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Guerre en Ukraine : L'armée ukrainienne annonce son retrait de Lyssytchansk
GUERRE Suivez avec vous toutes les infos sur le conflit en ce dimanche 3 juillet
L’ESSENTIEL
- Informations contradictoires en provenance du Donbass. Les séparatistes soutenus par Moscou, cités par l’agence de presse TASS, ont affirmé que la ville était « totalement encerclée ». Mais Kiev nie. « Les combats font rage (…) Heureusement, la ville n’est pas encerclée et est sous contrôle de l’armée ukrainienne », a assuré dans la journée à la télévision Rouslan Mouzytchouk, porte-parole de la Garde nationale de l’Ukraine.
- Alexandre Loukachenko, président de la Biélorusse, a affirmé qu'« il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l’Ukraine de frapper des cibles militaires » dans son pays. Il a menacé de riposter.
- Après des bombardements sur des zones civiles au sud d’Odessa jeudi, la Russie continue de faire payer son retrait de l’île aux Serpents. Mykolaïev a été la cible de nouvelles attaques, indique-t-on des deux côtés.
A VOIR
A LIRE AUSSI
Des dizaines de milliers de militants pro-européens ont à nouveau manifesté dimanche à Tbilissi, capitale de la Géorgie, pour demander la démission du gouvernement accusé d'avoir échoué à obtenir le statut de candidat à l'Union européenne.
Les manifestants, qui ont bloqué la circulation de la principale artère de la capitale, agitaient des drapeaux européens et géorgiens, ainsi que des pancartes «Nous sommes l'Europe», ont constaté des journalistes de l'AFP.
L’armée ukrainienne a annoncé dimanche que ses soldats s’étaient retirées de Lyssytchansk, ville-clé de l’est de l’Ukraine faisant face à un violent assaut des troupes russes depuis des semaines.
« Afin de préserver les vies des défenseurs ukrainiens, la décision a été prise de se retirer » de la ville, a indiqué l’état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué, pointant la « supériorité multiple » de l’armée russe sur le plan matériel.
L’Allemagne est « l’un des pays qui en font le plus » pour aider militairement l’Ukraine, a affirmé le chancelier Olaf Scholz, en défendant les délais allemands de livraison d’armes à Kiev, dans une interview diffusée dimanche par CBS. Ces longs délais pour les armes allemandes, comparés à la rapidité d’envoi de celles fournies par Washington, s’expliquent par la nécessité de former à leur utilisation les soldats ukrainiens, en Allemagne, a-t-il justifié, dans cet entretien donné jeudi à la chaîne américaine en marge d’un sommet de l’Otan à Madrid.
« Et si vous prenez cela en compte, (ainsi que) ce que nous envoyons dans une perspective de deux, trois, quatre semaines à partir de maintenant, vous verrez que l’Allemagne est l’un des pays qui en font le plus pour l’Ukraine, car ce que nous envoyons est la technologie la plus avancée disponible », a affirmé le chancelier.
« Il y a des risques que la région de Lougansk soit complètement occupée. Il y a des risques et nous le comprenons », a admis Volodymyr Zelensky, estimant que Lyssytchansk représente « la situation la plus difficile et la plus dangereuse » pour l’Ukraine. « Nous n’avons pas l’avantage là-bas, c’est vrai. C’est notre point faible mais en d’autres points, nous avançons », a-t-il affirmé.
« L’Australie va annoncer aujourd’hui un soutien militaire supplémentaire de 100 millions de dollars, portant notre soutien global à presque 390 millions de dollars », a déclaré Anthony Albanese lors d’un point presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Il n’a pas confirmé s’il s’agissait de 100 millions de dollars australiens (65 millions d’euros), ou de 100 millions de dollars américains, quelque 95 millions d’euros.
Anthony Albanese a précisé que Canberra fournirait « 14 véhicules blindés de transport de troupes supplémentaires et 20 blindés "Bushmaster" de plus », ainsi que des drones et une aide aux gardes-frontières ukrainiens.
Il est « impossible de dire que Lyssytchansk est sous contrôle » russe, a affirmé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, assurant que les combats continuaient dans la périphérie de cette ville dont la prise a été revendiquée plus tôt par Moscou. « Il y a des combats dans les faubourgs » de cette ville assiégée depuis plusieurs semaines, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre australien Anthony Albanese.
En conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky, le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé que son pays fournirait 34 véhicules blindés supplémentaires aux forces ukrainiennes. Il a également indiqué que l'Australie allait interdire l'importation d'or russe et sanctionner 16 nouveaux ministres et oligarques russes.
