Bonne fin de nuit à toutes et à tous.
Guerre en Ukraine : Plus de 260 combattants ukrainiens évacués d'Azovstal
LIVE Suivez avec nous toutes les informations de ce lundi 16 mai liées au conflit en cours en Ukraine
- L’Ukraine se prépare à une intensification des attaques russes dans le Donbass. Les forces du Kremlin transfèrent des troupes de la région de Kharkiv (nord) à celle de Lougansk, dans le Donbass, dans le but de prendre Severodonetsk.
- Les forces russes font aussi désormais face au nord à la contre-offensive des forces ukrainiennes dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays, où ces dernières s’approchent de la frontière avec la Russie.
- Dans l’immense aciérie Azovstal, à Marioupol, quelque 1.000 soldats combattants ukrainiens sont piégés sous les bombes. D’après un commandant du régiment Azov, près de 600 seraient blessés.
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Plus de 260 combattants ukrainiens dont 53 blessés ont été évacués lundi de l'aciérie Azovstal, dernier bastion de résistance ukrainienne à Marioupol, a annoncé la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Malyar. «Le 16 mai, 53 blessés graves ont été évacués d'Azovstal vers Novoazovsk pour assistance médicale et 211 autres ont été transportés à Olenivka par un couloir humanitaire», a-t-elle déclaré dans une vidéo. Ces deux localités sont situées en territoire contrôlé par les forces russes et prorusses dans l'est de l'Ukraine, mais Ganna Malyar a précisé que les combattants devaient être à l'avenir rapatriés en territoire contrôlé par l'Ukraine, «dans le cadre d'une procédure d'échange».
Dans un communiqué, l'état-major ukrainien a confirmé l'évacuation de ces 264 soldats et indiqué que «les activités de sauvetage des défenseurs qui restent sur le territoire d'Azovstal se poursuivent», sans préciser combien de soldats ukrainiens sont restés sur place.
Les derniers combattants ukrainiens retranchés à Marioupol dans l’aciérie Azovstal ont annoncé lundi qu’ils avaient « exécuté l’ordre » du commandement suprême ukrainien « afin de sauver des vies », semblant signaler qu’ils se préparaient à quitter ce site assiégé par l’armée russe depuis plusieurs semaines. « Afin de sauver des vies, l’ensemble de la garnison de Marioupol a exécuté l’ordre approuvé par le commandement militaire et espère le soutien du peuple ukrainien », a affirmé dans un message publié sur les réseaux sociaux le régiment Azov, qui assure la défense de ce site.
Au moins dix personnes ont été tuées dans des bombardements russes sur la ville de Severodonetsk, dans l’est de l’Ukraine, quasiment encerclée par les forces de Moscou, a annoncé lundi le gouverneur de la région. « Au moins 10 personnes ont été tuées. Il est actuellement extrêmement difficile de vérifier la situation sur le terrain en raison des nouveaux bombardements », a déclaré Serguiï Gaïdaï sur Telegram, appelant les habitants qui n’ont pas fui à rester à l’abri. Dans un message précédent lundi, M. Gaïdaï avait averti de frappes d’artillerie sur Severodonetsk et sa ville jumelle toute proche de Lyssytchank, ayant provoqué des incendies dans des quartiers résidentiels. « Severodonetsk a subi des frappes très puissantes », a-t-il ajouté, accompagnant son message de photographies des destructions.
La Suède et la Finlande devraient être intégrées à l'Otan « dès que possible » et « leur adhésion renforcera la sécurité collective de l'Europe », a déclaré dans un communiqué lundi la ministre des Affaires étrangères britannique Liz Truss.
La France « se tiendra aux côtés de la Finlande et de la Suède » en cas d'agression, a déclaré lundi soir l'Elysée après que ces deux pays ont annoncé vouloir adhérer à l'Otan.
« Tout Etat qui chercherait à tester la solidarité européenne, à travers une menace ou une agression contre leur souveraineté par quelque moyen que ce soit, doit avoir la certitude que la France se tiendra aux côtés de la Finlande et de la Suède », écrit la présidence française dans un communiqué.
