Etats-Unis : Un étrange monument de granit détruit dans une explosion
SATANISME ?•Le monument a finalement été entièrement abattu « pour des raisons de sécurité »20 Minutes avec agences
Les autorités de l’Etat de Géorgie (Etats-Unis) recherchent depuis ce jeudi les responsables d’une explosion survenue la veille. Celle-ci a partiellement détruit un étrange monument de granit gravé d’inscriptions ésotériques en douze langues.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des « individus inconnus ont déclenché un explosif » près du monument, selon le Bureau d’enquête de Géorgie (GBI) en charge de l’enquête. Des images de vidéosurveillance montrent les blocs de granit exploser partiellement. Personne n’a été blessé.
Le « Stonehenge américain »
Les enquêteurs ont constaté que l’explosion avait détruit une grande partie du monument, qui a finalement été abattu « pour des raisons de sécurité », selon le GBI. Situé au milieu des champs, le monument était mis en avant par l’office de tourisme de Géorgie. Il était situé près de la petite ville d’Elberton, qui se désigne comme « la capitale mondiale du granit ».
Ces six blocs de pierre ont été élevés en 1980 dans la région à la demande d’un commanditaire anonyme et dans des circonstances énigmatiques. Surnommé le « Stonehenge américain », le monument attirait de nombreux touristes et curieux mais était aussi devenu la cible de théories complotistes et était jugé « satanique » par certains chrétiens conservateurs.
Des réactions mitigées
Sur la pierre, on pouvait lire des inscriptions appelant à « chercher l’harmonie avec l’infini » ou à « unir l’humanité avec un nouveau langage vivant ». D’autres invitaient à « maintenir l’humanité à moins de 500.000.000 individus, en équilibre permanent avec la nature ».
Kandiss Taylor, une ancienne candidate républicaine au poste de gouverneur de l’Etat, s’est félicitée ce mercredi de la destruction du monument « satanique ». Alex Jones, figure de l’extrême droite complotiste qui avait plusieurs fois dénoncé cet « édifice maléfique », a pour sa part regretté sa destruction, estimant sa présence utile pour prouver le complot visant à « limiter la population mondiale ».