Dmitri Kolker, 54 ans, est décédé samedi à l’aube dans un hôpital de Moscou où il avait été transféré depuis une prison de la capitale, indique un message des autorités publié par son fils, Maxime Kolker, sur le réseau social VKontakte. Deux jours plus tôt, un tribunal de Novossibirsk, grande ville de Sibérie, avait indiqué que ce scientifique réputé avait été arrêté et placé en détention provisoire pour deux mois. Selon cette source, il était accusé de « trahison d’Etat » et « d’espionnage » au profit d’un « Etat étranger », un crime passible de 20 ans de prison.
Sa famille affirme qu’il a été arrêté par des agents des services de sécurité (FSB) dans une clinique de Novossibirsk où il était soigné pour un cancer en phase terminale, puis transféré à Moscou, malgré son état de santé. « Le FSB a tué mon père, ils savaient dans quel état il était, mais ils l’ont sorti de l’hôpital. Merci mon pays !!! Sa famille n’a même pas eu l’autorisation de lui dire au revoir », a écrit dimanche Maxime Kolker sur VKontakte.
En déplacement en Ukraine, le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese s’est rendu à Butcha, Irpin et Hostomel, qui ont durement vécu l’occupation russe des premiers jours de guerre.
Les autorités douanières turques ont arrêté un cargo russe transportant du grain qui aurait été volé à l’Ukraine, selon l’ambassadeur ukrainien à Ankara. « Nous avons une coopération totale. Le navire se trouve actuellement à l’entrée du port, il a été retardé par les douanes et les autorités turques », a indiqué l’ambassadeur Vasyl Bodnar à la télévision nationale ukrainienne.
Volodymyr Zelensky a salué la décision de la Cour suprême d’Israël d’abolir les restrictions sur l’entrée sur le territoire hébreu des citoyens ukrainiens. « L’État de droit et le respect des droits de l’homme sont exactement ce qui distingue une véritable démocratie développée », se satisfait le président ukrainien.
« Bilan provisoire des tirs d’aujourd’hui : six morts, 15 blessés. Parmi les morts, il y a un enfant », a indiqué sur Facebook Vadim Liakh, confirmant un bilan donné plus tôt par une porte-parole régionale au média ukrainien Suspilne. Il a précisé que plusieurs quartiers de cette ville d’environ 100.000 habitants avant la guerre avaient été touchés. « Des tirs au lance-roquettes multiple sur Sloviansk, les plus importants depuis longtemps. Il y a quinze incendies. De nombreux morts et blessés », avait-il affirmé dans un premier temps dans une vidéo publiée sur Facebook.
Plus au sud de Sloviansk, la ville de Kramatorsk, centre administratif du Donbass sous contrôle ukrainien, a été touché pour le deuxième jour consécutif par des roquettes Smertch, selon le maire de la ville Oleksandr Gontcharenko. Ces frappes, qui ont touché un quartier résidentiel et un hôtel inoccupé, n’ont pas fait de victimes, a-t-il précisé.
Sur cette vidéo partagée par l'ancienne porte-parole de Volodymyr Zelensky, on peut voir les colonnes de fumées s'élever des sites frappés par les roquettes russes.
Ova Ignatchenko, porte-parole de la province de Donetsk, a indiqué aux médias ukrainiens qu'au moins 6 personnes étaient mortes et 15 autres blessées.
Des tirs au lance-roquettes multiple sur Sloviansk ont fait dimanche « de nombreux morts et blessés », a annoncé le maire de cette ville de l’est de l’Ukraine sous pression de l’armée russe. « Des tirs au lance-roquettes multiple sur Sloviansk, les plus importants depuis longtemps. Il y a quinze incendies. De nombreux morts et blessés », a déclaré dans une vidéo publiée sur Facebook le maire de la ville, Vadim Liakh.
Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou « a informé » le président Vladimir Poutine « de la libération de la république populaire de Lougansk », après la prise de la ville de Lyssytchansk, selon un communiqué officiel cité par les agences de presse russes. Les forces russes et leurs alliés séparatistes ont pris « le contrôle complet de Lyssytchansk et d’autres villes proches dont les plus notables sont Belogorovka, Novodroujesk, Maloriazantsevo et Belaïa Gora », ajoute ce communiqué. Ces informations n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.
Des militants pro-européens ont appelé dimanche à un nouveau grand rassemblement à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, pour demander la démission du gouvernement accusé d'avoir échoué à obtenir le statut de candidat à l'UE. Fin juin, l'Union européenne n'a pas accordé à cette ancienne république soviétique du Caucase, cible en 2008 d'une offensive armée russe, le statut de candidat et a demandé au préalable d'importantes réformes.
