Guerre en Ukraine : Vingt pays s'engagent à fournir des armes supplémentaires à l'Ukraine
CONFLIT Retrouvez toutes les informations de ce lundi 23 mai sur le conflit en Ukraine
L’ESSENTIEL
- La guerre faire rage dans le Donbass. « Toutes les forces russes sont concentrées dans les régions de Lougansk et Donetsk », a affirmé Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la première région. Selon lui, la ville stratégique Severodonetsk est sous le feu de Moscou « 24 heures sur 24 ».
- Le verdict dans le premier procès pour crimes de guerre est attendu ce lundi à Kiev. Un soldat russe de 21 ans est accusé d’avoir tué un civil de 62 ans qui poussait son vélo tout en téléphonant.
- Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée de visioconférence. Il s’exprimera ce lundi devant le Forum économique mondial de Davos. Plusieurs dirigeants ukrainiens seront présents sur place, parmi lesquels le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba ou le maire de Kiev Vitali Klitschko.
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Lors d’une réunion des alliés, le Danemark s’est engagé à envoyer un système de missiles anti-navires Harpoon. Le Harpoon est habituellement embarqué à bord de navires de guerre ou de sous-marins mais le Danemark est le seul pays à avoir acquis la version modifiée de ce lance-missile, qui est installée sur des camions et devient ainsi une batterie de défense côtière.
La République Tchèque s’est de son côté engagée à fournir des hélicoptères d’attaque, des chars et des missiles.
Le ministre américain de la Défense s’est abstenu de préciser les armements que les Etats-Unis allaient fournir à l’Ukraine après l’approbation par le Congrès d’une aide supplémentaire à l’Ukraine de 40 milliards de dollars. Il a néanmoins noté que les besoins de l’Ukraine n’avaient pas changé à ce stade : de l’artillerie, des chars, des drones et des munitions.
« De nombreux pays vont donner des munitions d’artilleries, des systèmes de défense côtière, des chars et autres blindés qui sont indispensables » pour l’armée de Kiev, a assuré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.
La Première dame ukrainienne Olena Zelenska a dénoncé à l’Organisation mondiale de la santé les « horreurs » inimaginables causées par les forces russes en Ukraine. « Des gens se sont cachés dans le métro de Kharkiv (nord-est) pendant les trois mois de la guerre, (…) ils y vivent avec leurs enfants et leurs animaux domestiques. Parce que pendant tous ces mois, Kharkiv a été bombardée. Et maintenant que le métro doit être remis en service pour la première fois depuis la guerre, il s’avère qu’il y a des centaines de personnes qui ne sont jamais remontées à la surface après tout ce temps » et qui doivent se forcer à le faire, a-t-elle raconté.
La vice-ministre russe de la Santé Alexandra Dronova a quant à elle dénoncé les « tentatives de politisation du travail de l’organisation, ainsi que des déviations de son principe d'"impartialité" dans son travail ». « A cet égard, nous demandons au directeur général d’empêcher l’OMS de devenir une plateforme politique », a-t-elle ajouté.
Des photos de cimetières. Des corps sous des bâches noires. Une main ensanglantée sur la chaussée. Un enfant sous respirateur à l’hôpital, un bébé dans les bras d’un soldat. Des ruines et des bâtiments détruits, des impacts de bombes… Des Ukrainiens ont utilisé la Maison de la Russie à Davos en Suisse pour y exposer des photos des « crimes de guerre » de ces derniers. Ils espèrent ainsi convaincre les élites occidentales d’accélérer leurs mesures de soutien à l’Ukraine.
Les nouvelles autorités prorusses de la région ukrainienne de Kherson, conquise par Moscou, ont fait lundi de la monnaie russe, le rouble, la devise officielle en parallèle à la hryvnia ukrainienne.
« La région devient une zone à double devise : le rouble va circuler au même titre que la hryvnia. Les sociétés et les entrepreneurs peuvent afficher les prix dans les deux monnaies », a annoncé l'administration civile et militaire prorusse de cette région située dans le sud de l'Ukraine.