Cette professeur de sport se tient dans le gymnase détruit de son école après un bombardement russe dans le village de Druzhkivka, dans la région de Donetsk, le lundi 16 mai 2022.
Alors que la Hongrie demande à être exemptée de l’embargo par l’UE sur le pétrole russe, plusieurs Etats membres commencent à montrer des signes d’exaspération. « Toute l’Union est malheureusement prise en otage par un Etat membre qui ne peut pas nous aider à trouver un consensus », s’est insurgé le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Landsbergis. Ce dernier est allé jusqu’à suggérer que l’Ukraine coupe l’oléoduc qui traverse son territoire jusqu’à la Hongrie, arguant que « si le trafic est stoppé, le problème sera résolu ».
« Nous sommes très doués en Europe pour nous montrer toujours en désaccord, pour ne pas donner une image d’unité », a pour sa part déploré son homologue autrichien Alexander Schallenberg. « Nous sommes dans une situation de confrontation », a-t-il reconnu.
« La Suède va se retrouver dans une position vulnérable durant la période d’adhésion », a souligné la Première ministre suédoise Magdalena Andersson.
Les pays nordiques voisins, la Norvège, le Danemark et l’Islande, tous trois déjà membres de l’Otan, ont promis lundi d’assister la Suède et la Finlande « par tous les moyens nécessaires » en cas d’agression. « Nous sommes voisins, nous sommes amis. Nous sommes impatients de devenir alliés au sein de l’Otan », a déclaré la dirigeante danoise, Mette Frederiksen.
On en profite pour vous rappeler pourquoi le contrôle de ce territoire en mer Noire est stratégiquement important pour l’armée russe et ukrainienne, entraînant de féroces combats depuis le début de l’invasion russe.
1990 : L’année durant laquelle McDonald’s ouvre son premier restaurant à Moscou, un peu moins de deux ans avant l’effondrement de l’URSS.
850 : C'est le nombre d’établissements que compte la chaîne. Plus de 80 % des restaurants y portant son nom sont directement gérés par le groupe.
62.000 : Le nombre de salariés dans le pays.
9 % : La part du chiffre d’affaires total réalisée par McDonald’s en Russie en 2021. Et 3 % de son bénéfice opérationnel.
« La crise humanitaire provoquée par la guerre en Ukraine et l’environnement économique imprévisible en ayant découlé ont conduit McDonald’s à conclure que la poursuite de nos opérations en Russie n’était plus tenable ni cohérente avec nos valeurs », a indiqué le géant américain dans un communiqué.
« 30 Alliés. Une alliance. Une famille »
Un entrepôt dans lequel était stocké du nitrate d'ammonium a été touché par une frappe russe dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé lundi les autorités régionales.
« L'explosion dans la région de Kharkiv ne constitue pas une menace pour la population locale », a assuré sur sa page Telegram le gouverneur de la région voisine de Donetsk, accompagnant son message d'une photographie montrant un impressionnant nuage de fumée orange s'élevant au-dessus des champs.
Le président français Emmanuel Macron soutient «pleinement» la décision de la Suède de rejoindre l'Otan, a déclaré lundi l'Elysée après une annonce de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson en ce sens. « Le Président de la République soutient pleinement la décision souveraine de la Suède d'adhérer rapidement à l'Otan », a souligné la présidence française. Emmanuel Macron avait déjà salué l'annonce similaire faite le 12 mai par la Finlande.
Le ministère russe de la Défense a annoncé lundi qu'une trêve avait été instaurée à l'aciérie Azovstal, dernier bastion de résistance ukrainienne dans la ville de Marioupol, afin d'évacuer les blessés ukrainiens.
Les forces ukrainiennes ont repoussé les troupes russes et repris le contrôle d'une partie de la frontière avec la Russie dans la région de Kharkiv (nord-est), ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes.
Le président russe Vladimir Poutine a estimé ce lundi que les adhésions de la Finlande et de la Suède à l’Otan ne constituaient pas « une menace » en soi, mais que la Russie réagirait à des déploiements militaires.
