Cameroun : Un avion privé s’écrase en forêt avec 11 personnes à bord
CRASH Le ministère des Transports a envoyé des équipes sur place pour rechercher d’éventuels survivants
Une catastrophe aérienne vient de frapper le Cameroun et le sort des passagers est pour l’instant inconnu. Un avion d’une compagnie privée assurant la maintenance de conduites d’hydrocarbures s’est écrasé mercredi dans une forêt du centre du pays avec 11 personnes à bord, et les secours tentent de retrouver les occupants, a-t-on appris auprès du ministère des Transports.
Les services de la circulation aérienne « ont perdu le contact radio avec l’aéronef » puis l’appareil a été « localisé dans la forêt » près de Nanga Eboko, à quelque 150 km au nord-est de Yaoundé, la capitale du pays. « Il s’est écrasé au sol » et « nos équipes sont en train de voir s’il est possible de sauver des gens », a confirmé un responsable du ministère qui a requis l’anonymat.
« Des moyens terrestres font actuellement route vers le site »
L’appareil était affrété par la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO) ont précisé cette source et un autre haut responsable des autorités aéronautiques, également sous couvert de l’anonymat. La COTCO est chargée de la maintenance et de l’entretien d’un pipeline entre le Cameroun et le Tchad voisin.
L’avion, dont le type et la marque n’ont pas été rendus publics, reliait l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen à Belabo, dans l’est du pays. « Des moyens terrestres font actuellement route vers le site » du crash de l’appareil pour « porter assistance à ses occupants », a expliqué le ministère.
Une précédente catastrophe en 2007
La dernière catastrophe aérienne au Cameroun remonte à la nuit du 4 au 5 mai 2007. Un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways reliant Douala à Abidjan s’était alors écrasé en mer peu de temps après son décollage de l’aéroport de la capitale économique camerounaise sous un violent orage. Ses 114 occupants avaient été tués, dont 34 Camerounais.
Trois ans plus tard, une enquête de l’aviation civile camerounaise avait conclu à une erreur de pilotage, le commandant de bord n’ayant pas détecté une dangereuse inclinaison de l’appareil puis n’ayant pas redressé sa trajectoire à temps. Depuis, le Cameroun n’a été le théâtre que d’accidents aériens mineurs impliquant des petits avions de tourisme ou des hélicoptères.