Le constructeur automobile russe Avtovaz a nommé lundi PDG l'ancien ministre des Transports russe Maxim Sokolov, après la vente par Renault de ses actifs à l'Etat russe.
Maxim Sokolov succède ainsi au Français Nicolas Maure, qui était à la tête du constructeur russe depuis juin 2021. Cette nomination prend effet dès lundi, précise Avtovaz dans un communiqué.
La multinationale a annoncé va définitivement fermer ses 130 cafés sous licence dans le pays. La chaîne va continuer à payer les quelque 2.000 employés travaillant en son nom pendant six mois, a indiqué l’entreprise dans un message sur son site.
En raison du choc économique provoqué par la guerre en Ukraine, la Commission européenne a décidé « de maintenir en 2023 la clause de sauvegarde générale », qui permet de déroger temporairement aux limites de dettes et de déficits fixées par le Pacte de stabilité. « Cela offre des marges de manœuvre aux politiques budgétaires nationales pour réagir rapidement en cas de besoin », a déclaré le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis.
Les règles de discipline budgétaire imposées aux Etats membres de l’UE avaient été suspendues depuis mars 2020 en raison de la crise du Covid-19.
A Marioupol et autour de ce port stratégique sur la mer d'Azov, les troupes russes «ont continué leurs opérations de filtrage et de transfert» des combattants qui ont permis l'ultime résistance ukrainienne dans l'immense aciérie Azovstal, selon l'ISW.
Plus à l'ouest, elles se préparent à une reprise des combats autour de Kherson, à leur initiative ou à celle de l'armée ukrainienne, dit-il.
Un diplomate russe basé à Genève et opposé à la guerre contre l'Ukraine a annoncé avec fracas sa démission, affirmant dans une lettre rendue publique que « jamais » il n'avait eu « autant honte » de son pays, selon plusieurs sources concordantes.
Boris Bondarev, Conseiller auprès de la Représentation permanente russe a envoyé un courriel à des collègues diplomates pour annoncer sa décision, qui a été révélée par l'ONG UN Watch et confirmée par plusieurs sources diplomatiques.
Un maire désigné par Moscou à Energodar, une ville du sud de l'Ukraine sous contrôle russe, est hors de danger après avoir été blessé dans une explosion, ont annoncé lundi les autorités locales, le Kremlin dénonçant un « attentat ».
« Le maire, malheureusement, a subi des brûlures et des blessures, mais sa vie et celle de ses gardes du corps ne sont pas en danger », a déclaré un responsable prorusse de la sécurité, Alexeï Selivanov, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
La Russie a transféré l’un de ses plus récents navires de guerre, l’amiral Makarov, en mer Noire. Le gouvernement russe renforce ainsi sa flotte de sept navires amphibies et 2 navires lance-missiles. Cette manœuvre augmente la probabilité de frappes de missiles près d’Odessa.
Une petite ville de la région de Donetsk, au sud de Popasna.
Selon le quotidien italien La Repubblica ce plan remis à l’ONU par les diplomates du ministère italien des Affaires étrangères prévoit quatre étapes :
- Un cessez-le-feu en Ukraine et la démilitarisation du front sous supervision de l’ONU.
- Des négociations sur le statut de l’Ukraine, qui entrerait dans l’UE mais pas dans l’Otan.
- Un accord bilatéral entre l’Ukraine et la Russie sur la Crimée et le Donbass (ces territoires disputés auraient une pleine autonomie avec le droit d’assurer leur propre sécurité, mais seraient sous souveraineté ukrainienne).
- La conclusion d’un accord multilatéral de paix et de sécurité en Europe, ayant notamment pour objet le désarmement, le contrôle des armes et la prévention des conflits.
« Nous l’avons reçu il n’y a pas longtemps. Nous sommes en train de l’étudier », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko, soulignant qu’il n’était actuellement pas en discussion entre la Russie et l’Italie. « Quand nous aurons fini de l’étudier, nous dirons ce que nous en pensons », a-t-il ajouté.
