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Guerre en Ukraine : Plusieurs villes bombardées, Lviv en partie sans électricité...
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L’ESSENTIEL
- A Marioupol, les évacuations devraient reprendre ce mardi matin avec le soutien des Nations unies et de la Croix-Rouge. Toutefois, selon le régiment Azov, qui participe à la défense du site, « après l’évacuation partielle des civils du territoire d’Azovstal, l’ennemi continue de tirer sur le territoire de l’usine, y compris des bâtiments où se cachent des civils ».
- Dans le sud-ouest de l’Ukraine, le port d’Odessa est de nouveau la cible des missiles russes. Les Ukrainiens craignent que la ville soit un des objectifs de la Russie, notamment depuis qu’un général russe a affirmé que l’offensive du Kremlin en Ukraine visait à établir un couloir de la Russie vers la région séparatiste moldave de Transnistrie, qui passerait par Odessa.
- Les alliés occidentaux accroissent leur pression sur Moscou et leur soutien à Kiev avec, mardi, un discours du Premier ministre britannique Boris Johnson par visioconférence devant le Parlement ukrainien, une première pour un dirigeant occidental depuis le début de l’invasion russe.
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La Russie boycottera mercredi - un geste rare - une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU avec le Comité politique et de sécurité (COPS) de l'Union européenne, illustrant une nouvelle dégradation des relations entre Moscou et des partenaires aux Nations unies, selon des diplomates. Selon une source diplomatique russe s'exprimant sous couvert de l'anonymat, la décision de Moscou est liée à la situation en Ukraine. Un diplomate occidental a indiqué de son côté à l'AFP n'avoir pas souvenir d'un boycott de la Russie d'une réunion du Conseil de sécurité depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février.
Friedrich Merz, chef de file du parti conservateur allemand, dans l’opposition, a rencontré mardi à Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky, accentuant la pression sur le chancelier Olaf Scholz qui lui ne s’y est toujours pas rendu. « Merci beaucoup, cher Zelensky pour l’accueil chaleureux et la qualité exceptionnelle de l’atmosphère et du contenu de l’entretien. L’Allemagne est aux côtés de l’Ukraine et de son peuple courageux », a indiqué sur Twitter le patron des chrétiens-démocrates CDU, parti de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel.
C'est, semble-t-il, un missible de croisière qui a frappé cette ville à l'Ouest de l'Ukraine.
Confetti émergeant au-dessus des flots, l’île aux Serpents est un point stratégique en mer Noire, permettant à la fois de faire planer de lourdes menaces mais également particulièrement exposé. Dès le premier jour du conflit en Ukraine, les Russes l’ont attaqué pour s’en emparer. Cela a donné lieu à cet épisode, monté en épingle par la propagande de Kiev, où des gardes-côtes ukrainiens avaient lancé par radio au croiseur russe Moskva, coulé depuis, d’aller se « faire foutre », conférant à ce caillou un poids symbolique venant s’ajouter à son intérêt stratégique. Un décryptage à lire ici.
Plusieurs villes ukrainiennes ont été visées mardi soir par des tirs de missiles russes qui ont notamment détruit trois centrales électriques à Lviv, selon le maire de cette grande ville de l’ouest du pays désormais partiellement privée d’électricité.
« Trois centrales électriques ont été endommagées à la suite d’une frappe de missiles », a indiqué le maire Andriï Sadovy sur la messagerie Telegram, ajoutant que des stations de pompage étaient privés d’électricité en raison des dégâts. Au moins une personne a été blessée, a-t-il ajouté. Selon des médias ukrainiens, les coupures d’électricité touchaient plusieurs quartiers de Lviv.
Le journaliste russe et prix Nobel de la Paix 2021 Dmitri Mouratov a dénoncé mardi la propagande russe évoquant l’usage de l’arme nucléaire en Ukraine, qui selon lui mènerait à « la fin de l’humanité » au lieu de mettre fin à la guerre.
« Je n’exclurais pas la possibilité que des armes nucléaires soient utilisées », a déclaré Dmitri Mouratov à des journalistes à Genève. Le Kremlin a dit avoir placé ses forces nucléaires en alerte maximale peu après avoir envahi l’Ukraine le 24 février.
