « effectueront des survols à basse altitude du Sud-Est de l’Europe », a expliqué l’armée dans un communiqué.
Les avions ont d’abord survolé Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, observés par plusieurs dizaines de passants. « J’espère que ce survol signifie un soutien et une certaine stabilité, une situation stable pour nous, membre de l’Otan, et pour nos voisins », a commenté Bojan Stojanovski, 36 ans. Les B-52 sont ensuite passés en Albanie voisine pour survoler à Tirana la place Skenderbeg. Après l’Albanie, les avions ont longé la côte du Monténégro avant de survoler finalement vers la ville croate Dubrovnik.
La Bulgarie, un des premiers pays victimes en avril de l’interruption des livraisons de gaz russe, s’est dite prête lundi à reprendre les négociations avec le géant Gazprom par crainte de pénurie cet hiver. Ce pays des Balkans, jusqu’alors très dépendant énergétiquement de Moscou, avait refusé de payer en roubles et multiplié les initiatives pour diversifier ses sources d’approvisionnement.
Mais le Premier ministre pro-européen Kiril Petkov a été renversé en juin par une motion de censure et le cabinet intérimaire mis en place dans la foulée a appelé à « davantage de modération » vis-à-vis de la Russie, dont la Bulgarie est historiquement proche. « Des négociations avec Gazprom Export pour reprendre les livraisons du contrat actuel », qui se termine fin décembre, « sont désormais inévitables », a déclaré le ministre de l’Energie Rossen Hristov lors d’une conférence de presse.
Andriy Melnyk quittera Berlin le 14 octobre. L’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne a été démis de ses fonctions le 9 juillet par Volodymyr Zelensky, soit « une semaine après avoir donné une interview dans laquelle il a défendu le leader nationaliste Stepan Bandera, qui a collaboré avec l’Allemagne nazie », indique le Kyiv Independant. Le journal note néanmoins que le diplomate a obtenu de Berlin davantage d’aide militaire que ce qui était prévu par le Bundestag.
Depuis six mois, les pompiers ukrainiens sont sur le pont jour et nuit, entre incendies à combattre et immeubles à dégager quand tombent les bombes russes. Heureusement, « même au milieu d’un travail acharné, il reste quelques minutes pour profiter de la vie. Les sauveteurs ukrainiens connaissent la valeur de tels moments », salue le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
« Un crime ignoble, cruel, a mis fin prématurément à la vie de Daria Douguina, une personne brillante et talentueuse dotée d’un cœur véritablement russe », a déclaré Vladimir Poutine dans un message de condoléances publié par le Kremlin et adressé aux proches de la jeune femme tuée samedi dans l’explosion de sa voiture. Journaliste et politologue née en 1992, Daria Douguina était la fille d’Alexandre Douguine, un idéologue et écrivain ultranationaliste promouvant une doctrine expansionniste et farouche partisan de l’offensive russe en Ukraine.
Mise en cause dès samedi par des médias russes estimant que la cible de l’attaque était en fait Alexandre Douguine, l’Ukraine avait démenti dimanche toute implication dans la mort de Douguina. « L’Ukraine n’a certainement rien à voir avec l’explosion (de samedi), parce que nous ne sommes pas un Etat criminel », avait déclaré un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.
L’Irlande a annoncé lundi la réouverture de son ambassade à Kiev, évacuée depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine fin février, rejoignant ainsi de nombreux pays occidentaux. Bien qu’appliquant les sanctions contre la Russie en tant que membre de l’UE, Dublin refuse de fournir des armes létales à Kiev, invoquant sa neutralité militaire, ce qui lui a valu des critiques de responsables ukrainiens.
« Alors que l’ambassade reprend ses activités sur le terrain à Kiev, la principale priorité de l’équipe sera de renouveler et de développer son réseau de contacts avec les responsables du gouvernement ukrainien afin de mieux les informer sur le soutien et l’assistance de l’Irlande », a expliqué le chef de la diplomatie Simon Coveney dans un communiqué.