Par la suite, plusieurs dizaines de milliers de personnes, à l'appel de l'ensemble des formations d'opposition, ont manifesté contre le parti au pouvoir, Rêve géorgien, accusé de dérive autoritaire et d'avoir détérioré la relation avec Bruxelles. Les organisateurs de ces manifestations ont exigé que le fondateur du parti Rêve Géorgien, le milliardaire Bidzina Ivanichvili, lâche le pouvoir. Il est considéré comme l'homme fort du pays, même s'il n'a plus de fonction politique officielle.
Des militants pro-européens ont appelé dimanche à un nouveau grand rassemblement à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, pour demander la démission du gouvernement accusé d'avoir échoué à obtenir le statut de candidat à l'UE. Fin juin, l'Union européenne n'a pas accordé à cette ancienne république soviétique du Caucase, cible en 2008 d'une offensive armée russe, le statut de candidat et a demandé au préalable d'importantes réformes.
Par la suite, plusieurs dizaines de milliers de personnes, à l'appel de l'ensemble des formations d'opposition, ont manifesté contre le parti au pouvoir, Rêve géorgien, accusé de dérive autoritaire et d'avoir détérioré la relation avec Bruxelles. Les organisateurs de ces manifestations ont exigé que le fondateur du parti Rêve Géorgien, le milliardaire Bidzina Ivanichvili, lâche le pouvoir. Il est considéré comme l'homme fort du pays, même s'il n'a plus de fonction politique officielle.
Sur la BBC, le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Yuriy Sak a démenti les affirmations de Moscou, selon lesquelles Lyssytchansk serait sous « contrôle total » de son armée. Il a néanmoins reconnu que la situation dans la région de Lougansk était « très intense depuis un bon moment maintenant », les forces russes attaquant « sans arrêt ».
Et la photo date d’hier. « Il semble que la ville soit tombée ou très proche de l’être », souligne le journaliste.
La Suède a-t-elle « promis » l’extradition de 73 personnes à la Turquie pour entrer dans l’Otan ? La Première ministre suédoise a refusé dimanche de démentir l’affirmation du président turc Erdogan, qui suscite l’embarras dans le pays nordique. Malgré l’insistance des journalistes et l’inquiétude de réfugiés kurdes ou turcs en Suède, la cheffe du gouvernement Magdalena Andersson n’a pas voulu dire si un tel engagement avait été donné – ou non – à Ankara pour lever le blocage turc à la candidature de la Suède et de la Finlande.
« J’ai été ministre depuis huit ans et je n’ai jamais parlé de ce qu’il s’est dit à la table des négociations », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse. « Ce qui me met un peu dans une situation difficile en ce moment », a ajouté la dirigeante sociale-démocrate. L'examen « promptement et minutieusement » des demandes d’extradition turques était un point clé de l'accord signé entre Helsinki, Stockholm et Ankara au sommet de l'Otan, mais la Finlande et la Suède ont rappelé depuis que le processus dépendait d’autorité et de tribunaux indépendants.
Si la prise de Lyssytchansk n’est pas encore confirmée par Kiev, les messages du gouverneur local attestent de violents combats. « Les Russes sont en train de s’implanter dans un district de Lyssytchansk, la ville est en feu », avait-il déclaré dans la matinée. « Les occupants ont probablement engagé toutes leurs forces [dans une bataille extrêmement] brutale » de destruction systématique des bâtiments administratifs, avait ajouté Serguiï Gaïdar. « Ils subissent des pertes importantes mais continuent obstinément d’avancer ».
La prise de Lyssytchansk, si elle venait à être confirmée par Kiev, permettrait à Moscou de progresser dans son plan de conquête de l’intégralité du Donbass, région industrielle de l’est de l’Ukraine largement russophone et en partie contrôlée par les séparatistes prorusses depuis 2014, et d’avancer vers les villes de Sloviansk et Kramatorsk, plus à l’ouest, où les habitants vivent déjà au rythme quotidien des sirènes d’alerte et des bombardements. Dans la phraséologie du Kremlin, l’offensive en cours dans l’est de l’Ukraine vise à libérer des territoires considérés comme russes.