Un tel « élargissement de l’Otan ne constitue pas une menace immédiate (…) mais le déploiement d’infrastructures militaires sur les territoires de ces pays entraînera bien sûr une réponse », a-t-il dit lors d’un sommet d’une alliance militaire régionale au Kremlin.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a émis lundi un « avis de compatibilité », assorti de « réserves », pour une nomination du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari au conseil d’administration de la start-up française Hopium.
La société, qui construit des véhicules à hydrogène, a annoncé lundi avoir proposé cette nomination, alors que le remaniement du gouvernement est imminent et que Jean-Baptiste Djebbari a fait savoir qu’il comptait quitter la vie politique.
Après celle de la Finlande dimanche, la Suède doit officialiser sa candidature à l'Otan après une consultation au Parlement lundi, actant la bascule historique des deux pays non-alignés vers le giron de l'alliance du fait de l'invasion russe de l'Ukraine.
Avec la bascule historique du parti social-démocrate au pouvoir dimanche, six des huit partis au Parlement sont désormais en faveur d'une adhésion, représentant une majorité théorique de 304 députés sur un total de 349, soit plus de 85%. Une conférence de presse de la cheffe du gouvernement et du chef de l'opposition de droite Ulf Kristersson a été convoquée pour ce lundi après-midi.
Parties de Kiev le 23 avril, elles ont fait étape au Vatican, en Pologne et en Allemagne, avant d’arriver ce week-end à Paris. Trois jeunes femmes, toutes en couple avec des combattants de la dernière poche de résistance ukrainienne face aux Russes à Marioupol, se battent pour qu’un pays au moins aille libérer leurs compagnons de cet enfer.
« Plus il y aura de pays auxquels on s’adressera, plus on aura de chances de trouver une solution rapide », dit Olha Andrianova, 30 ans. Au Vatican, elles ont obtenu une audience de cinq minutes avec le pape François. En France, une rencontre avec des personnalités politiques – à commencer par le président Emmanuel Macron ou sa femme Brigitte – serait évidemment bienvenue.
Les quatre femmes reconnaissent que, malgré leurs appels et ceux lancés sur les réseaux sociaux directement par certains combattants d’Azovstal – à la Turquie, aux Etats-Unis, à la Chine – aucun pays n’a encore offert de libérer leurs compagnons : si les Occidentaux renforcent leur aide militaire à l’Ukraine, ils répètent qu’ils veulent éviter d’intervenir directement dans le conflit, de peur d’une confrontation frontale avec la Russie.
Mais elles ne désespèrent pas, et entendent continuer leur périple – peut-être en Suisse, en Grande-Bretagne, ou en Turquie – jusqu’à ce que « nos hommes soient évacués, libérés », dit Hanna.
Sur ces images, les soldats du 227e bataillon distinct des forces armées ukrainiennes posent à la frontière entre l’Ukraine et avec la Russie, dans l’oblast de Kharkiv.
« Monsieur le Président, nous avons atteint la frontière de l’Ukraine avec l’État ennemi. Monsieur le Président, nous l’avons fait »
McDonald’s a annoncé qu’il se retirerait entièrement de Russie. « Nous sommes engagés envers notre communauté mondiale et devons rester inflexibles quant à nos valeurs », a justifié le PDG du groupe Chris Kempczinski. « Le respect de nos valeurs signifie que nous ne pouvons plus conserver les Arches (le logo de McDonald’s, ndlr) » en Russie, a-t-il ajouté, alors que le groupe avait déjà fermé ses enseignes en Russie début mars.
Maintenant oui.
Deux mines d’ancrage russes se sont échouées sur une plage à Odessa. L’armée ukrainienne a procédé à leur désamorçage.
« Nous sommes convaincus que l’entrée dans l’Otan de la Finlande et de la Suède ne va ni renforcer ni améliorer l’architecture sécuritaire de notre continent », a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, faisant part de la « préoccupation » de Moscou et promettant de suivre de près « les implications que cela aura pour notre sécurité ».