Dans la foulée de l’annonce d’une possible mission militaire de l’UE en soutien à l’Ukraine, Josep Borrell a versé dans la pédagogie : non, l’UE ne va pas devenir cobelligérante. « L’Union européenne déploie des missions d’entraînement militaire auprès des armées des pays avec lesquels nous coopérons », a-t-il rappelé. « Nous le faisions au Mali il y a peu, nous venons de commencer à le faire au Mozambique et nous l’avons fait au Niger », a-t-il poursuivi, mentionnant aussi le Tchad, pour un total de « 17 missions (militaires) déployées à travers le monde ». Par ailleurs, d’autres pays fournissent déjà matériel et entraînement, comme le Royaume-Uni, dans le cadre de relations bilatérales avec l’Ukraine.
Les services de sécurité russes (FSB) ont accusé lundi les « services spéciaux » ukrainiens d’avoir tué la fille d’un idéologue réputé proche du Kremlin, morte dans l’explosion de sa voiture près de Moscou, ont rapporté les agences de presse russes.
Le « meurtre » de Daria Douguina, fille d’Alexandre Douguine, « a été préparé et commis par les services spéciaux ukrainiens », a déclaré le FSB dans un communiqué cité par les agences russes. Selon la même source, la personne ayant piégé la voiture de Daria Douguina s’est ensuite enfuie en Estonie.
Environ 9.000 soldats ukrainiens ont été tués en six mois d’invasion russe, a déclaré lundi le commandant en chef de l’armée ukrainienne Valery Zaloujny, cité par l’agence Interfax-Ukraine. « Près de 9.000 héros ont été tués », a déclaré le général Zaloujny lors d’un rassemblement public.
L’UE envisage d’organiser une mission « d’entraînement et d’assistance » à l’armée ukrainienne qui se déroulerait dans les pays voisins, a déclaré lundi le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell. La proposition sera discutée la semaine prochaine à Prague lors du Conseil des ministres de la Défense des pays membres de l’UE, a déclaré M. Borrell lors d’une conférence de presse à Santander (nord de l’Espagne). « J’espère qu’elle sera approuvée », a-t-il ajouté.
Lors d’une séance publique de questions-réponses ce week-end, le chancelier allemand Olaf Scholz a fait part de son opposition à un embargo sur le gaz russe. Il a brièvement été interrompu par deux militantes, qui se sont dévêtues à ses côtés pour poser seins nus avec une inscription « embargo du gaz, maintenant ». Elles ont rapidement été évacuées par la sécurité. L’Allemagne importe 60 % du gaz qu’elle consomme, soit 50.000 millions de m3 en 2020, de Russie. Olaf Scholz a rappelé que Berlin s’apprête à construire des terminaux de gaz naturel liquéfié pour diversifier ses approvisionnements.
La ville de Kiev a interdit les grands rassemblements jusqu’à jeudi, craignant des attaques à la roquette en marge du 31e anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine prévu mercredi, selon un document de l’administration militaire de la capitale. Cette décision intervient peu après les mises en garde de Zelensky contre des attaques encore plus graves. Le président ukrainien a déclaré que Moscou pourrait essayer « quelque chose de particulièrement moche » à l’approche de mercredi, qui marque également six mois depuis l’invasion de la Russie.
Malgré la proximité de la ligne de front, des mineurs ukrainiens continuent d’extraire du charbon. Le charbon représente encore près de 30 % du mix énergétique ukrainien.
Des responsables ukrainiens rapportent que la ville de Nikopol, proche de la centrale nucléaire de Zaporojie, a été pilonnée par l'artillerie russe cette nuit. Si aucune victime humaine n'est à déplorer, «deux maisons ont été détruites», et «un jardin d'enfants, des magasins, des pharmacies, des marchés, un tribunal et une gare routière» ont été endommagés, liste le gouverneur régional Valentyn Reznichenko.