« Mon message aux entreprises qui exploitent des stations-service et qui fixent les prix à la pompe est simple : nous sommes en temps de guerre et de péril mondial. Réduisez le prix que vous facturez à la pompe pour refléter le coût que vous payez pour le produit. Et faites-le maintenant. »
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a affirmé dimanche que les forces du Kremlin contrôlaient toute la région de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, après avoir conquis la ville-clé de Lyssytchansk, au cœur d’intenses combats. « Sergueï Choïgou a informé le commandant en chef des forces armées russes, Vladimir Vladimirovitch Poutine, de la libération de la république populaire de Lougansk », a indiqué un communiqué du ministère de la Défense cité par les agences de presse russes. Cette information n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante.
L’armée ukrainienne a « mis hors service » dans la nuit de samedi à dimanche une base militaire russe à Melitopol, une ville du sud de l’Ukraine contrôlée par les forces de Moscou, a annoncé son maire en exil. « A 3 heures et à 5 heures, 30 frappes ont visé exclusivement la base militaire », a-t-il ajouté dans une vidéo sur Telegram, précisant que « la ville de Melitopol est couverte de fumée » et que « cela dure depuis plusieurs heures car un dépôt de carburant qui se trouvait sur la base brûle ».
L’armée russe a affirmé avoir abattu dimanche à l’aube trois missiles ukrainiens lancés contre la ville de Belgorod, proche de l’Ukraine, où un responsable local avait auparavant annoncé la mort d’au moins trois personnes après des explosions. « Les défenses anti-aériennes russes ont abattu les trois missiles Totchka-U à sous-munitions lancés par les nationalistes ukrainiens contre Belgorod. Après la destruction des missiles ukrainiens, les débris de l’un d’entre eux sont tombés sur une maison », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Dans son allocution du soir, Volodymyr Zelensky a fait état de « 2.610 » villes et villages « sous occupation russe ». Mais depuis le début de la guerre, le 24 février, l’armée ukrainienne est « parvenue à en libérer 1.027 », a-t-il assuré. « Des centaines ont été complètement détruits par l’armée russe, et doivent être totalement reconstruits », a-t-il ajouté. La question de la reconstruction du pays sera au cœur de la Conférence de Lugano (Suisse) sur l’Ukraine, lundi et mardi.
«Il y a un climat d'impunité en #Biélorussie pour les violations massives et systématiques des droits de l'homme qui ont été commises au cours des deux dernières années», selon la rapporteuse spéciale Anaïs Marin au Conseil des droits de l'homme.
Sur Telegram, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a indiqué que les explosions à Belgorod avaient eu lieu très tôt dimanche et que onze immeubles résidentiels et 39 maisons avaient été endommagés. « Les circonstances de l’incident sont en train d’être établies, visiblement les défenses antiaériennes ont été activées », a-t-il affirmé, sans plus de précisions. Il n’a pas accusé explicitement l’Ukraine d’avoir mené des frappes. Le gouverneur dit s’être rendu très vite dans les cinq rues touchées par les explosions et situées dans le nord de Belgorod, non loin du centre-ville.
On est dimanche, l'occasion de se poser tranquillement pour lire les papiers qu'on a manqué cette semaine. Alors on vous propose de retrouver l'article de notre journaliste Laure Gamaury sur l'Osint, un acronyme qui désigne le fait de pouvoir enquêter en ligne grâce à des sources ouvertes. Avec la guerre en Ukraine, le phénomène connait un bond chez les internautes, qui vont chercher de nombreuses informations très précises. Mais attention, le jeu comporte des risques...
En Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko a affirmé qu'« il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l’Ukraine de frapper des cibles militaires en Biélorussie ». « Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes », a-t-il ajouté, alimentant les spéculations d’une implication croissante de cet allié de Moscou dans le conflit avec l’Ukraine. « On nous provoque », a-t-il lancé, menaçant de riposter « instantanément à toute frappe ennemie contre le territoire de la Biélorussie », un message visiblement destiné à Kiev et aux Occidentaux.
Une série de « fortes explosions » a fait au moins trois morts dans la ville russe de Belgorod, a indiqué dimanche le gouverneur de cette région frontalière de l’Ukraine et déjà touchée précédemment par des tirs. Sur Telegram, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a indiqué les explosions avaient eu lieu très tôt dimanche et que onze immeubles résidentiels et 39 maisons avaient été endommagés. « Les circonstances de l’incident sont en train d’être établies, visiblement les défenses antiaériennes ont été activées », a-t-il affirmé, sans plus de précisions.
On se retrouve pour suivre ensemble toute l'actu de la guerre en Ukraine en ce dimanche ensoleillé. De violents combats sont toujours en cours à Lyssytchansk, que les forces russes affirment avoir encerclé. L'ouverture d'un nouveau front à la frontière biélorusse est à envisager, après la dénonciation samedi par le président Loukachenko de frappes ukrainiennes sur son pays.