A Lyssytchansk, Angelina Abakoumova vient de passer un mois dans un abri souterrain avec ses deux enfants. Alors que des missiles s’abattant sur la cité industrielle, cette femme de 30 ans refuse d’évacuer. « Je ne changerai pas d’avis. En ce moment, c’est dangereux ici. Puis ce sera dangereux là-bas. A quoi bon aller quelque part pour ensuite revenir ? » Ainsi, plus de 20.000 des 100.000 habitants de la ville ont décidé de rester dans la cité assiégée, selon les volontaires.
Malgré des combats et bombardements accrus, des civils ukrainiens expliquent ne pas avoir suffisamment d’argent pour recommencer à zéro ailleurs ou disent craindre perdre pour toujours leur maison. « J’ai vu trop de personnes partir, dépenser leurs dernières économies et revenir les mains vides », assure Vladyslav Cheremet, mineur.
Angelina Abakoumova avance aussi un tout autre argument. « Les hommes en âge de combattre et qui sont évacués sont immédiatement sommés de rejoindre l’armée et envoyés au front comme chair à canon », dit-elle. « Je ne laisserai pas mon mari ni son frère partir. Ils mourraient dès le premier jour. »
Le prix du blé a battu tous les records ce matin à l’ouverture du marché européen. Cette inflation est la conséquence directe de l’annonce de l’Inde de lancer un embargo sur ses exportations.
« Malgré les premières spéculations, à ce jour, les forces biélorusses n’ont pas été directement impliquées dans le conflit », affirme le ministère de la Défense britannique dans son point quotidien. « Cependant, le territoire biélorusse a été utilisé comme relais pour l’avancée de la Russie sur Kiev et Tchernihiv. La Russie a également effectué des sorties aériennes et des frappes de missiles depuis la Biélorussie. »
Pour le gouvernement britannique, « le président biélorusse Loukachenko tempère probablement son soutien à l’invasion russe en évitant une participation militaire directe qui entraînerait des sanctions occidentales, de représailles ukrainiennes et un possible mécontentement de l’armée biélorusse ».
Le chef de l’administration militaire régionale de Luhansk, signale la poursuite des bombardements.
Pour l’année 2022 dans la zone euro, Bruxelles prévoit que l’inflation sera de 6,1 % et que la croissance sera à 2,7 %.
« Il ne fait aucun doute que l’économie de l’UE traverse une période difficile en raison de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, et nous avons revu nos prévisions à la baisse en conséquence. Le facteur négatif le plus important est la flambée des prix de l’énergie, qui porte l’inflation à des niveaux record et pèse sur les entreprises et les ménages européens », a déclaré le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, dans un communiqué.
Les forces ukrainiennes ont repoussé les troupes russes et ont repris le contrôle d’une partie de la frontière avec la Russie dans la région de Kharkiv au nord-est, ont annoncé les autorités ukrainiennes. « Le 227e bataillon de la 127e brigade de la défense territoriale des forces armées de Kharkiv a expulsé les Russes et s’est installé à la frontière », a indiqué le ministère sur sa page Facebook.
« Pour obtenir un semblant de victoire, l’ennemi se concentre sur deux objectifs : soit avancer vers les frontières de la région de Lougansk (dont une partie est contrôlée depuis 2014 par les séparatistes prorusses), soit prendre Severodonetsk », actuelle capitale régionale sous contrôle de Kiev, a déclaré le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï
C’est ainsi que la Première ministre finlandaise Sanna Marin a ouvert le débat au Parlement ce matin sur la candidature de son pays à l’Otan. « Notre environnement de sécurité a fondamentalement changé », a-t-elle dit.
« Et nous faisons un choix responsable envers nos 45.000 salariés en Russie, tout en préservant la performance du groupe et notre aptitude à revenir dans le pays à l’avenir, dans un contexte différent », a assuré Luca de Meo, après que le groupe au losange a indiqué dans un communiqué avoir cédé à l’Etat russe sa participation majoritaire (67,69 %) dans le groupe russe Avtovaz.
Mauvais coup de comm'. Aux Etats-Unis, le club Little Darlings a affiché sur un panneau d’affichage une offre d’emploi plutôt particulière. « Nous auditionnons des strip-teaseuses ukrainiennes », peut-on lire sur un fond aux couleurs du pays.