Le député LR Eric Ciotti a estimé lundi qu’Emmanuel Macron devait « s’expliquer » après son discours de vendredi où il parlait de « payer le prix » face aux conséquences de la guerre en Ukraine. « Je ne comprends pas cette formule », a affirmé sur BFMTV et RMC Eric Ciotti, pour qui « ces propos sont extraordinairement inquiétants, anxiogènes ».
« Le président de la République doit s’expliquer : est-ce que c’est sur le terrain militaire s’il y aura engagement plus fort ? Je le conteste et ne souhaite pas qu’on aille dans cette direction car la France n’a pas à être cobelligérant de ce conflit », a-t-il ajouté.
Six mois après le début de la guerre, les traces de progrès vers la paix sont rares. Le mois dernier, l’ONU et la Turquie ont négocié un accord céréalier qui assouplit le blocus russe des ports ukrainiens de la mer Noire, permettant à Kiev de reprendre ses exportations de céréales, cruciales pour de nombreux pays. Vendredi, Antonio Guterres a visité le port d’Odessa pour observer en œuvre de cet accord, qui semble fonctionner.
Mais son voyage a été assombri par des inquiétudes grandissantes autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie. « Ce ne sera pas facile de trouver un chemin pour la paix à court terme, mais il faut persister, car la paix est le bien le plus important dans le monde », résume le secrétaire général de l’ONU.
Yeux bleus perçants, cheveux blonds plaqués en arrière et rasés sur le côté, Serguiï Jadan, qui vient de fêter ses 48 ans, personnalité incontournable de la culture ukrainienne, colle à son image de poète punk. Baptisé le « barde de l’est de l’Ukraine » par le magazine américain The New Yorker, l’écrivain est l’emblème d’une ville, Kharkiv, où il habite depuis qu’il y est arrivé dans les années 1990 pour étudier en provenance de son Donbass natal.
« Je suis impressionné par la capacité des Ukrainiens à défendre leur liberté, leur terre, leur territoire », déclare-t-il dans un entretien. « C’est ce qui me donne de la force et de la confiance ». « Quand je vois le nombre de gens partis se battre ou faisant du bénévolat, je me rends compte d’à quel point la société ukrainienne a du potentiel. Il y a une force énorme là-dedans », reprend l’écrivain, persuadé que son pays « est en train de vivre des transformations très profondes ». « Il est primordial de ne pas oublier l’Ukraine, de parler de l’Ukraine, car nous devons gagner cette guerre », lance-t-il.
Quelques données économiques en un coup d'oeil des conséquences de la guerre en Ukraine, avec une croissance mondiale en berne, une inflation proche des 10% dans les pays émergeants et un prix du gaz naturel actuellement au sommet.
Pour Marie Dumoulin, directrice du programme Europe élargie du think tank ECFR (European Council on Foreign Relations), « étant donné qu’il commence à y avoir une forme d’équilibre des forces entre les deux parties, on est parti pour un conflit qui risque d’être très long ». « On peut penser que cela va durer jusqu’en 2023 » au moins, selon elle, soulignant qu’un scrutin présidentiel est prévu dans les deux pays en 2024. « Est-ce que cela jouera et dans quel sens ? ».
Le yacht, Axioma, appartenait auparavant à l'homme d'affaires russe Dmitry Pumpyansky, qui n'aurait pas réussi à rembourser son prêt à la banque américaine JPMorgan Chase.
Les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont l’invasion de l’Ukraine il y a six mois, a bouleversé le monde de l’énergie. En première ligne, les Lettons n’ont déjà plus de gaz russe, depuis fin juillet, et savent à quoi s’en tenir pour les prochains mois. Comme la Lettonie, le robinet de gaz russe est déjà coupé pour la Bulgarie, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Pologne. Chez les autres, les flux vers l’Europe se tarissent : ils étaient en baisse d’environ 70 % en juillet sur un an, selon plusieurs experts.