Le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio a annoncé vendredi que son pays avait proposé à l’ONU la constitution d’un « groupe international de facilitation » pour tenter de parvenir « pas à pas » à un cessez-le-feu en Ukraine.
« Aujourd’hui, sous les décombres à Desna, il y a 87 victimes. 87 cadavres, des victimes qui ont été tuées », a déclaré le président ukrainien. La frappe a visé ce village qui abrite une base militaire, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé des sanctions internationales « maximum » avec notamment « aucun commerce avec la Russie ».
« C’est la condamnation la plus sévère et toute personne sensée ferait appel », a déclaré l’avocat du jeune homme, Viktor Ovsiannikov. « Je demanderai l’annulation du verdict », a-t-il déclaré.
« C’est la condamnation la plus sévère et toute personne sensée ferait appel », a déclaré l’avocat du jeune homme, Viktor Ovsiannikov. « Je demanderai l’annulation du verdict », a-t-il déclaré.
Les sanctions de la communauté internationale contre Moscou « devraient être maximum », avec notamment « aucun commerce avec la Russie », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un discours en visioconférence durant la réunion du Forum économique mondial à Davos lundi.
Il a aussi réclamé davantage d'armes pour son pays. « L'Ukraine a besoin de toutes les armes que nous demandons, pas seulement de celles qui ont été fournies », a-t-il dit.
Les sanctions de la communauté internationale contre Moscou « devraient être maximum », avec notamment « aucun commerce avec la Russie », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un discours en visioconférence durant la réunion du Forum économique mondial à Davos lundi.
Il a aussi réclamé davantage d'armes pour son pays. « L'Ukraine a besoin de toutes les armes que nous demandons, pas seulement de celles qui ont été fournies », a-t-il dit.
« Le tribunal a décidé de reconnaître Chichimarine coupable et de le condamner à réclusion à vie », a déclaré le juge Serguiï Agafonov.
Il est reconnu coupable de crime de guerre et de meurtre prémédité. « Le meurtre a été commis avec une intention directe », a déclaré le juge. « Chichimarine a violé les lois et coutumes de la guerre », a-t-il poursuivi.
Le gouvernement de Nouvelle-Zélande a annoncé lundi qu'il allait envoyer au Royaume-Uni une trentaine d'instructeurs militaires pour y entraîner des artilleurs ukrainiens.
Ces instructeurs néo-zélandais formeront les militaires ukrainiens à l'utilisation de canons légers de 105mm L119. Quelque 230 artilleurs bénéficieront de cet entraînement, qui durera jusque fin juillet.
Les règles de discipline budgétaire imposées aux Etats membres de l'UE, qui ne sont plus appliquées depuis mars 2020, resteront suspendues en 2023 en raison du choc économique provoqué par la guerre en Ukraine, a annoncé lundi la Commission européenne.
D’après Bernard Guetta, Vladimir Poutine « peut parfaitement perdre cette guerre ». « Poutine conquiert 3 cm carrés de plus et proclame une grande victoire », ironise le député européen du groupe Renew sur BFMTV ce lundi.
Il ajoute que d’après lui, « il est très improbable que les pays de l’Union européenne se retrouvent à grelotter l’hiver prochain » malgré les pénuries des approvisionnements russes et ce, grâce aux alternatives qu’on est « en train de trouver ».
Vous avez décroché de l’actu en Ukraine dimanche ? Retrouvez toutes les infos essentielles dans notre live d’hier :
La Turquie rêve d’un gazoduc la reliant à Israël pour exporter le gaz israélien vers l’Europe et espère relancer le projet à la faveur de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, qui pèse sur les approvisionnements énergétiques. Mais un tel projet, à la logistique complexe et coûteuse, semble difficilement réalisable aux yeux des experts.
La visite du président israélien Isaac Herzog en mars à Ankara et Istanbul pour renouer avec son homologue Recep Tayyip Erdogan a ouvert selon les deux responsables une nouvelle ère dans leurs relations, après une décennie de tensions. Le chef de l’Etat turc s’est dit « prêt à coopérer avec Israël en matière d’énergie et de sécurité énergétique », avec en tête l’idée d’acheminer le gaz israélien vers l’Europe via la Turquie, alors que la guerre en Ukraine menace l’Europe de pénuries.