Interrogé par la chaîne locale Fox5, le gérant du club a simplement expliqué qu’il voulait aider. « Nous nous tenons à leurs côtés, ce n’est pas désobligeant ».
C’est la dernière étape pour que la candidature des deux pays nordique soit validée officiellement. Le Parlement finlandais a entamé ce matin une session marathon pour examiner la candidature, avant un vote qui interviendra au plus tôt mardi. Selon les derniers pointages des médias finlandais, au moins 85 % des 200 élus vont voter oui à la candidature à l’Otan.
Le Parlement suédois se réunit, lui, à partir de 10h30, avec une allocation de la Première ministre sociale-démocrate Magdalena Andersson suivie des chefs des partis parlementaires. Six des huit partis au Parlement sont désormais en faveur d’une adhésion, représentant une majorité théorique de 304 députés sur un total de 349.
Après l’annonce de la candidature de la Suède et de la Finlande à l’Otan, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a assuré que la réponse de la Russie « dépendra des conséquences pratiques de l’adhésion » des deux pays scandinaves à l’Alliance atlantique. « Le niveau de tension militaire va augmenter », a-t-il assuré.
« C’est une grave erreur supplémentaire dont les conséquences auront une portée considérable », a jugé lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov concernant la candidature des deux pays nordique à l’Otan.
Les Bourses européennes ont ouvert la séance de lundi en repli, inquiètes pour la croissance mondiale après des statistiques sur l’économie chinoise au plus bas depuis deux ans. La Bourse de Paris a ouvert en baisse de 0,74 % à 6.315,68 points, Francfort de 0,30 %, Milan de 0,29 % et Londres perdait 0,53 % dans les premiers échanges.
D’après l’agence de presse Reuters, le gouverneur de la région de Kharkiv a annoncé que les troupes ukrainiennes ont atteint la frontière de la Russie.
Alors que la Finlande et la Suède ont pris la décision de candidater à l’Otan, « ce qui est intéressant c’est que Vladimir Poutine se plaignait d’avoir trop d’Otan à ses frontières et il en aura encore plus par ses propres décisions », commente Camille Grand, secrétaire général adjoint de l’Otan. « C’est une nouvelle défaite stratégique de la Russie après cette invasion semi-ratée de l’Ukraine », lâche-t-il sur FranceInfo.
La scène se déroule à Malaya Rohan', un village dans la région de Kharkiv. Natalia raconte que le 13 mars dernier, alors qu’elle était réfugiée avec ses enfants dans le sous-sol d’une école, des soldats russes sont arrivés. Elle explique à nos confrères de BFMTV que l’un d’entre eux a emporté sa fille, Ana, et l’a violée et torturée toute la nuit. « Il lui a coupé les cheveux, il l’a frappée plusieurs fois (…) il lui a dit qu’elle allait mourir », relate-t-elle.
La ministre estonienne des Affaires étrangères a déclaré à l’agence de presse Reuters que l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan renforcerait la sécurité de la région baltique. D’après Eva-Maria Liimets, s’il y a des « différences », une allusion notamment à la réaction hostile de la Turquie à ces candidatures, elle constate aussi « une volonté de ces pays de surmonter les différences ».
Le groupe automobile Renault, qui a confirmé lundi la cession de sa participation dans le constructeur russe Avtovaz, fabricant des Lada, a précisé qu’il garderait l’option de racheter ses parts pendant six ans.
« Le Conseil d’administration de Renault Group a approuvé à l’unanimité la signature des accords pour céder 100 % des parts de Renault Group dans Renault Russie à la ville de Moscou et sa participation de 67,69 % dans AVTOVAZ à NAMI (l’Institut central de recherche et de développement des automobiles et des moteurs) », a-t-il indiqué dans un communiqué, sans confirmer aucun montant. « L’accord prévoit une option de rachat par Renault Group de sa participation dans AVTOVAZ, exerçable à certaines périodes au cours des 6 prochaines années », ajoute-t-il.
Les actifs de Renault en Russie sont désormais propriété de l’Etat russe, a annoncé ce lundi le ministère russe de l’Industrie et du commerce, suite au retrait du constructeur automobile français consécutif à l’invasion en Ukraine.