Selon le ministère britannique de la Défense, des éléments d’une unité militaire de la République populaire de Louhansk refusent d’aller combattre dans l’oblast de Donetsk. La classification de la guerre par la Russie comme « opération militaire spéciale », qui limite les pouvoirs de coercition de l’État, contribue systématiquement à ces problèmes.
Six mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le conflit ne semble pas près de se terminer et s’enlise, selon des experts. Combats et frappes russes meurtrières se poursuivent au quotidien. La guerre peut-elle durer des années ? Quelles sont les capacités à faire face des deux pays ?
Les analystes ne voient aucune raison pour qu’il s’arrête. Pas de compromis ou de pourparlers de paix en vue non plus, au regard des positions extrêmement opposées.
Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a rapporté qu’une roquette a frappé le quartier Kyivsky de la ville, visant un objet d’infrastructure. Le bâtiment de deux étages a été détruit. Aucune victime n’a été signalée.
Six mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le conflit ne semble pas près de se terminer et s’enlise, selon des experts. Combats et frappes russes meurtrières se poursuivent au quotidien.
« On doit être préparés au fait que cela pourrait durer longtemps », dit un médecin militaire ukrainien, nom de guerre Doc, posté sur la ligne de front dans le sud de l’Ukraine. « Il y a beaucoup de larmes, beaucoup de sang. Vous pleurez dans votre cœur », ajoute cet homme de 40 ans, un prothésiste dentaire dans la vie civile. « L’histoire de plusieurs générations est en train d’être détruite ».
Dennis Rodman entend se rendre en Russie pour œuvrer à la libération de la joueuse de WNBA Brittney Griner, a révélé dimanche NBC News. Selon la chaîne, l’ex-star de la NBA a dit espérer s’envoler « cette semaine » pour la Russie afin d’aider la basketteuse, condamnée à neuf ans de prison par un tribunal russe pour trafic de cannabis.
« J’ai obtenu la permission d’aller en Russie pour aider cette fille », a déclaré Rodman à NBC. Cette initiative ne semble toutefois pas être du goût de la Maison-Blanche. Dans un communiqué, un haut responsable du gouvernement de Joe Biden s’est inquiété que « tout ce qui n’entre pas dans la poursuite de la négociation par le canal établi est susceptible de compliquer et d’entraver les efforts de libération ».
Les dirigeants américain, français, allemand et britannique ont appelé dimanche à la « retenue » autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d’Europe, occupée par l’armée russe.
Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ainsi que le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Boris Johnson, qui se sont entretenus au téléphone, ont aussi demandé l’envoi « rapide » sur place d’une mission des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Vendredi, la présidence française a affirmé que Vladimir Poutine avait accepté que les inspecteurs de l’AIEA fassent une visite d’inspection à la centrale.
L’Ukraine brille encore à Munich. Yaroslava Mahuchikh, vice-championne du monde à Eugene aux Etats-Unis, a été sacrée championne d’Europe du saut en hauteur dimanche.
Meilleure performeuse mondiale de l’année (2,03 m), l’Ukrainienne, championne du monde en salle à Belgrade en mars, s’est imposée en franchissant 1,95 m à la première tentative devant la Monténégrine Marija Vukovic, médaillée d’argent avec un saut passé à 1,95 au troisième essai et la Serbe Angelina Topic (1,93 m).
La championne olympique russe Mariya Lasitskene est par contre privée, comme tous ses compatriotes, de compétitions internationales depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. En ce lundi 22 août, les Occidentaux continuent d’exprimer leurs craintes au sujet de la centrale nucléaire de Zaporojie. Joe Biden, Boris Johnson, Emmanuel Macron et Olaf Scholz demandent notamment l’envoi « rapide » sur place d’une mission des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique.