Chine : Un avion Airbus prend feu après une sortie de piste

ACCIDENT Les 113 passagers et 9 membres d’équipage ont été évacués à temps de l’appareil

20 Minutes avec agences
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L'avion de la compagnie chinoise Tibet Airlines est sorti de la piste et a pris feu.
L'avion de la compagnie chinoise Tibet Airlines est sorti de la piste et a pris feu. — CHINE NOUVELLE/SIPA

Enorme frayeur pour les 113 passagers et 9 membres d’équipage d’un vol en Chine, ce jeudi matin. L’avion de la compagnie chinoise Tibet Airlines est sorti de piste avant de prendre feu à l’aéroport international de Chongqing (sud-ouest du pays), sans faire de morts, selon l’entreprise.

L’ensemble des personnes présentes dans l’appareil ont été évacuées et mises « en sûreté », a indiqué le transporteur. Une quarantaine de personnes, légèrement blessées, ont toutefois été conduites à l’hôpital, a précisé l’aéroport.


L’équipage stoppe in extremis la phase de décollage

L’appareil devait effectuer un vol intérieur entre Chongqing et Nyingchi dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine) mais un incident est survenu à 8h09, heure locale (00h09 GMT). Une vidéo diffusée par la télévision publique CCTV montre l’avion en feu sur le tarmac, avec une épaisse fumée noire s’élevant dans le ciel.

« Pendant la phase de décollage, l’équipage a remarqué une anomalie et a interrompu la procédure. L’avion est sorti de la piste, a indiqué Tibet Airlines dans un communiqué. L’avion a été endommagé par un incendie ».

Deuxième accident aérien en Chine en moins de deux mois

Selon le site Airfleets.net, l’appareil est un Airbus A319 dont le premier vol date de fin 2012. Tibet Airlines dispose de 28 A319 sur une flotte totale de 39 avions tous produits par le constructeur européen, d’après la même source.

Il s’agit du deuxième accident aérien en Chine en moins de deux mois, après la chute toujours inexpliquée d'un Boeing 737-800 le 21 mars dans la région du Guangxi (sud), qui a fait 132 morts. Il s’agissait de la catastrophe aérienne la plus meurtrière en Chine depuis près de 30 ans, en dépit de la sécurité aérienne généralement considérée comme bonne dans le pays.