« Depuis deux semaines déjà, nous entendons sur nos télévisions que les silos nucléaires devraient être ouverts », a-t-il ajouté. « Et nous entendons aussi que ces armes horribles devraient être utilisées si les livraisons d’armes à l’Ukraine se poursuivent ». Contrairement à ce qu’affirme la propagande, a-t-il souligné, le déploiement de telles armes ne signifierait « pas la fin de la guerre ». Mais « ce sera la fin de l’humanité », a-t-il estimé.
D’après nos confrères du Guardian, l’invasion en Ukraine coûte 4,5 milliards de dollars (4,28 milliards d’euros) par semaine en détruisant des bâtiments, des routes, des usines ou des entreprises.
Le général de l’armée américaine Christopher Cavoli a été nommé Commandant suprême des forces alliée en Europe, a annoncé mardi l’Otan, dans un contexte de fortes tensions provoquées par l’invasion russe de l’Ukraine.
Sa nomination a été approuvée par le Conseil de l’Atlantique Nord et il succédera au général Tod D. Wolters lors d’une cérémonie de passation de commandement prévue cet été au Grand Quartier général des puissances alliées en Europe, le SHAPE, près de Mons (Belgique), a précisé l’Otan.
Fils d’un officier italo-américain, Christophe Cavoli est né en pleine guerre froide a Würzburg, en Allemagne de l’Ouest, et a grandi dans des bases militaires au fil des affectations paternelles.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a espéré mardi que « davantage de pauses humanitaires » pourront être organisées avec l’Ukraine et la Russie, sur le modèle de celle qui a permis l’évacuation d’une centaine de civils de l’aciérie Azovstal.
« J’espère que la coordination continue avec Kiev et Moscou conduira à davantage de pauses humanitaires qui permettront aux civils de s’éloigner en toute sécurité des combats et à l’aide d’atteindre les personnes là où les besoins sont les plus grands », a-t-il dit dans un communiqué sans en préciser les lieux.
Le ministère de la Défense britannique publie tous les jours une carte de l’avancée des combats, des territoires disputés et des principaux bombardements en Ukraine. On vous partage celle de ce mardi :
Chaque jour, 20 Minutes vous propose un récap' de la journée sur la situation en Ukraine. Ce mardi, les forces russes se lancent à l’assaut de l’aciérie Azovstal alors que les Occidentaux continuent à punir le Kremlin pour son offensive en Ukraine.
Une entreprise slovaque réparera des véhicules blindés ukrainiens endommagés, répondant à une demande de Kiev, a annoncé mardi le ministère de la Défense à Bratislava.
« La société publique Konstrukta – Defence a conclu un contrat avec la partie ukrainienne pour la réparation et la modernisation de matériel militaire ukrainien », a déclaré la porte-parole du ministère de la Défense, Martina Koval Kakascikova, dans un communiqué.
Le premier lot de matériel militaire envoyé en Slovaquie par l’Ukraine consistera en des dizaines de véhicules blindés de reconnaissance BRDM-2, a-t-elle précisé.
Le président de la CDU, le parti de l’ancienne chancelière Angela Merkel, s’est rendu à Kiev et a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky ce mardi. Friedrich Merz l’a remercié pour son « accueil chaleureux » et l’assure que l’Allemagne se tient « aux côtés de l’Ukraine et de sa population courageuse ».
Au 69e jour de la guerre, la situation est figée sur le front, à l’exception de Marioupol où les Russes ont lancé une offensive sur l’aciérie Azovstal, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). L’ISW précise que les forces russes n’ont mené aucune attaque au sol ces dernières heures mais ont bombardé les positions ennemies sur la ligne de front.
D’après la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, la Russie utilise le viol comme tactique de guerre. Elle a aussi décrit le président russe Vladimir Poutine comme étant « le principal criminel de guerre du 21e siècle », lors de sa visite à Irpin ce mardi.
Une frappe russe a fait au moins dix morts à Avdiïvka ce mardi. Cette ville d’environ 30.000 habitants est située sur la ligne de front et à quelques kilomètres seulement de la ville de Donetsk, une « capitale » des séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine.
La ville a été le théâtre de nombreux combats depuis le déclenchement d’une guerre dans la région entre Kiev et les séparatistes en 2014. En 2017, 27 personnes, civils et militaires, y avaient trouvé la mort en l’espace d’une semaine durant un épisode de reprise des combats. Elle avait été bombardée le 24 avril.