« Des accords ont été signés pour un transfert des actifs russes du groupe Renault à la Fédération de Russie et au gouvernement de Moscou », indique le ministère dans un communiqué.
Pour celles et ceux qui n’ont pas suivi la situation en Ukraine dimanche, 20 Minutes fait le point tous les soirs sur l’avancée du conflit. Voici le récap d’hier :
La dernière canonnerie française, située à Bourges, produit tous les canons de l’armée française, de celui de l’avion Rafale aux canons de marine ou du char Leclerc. Mais l’un est au centre des attentions avec le retour des grands duels d’artillerie en Ukraine : le Caesar.
La monstrueuse bouche à feu de 155 mm montée sur camion, colonne vertébrale de l’artillerie française, a été commandée vendredi à neuf exemplaires par la Belgique pour 62 millions d’euros et est déployée en Ukraine : la France a annoncé fin avril avoir livré un nombre indéterminé de Caesar à Kiev – les chiffres de 6 ou 12 ont été avancés sans être confirmés – pour aider à repousser les forces russes et leur puissante artillerie.
Il a déjà été vendu à près de 300 exemplaires à six pays, dont l’Arabie saoudite, accusée par les ONG d’en avoir fait usage contre des civils. Il faut « compter 200 à 250 heures d’usinage » pour transformer une ébauche d’acier spécial de 4 tonnes en tube de canon de 1,8 tonne et de 8,06 mètres de long, dit de 52 calibres, soit 52 fois la longueur du calibre de 155 mm.
La dernière canonnerie française, située à Bourges, produit tous les canons de l’armée française, de celui de l’avion Rafale aux canons de marine ou du char Leclerc. Mais l’un est au centre des attentions avec le retour des grands duels d’artillerie en Ukraine : le Caesar.
La monstrueuse bouche à feu de 155 mm montée sur camion, colonne vertébrale de l’artillerie française, a été commandée vendredi à neuf exemplaires par la Belgique pour 62 millions d’euros et est déployée en Ukraine : la France a annoncé fin avril avoir livré un nombre indéterminé de Caesar à Kiev – les chiffres de 6 ou 12 ont été avancés sans être confirmés – pour aider à repousser les forces russes et leur puissante artillerie.
Il a déjà été vendu à près de 300 exemplaires à six pays, dont l’Arabie saoudite, accusée par les ONG d’en avoir fait usage contre des civils. Il faut « compter 200 à 250 heures d’usinage » pour transformer une ébauche d’acier spécial de 4 tonnes en tube de canon de 1,8 tonne et de 8,06 mètres de long, dit de 52 calibres, soit 52 fois la longueur du calibre de 155 mm.
D’après les services de renseignement militaire britannique, l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine a « perdu de son élan ». Les troupes de Moscou n’ont pas réussi à réaliser des gains territoriaux substantiels, mettant leur plan de bataille « considérablement en retard », selon ces sources.
Près de trois mois de guerre ont transformé Lyssytchansk, ville minière de quelque 100.000 habitants essentiellement russophones, en une zone abandonnée, dépourvue d’eau, d’électricité ou de réseau téléphonique, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’Ukraine se prépare à une intensification des attaques russes dans le Donbass, dans l’est du pays, objectif prioritaire de Moscou mais où ses forces sont à la peine, tandis que l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans la région de Kharkiv.
« On se prépare à de nouvelles tentatives de la Russie d’attaquer au Donbass, pour en quelque sorte intensifier son mouvement vers le sud de l’Ukraine », a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo publiée dimanche soir. Et pourtant selon lui, « les occupants ne veulent toujours pas admettre qu’ils sont dans une impasse ».
Les Russes transfèrent des troupes de la région de Kharkiv (nord) à celle de Lougansk, dans le Donbass, dans le but de prendre Severodonetsk, a assuré de son côté dimanche soir le conseiller présidentiel ukrainien Oleksiy Arestovich. L’état-major ukrainien a confirmé lundi matin que l’armée russe concentrait ses forces à Izioum, entre Kharkiv et Severodonetsk.
Pour entrer dans le palais Potocki, l’un des joyaux architecturaux de l’ouest de l’Ukraine, il faut montrer patte blanche, passer entre des soldats en armes, se faufiler sous un échafaudage. Tout ça pour découvrir des cimaises nues.
A Lviv, même si la vie est quasi revenue à la normale depuis que les forces russes ont quitté la région de Kiev et concentrent leur offensive sur le sud et l’est du pays, les musées entre-baillent à peine leurs portes, persuadés que l’ennemi est prêt à piller le patrimoine culturel ukrainien.
« On aimerait bien rouvrir un peu, mais c’est compliqué en termes de sécurité », explique Vassyl Mytsko, directeur adjoint de la Galerie nationale de Lviv, plus grand musée des Beaux-Arts d’Ukraine avec sa collection de 65.000 œuvres et ses 21 sites. « Comment être sûr que les Russes ne sont pas juste en train de reprendre leurs forces avant de balancer toutes leurs roquettes ? »
Le 24 février, la guerre a pris par surprise le personnel de la Galerie qui « ne s’attendait pas à ce que les frappes portent aussi loin » et menacent leur ville, raconte Vassyl Mytsko. D’abord « choqués », les conservateurs se sont vite mis au travail et ont emballé avec soin tableaux et sculptures. Ces œuvres, dont certaines valent des millions, ont été mises à l’abri dans des lieux tenus secrets, où elles se trouvent encore aujourd’hui.
Parties de Kiev le 23 avril, elles ont fait étape au Vatican, en Pologne et en Allemagne, avant d’arriver ce week-end à Paris. Trois jeunes femmes, toutes en couple avec des combattants de la dernière poche de résistance ukrainienne face aux Russes à Marioupol, se battent pour qu’un pays au moins aille libérer leurs compagnons de cet enfer.
« Plus il y aura de pays auxquels on s’adressera, plus on aura de chances de trouver une solution rapide », dit à l’AFP Olha Andrianovna, 30 ans, doyenne de ce groupe de quatre femmes au total. « Nous ne savons pas quel pays pourra vraiment nous aider, c’est pour ça qu’on s’adresse à tout le monde ».
Au Vatican, elles ont obtenu une audience de cinq minutes avec le pape François. En France, une rencontre avec des personnalités politiques – à commencer par le président Emmanuel Macron ou sa femme Brigitte – serait évidemment bienvenue, mais « ce n’est pas notre but principal, l’objectif, c’est d’attirer l’attention sur la situation » à Azovstal, dit sa camarade Hanna Naoumenko, 25 ans.
Parties de Kiev le 23 avril, elles ont fait étape au Vatican, en Pologne et en Allemagne, avant d’arriver ce week-end à Paris. Trois jeunes femmes, toutes en couple avec des combattants de la dernière poche de résistance ukrainienne face aux Russes à Marioupol, se battent pour qu’un pays au moins aille libérer leurs compagnons de cet enfer.
« Plus il y aura de pays auxquels on s’adressera, plus on aura de chances de trouver une solution rapide », dit à l’AFP Olha Andrianovna, 30 ans, doyenne de ce groupe de quatre femmes au total. « Nous ne savons pas quel pays pourra vraiment nous aider, c’est pour ça qu’on s’adresse à tout le monde ».
Au Vatican, elles ont obtenu une audience de cinq minutes avec le pape François. En France, une rencontre avec des personnalités politiques – à commencer par le président Emmanuel Macron ou sa femme Brigitte – serait évidemment bienvenue, mais « ce n’est pas notre but principal, l’objectif, c’est d’attirer l’attention sur la situation » à Azovstal, dit sa camarade Hanna Naoumenko, 25 ans.
Ce samedi, l’Ukraine a obtenu une victoire symbolique en remportant l’Eurovision, un concours très populaire en Europe, et dont la Russie était exclue. La Finlande et la Suède ont décidé de lancer une procédure de candidature à l’Otan. Sur le terrain, Kiev se prépare à une intensification des attaques russes dans le Donbass. Les forces ukrainiennes grignotent du terrain dans la région de Kharkiv et se rapprochent de la frontière russe.