Le président américain Joe Biden a déclaré lundi à Tokyo que la Russie « doit payer un prix à long terme » pour sa « barbarie en Ukraine » en termes de sanctions imposées par les Etats-Unis et leurs alliés.
« Il ne s’agit pas seulement de l’Ukraine », a déclaré Joe Biden. Car si « les sanctions n’étaient pas maintenues à de nombreux égards, alors quel signal cela enverrait-il à la Chine sur le coût d’une tentative de prise de Taïwan par la force ? », s’est-il interrogé.
Peu d’avancées militaires ce week-end, des forces militaires usées, la question de la relève des militaires ukrainiens soulevée… Plus de détails sur la situation dans ce thread :
Pour bien commencer la semaine, on vous partage la chanson « Bayraktar » – en hommage au drone turc éponyme – chantée par les soldats ukrainiens. Chez 20 Minutes, on préfère la deuxième version et vous ?
D’après le chef adjoint du service d’urgence de l’Etat, les sauveteurs ont retrouvé plus de 150 corps dans des décombres d’immeubles touchés par des frappes russes depuis le début de la guerre. Anatoli Torianyk précise que 250 personnes ont aussi été secourues, rapporte le journal The Kyiv Independent.
Chaque jour, le ministère de la Défense britannique analyse la guerre en Ukraine et publie ses conclusions. Dans son point de ce lundi, il estime qu’en trois mois de guerre en Ukraine, la Russie « a probablement subi un nombre de morts similaire à celui qu’elle a pendant sa guerre de neuf ans en Afghanistan ».
« Une combinaison de mauvaises tactiques à basse altitude, d’une couverture aérienne limitée, d’un manque de flexibilité et d’un commandement prêt à reproduire les échecs et les erreurs a conduit à ce taux de pertes élevé », juge Londres. Ces pertes qui vont en augmentant pourraient conduire l’opinion publique russe à désapprouver la guerre, estiment nos amis outre-Manche.
« Depuis l’invasion, beaucoup d’entre vous ont été forcés de fuir leurs foyers. Vous avez laissé derrière vous famille, amis, animaux domestiques, jouets et tout ce qui vous est familier, cherchant refuge dans des stations de métro, des villes lointaines, voire d’autres pays. Je ne peux pas imaginer à quel point cette année a dû être difficile pour vous », écrit le Premier ministre britannique dans une lettre adressée aux enfants ukrainiens.
« Beaucoup d’entre vous ont vu ou vécu des choses qu’aucun enfant ne devrait avoir à voir. Pourtant, chaque jour, des enfants ukrainiens nous enseignent à tous ce que signifie être fort et digne, garder la tête haute même dans les moments les plus difficiles. Je ne vois pas de meilleur modèle pour les enfants et les adultes du monde entier », a estimé Boris Johnson dans cette missive.
Plusieurs internautes accusent les forces russes de brûler des livres ukrainiens au cours de leur invasion. Une recherche par image permet toutefois de retrouver cette image et de réaliser qu’elle n’est pas actuelle. On peut la voir dans des papiers datant de 2017, voire 2014.
50 à 100 soldats Ukrainiens tombent chaque jour sur le front est de la guerre, a déclaré Volodymyr Zelensky. Les combats les plus violents se concentrent autour des villes de Sievierodonetsk et de Lyssytchansk à Louhansk, l’une des deux régions qui composent le Donbass. Jusqu’ici Kiev n’avait pas communiqué de chiffres sur ses pertes au combat. Le décompte des morts est extrêmement difficile en temps de guerre et revêt de lourds enjeux.
A Kiev, le verdict dans le premier procès pour crime de guerre doit être rendu ce lundi. Un soldat russe de 21 ans est accusé d’avoir tué un civil de 62 ans qui poussait son vélo tout en téléphonant.
Lors du procès la semaine dernière, Vadim Chichimarine s’est dit « sincèrement désolé » et a « demandé pardon » à la veuve de la victime, justifiant son acte par les « ordres » reçus à ce moment-là. Le procureur a requis la prison à vie.
Selon le Parquet ukrainien, le pays a ouvert plus de 12.000 enquêtes pour crimes de guerre depuis le 24 février, début de l’invasion russe.
Moscou continue à intensifier sa puissance de feu sur le Donbass. On y trouve, selon Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, les unités retirées de la région de Kharkiv, les assaillants du siège de Marioupol, les milices des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk, les forces tchétchènes et des troupes mobilisées en renfort depuis la Sibérie et l’Extrême-Orient russe.
« Toutes les forces russes sont concentrées dans les régions de Lougansk et Donetsk », a-t-il affirmé sur Telegram. Idem en matière d’armement. « Tout est concentré ici », a ajouté le gouverneur, y compris les fameux complexes antiaériens et antimissiles S-300 et S-400, équivalent des Patriot américains.
Point crucial de cette bataille du Donbass, Severodonetsk, dans la région de Lougansk, est sous le feu de Moscou « 24 heures sur 24 ». « Ils utilisent la tactique de la terre brûlée, ils détruisent délibérément la ville » avec des bombardements aériens, des lance-roquettes multiples, des mortiers ou des chars qui tirent sur les immeubles.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a poussé pour la première fois le nombre de personnes déracinées dans le monde au-dessus de la barre des 100 millions, avertissent ce lundi les Nations Unies. « Le nombre de personnes contraintes de fuir les conflits, la violence, les violations des droits humains et les persécutions a franchi la barre vertigineuse des 100 millions pour la première fois, sous l’effet de la guerre en Ukraine et d’autres conflits meurtriers », écrit le Haut-Commissariat aux réfugiés dans un communiqué.
« Le chiffre de 100 millions est saisissant, source d’inquiétude et donne à réfléchir. C’est un chiffre qui n’aurait jamais dû être atteint », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. « Cela doit servir de signal d’alarme pour nous permettre de résoudre et de prévenir les conflits destructeurs, de mettre fin aux persécutions et de lutter contre les causes profondes qui contraignent des personnes innocentes à fuir leur foyer ».
Le négociateur russe Vladimir Medinsky a affirmé dimanche que la Russie était prête à reprendre des pourparlers de paix avec l’Ukraine, assurant que leur suspension était due à Kiev. « Pour notre part, nous sommes prêts à continuer le dialogue », a-t-il affirmé, dans un entretien avec la télévision biélorusse.
« Le gel des pourparlers a été entièrement une initiative de l’Ukraine », a-t-il ajouté, estimant que la « balle était dans leur camp ». « La Russie n’a jamais refusé des négociations ».
Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes se mobilise pour vous donner les dernières informations sur le conflit en Ukraine. Sur le terrain, les Russes continuent de bombarder massivement le Donbass. L’Ukraine s’inquiète d’ailleurs du sort de la ville stratégique de Severodonetsk qui ressemble de plus en plus à celui apocalyptique de Marioupol. Diplomatiquement, la journée sera marquée par le discours du président ukrainien devant les participants du Forum de Davos. Volodymyr Zelensky s’exprimera en visioconférence tandis que seront présents, dans la station suisse, son ministre des Affaires étrangères et le maire de Kiev Vitali Klitschkolundi.
Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes se mobilise pour vous donner les dernières informations sur le conflit en Ukraine. Sur le terrain, les Russes continuent de bombarder massivement le Donbass. L’Ukraine s’inquiète d’ailleurs du sort de la ville stratégique de Severodonetsk qui ressemble de plus en plus à celui apocalyptique de Marioupol. Diplomatiquement, la journée sera marquée par le discours du président ukrainien devant les participants du Forum de Davos. Volodymyr Zelensky s’exprimera en visioconférence tandis que seront présents, dans la station suisse, son ministre des Affaires étrangères et le maire de Kiev Vitali Klitschkolundi.