Lors de son appel téléphonique avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a « appelé la Russie à être à la hauteur de ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité en mettant un terme à cette agression dévastatrice », rapporte l’Elysée dans un communiqué officiel. Le président français a répété sa disponibilité pour « œuvrer aux conditions d’une solution négociée » entre Kiev et Moscou.
Lors de son appel téléphonique avec Vladimir Poutine, le président français lui a demandé de « permettre la poursuite des évacuations » de l’immense complexe métallurgique ukrainien d’Azovstal à Marioupol « en coordination avec les acteurs humanitaires et en laissant le choix aux évacués de leur destination, conformément au droit international humanitaire ».
Selon le gouverneur de la région de Donetsk, « au moins dix morts, 15 blessés : les conséquences du bombardement de l’usine de coke d’Avdiïvka par l’occupant russe ».
Les investigations portent sur des faits commis entre le 26 mars et le 7 avril contre un Français à Borodianka et Velykyi Lis, près de Kiev. Les crimes de guerre visés correspondent notamment à des « atteintes volontaires à la vie, des atteintes volontaires à l’intégrité physique ou psychique de la personne » et des « vols ou extorsions » commis « à l’encontre d’une personne protégée par le droit international des conflits armés en vertu des lois et coutumes de guerre et du droit international humanitaire », précise le parquet antiterroriste (Pnat).
Les Etats-Unis ont officiellement considéré que la star américaine était « injustement détenue », et devraient donc accélérer les efforts pour exiger sa libération. Brittney Griner a été arrêtée mi-février en Russie à l’aéroport avec « des vapoteuses et un liquide présentant une odeur particulière » d’huile de cannabis, selon les douanes russes.
A Washington, certains ont craint d’emblée que la joueuse ne soit utilisée comme un outil de pression dans le conflit. Les autorités américaines ont dans un premier temps fait profil bas sur son cas, sans se prononcer sur le bien-fondé légal de son arrestation.
De grands studios américains tels que Warner Bros, Sony ou encore Disney ont sanctionné la Russie en annulant la sortie en salles de leurs films. Du coup, certains cinémas ont choisi de diffuser des copies téléchargées illégalement…
Avec un petit chiot qui aide ses maîtres à planter des pommes de terre en Ukraine.
« Dommage que mon pays ait fini par sombrer dans l’archaïsme, le paternalisme et la servilité. Il n’y a plus de Russie, tout a disparu, a-t-il déclaré dans une publication sur Instagram. Et les menaces contre moi personnellement, une personne qui lutte contre le cancer du sang le plus grave – la leucémie –, le désir de (me) punir juste pour (…) mon opinion honnête, montrent la déshumanisation finale du régime. »
Le 19 avril, il avait publiquement affirmé que « 90 % des Russes sont CONTRE cette guerre ». Dix jours plus tard, le fonds de Vladimir Potanine, un milliardaire russe proche du Kremlin, avait annoncé avoir acheté les parts d’Oleg Tinkov dans la banque Tinkoff.
Dans une interview avec le New York Times dimanche, Oleg Tinkov a affirmé qu’il avait dû faire « une vente désespérée », indiquant ne pas avoir pu négocier et craindre désormais pour sa sécurité.
Conseils n°56 pour percer sur les réseaux : Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises situations pour alimenter son Instagram… #InfluencersInTheWild #BoyfriendsOfInsta
« Un puissant assaut sur le territoire d’Azovstal est en cours actuellement, avec le soutien de véhicules blindés, de chars, avec des tentatives de débarquement de troupes, avec l’aide de bateaux et d’un grand nombre d’éléments d’infanterie », a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans un message vidéo sur Telegram.
« Nous allons tout faire pour la repousser », a-t-il ajouté, appelant par ailleurs à « des mesures immédiates pour évacuer les civils » toujours terrés avec les combattants ukrainiens sur cet immense site métallurgique de Marioupol
« L’Occident pourrait aider à arrêter ces atrocités en exerçant une influence appropriée sur les autorités de Kiev, ainsi qu’en arrêtant la fourniture d’armes à l’Ukraine », a déclaré le président russe lors d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron selon un communiqué du Kremlin.
Kiev « manque de préparation pour un travail sérieux » dans les pourparlers de paix, a dit Vladimir Poutine lors d’un entretien téléphonique avec le président français. « La partie russe est toujours ouverte au dialogue », a-t-il cependant souligné.
« Je suis heureuse et soulagée de confirmer que 101 civils ont été évacués avec succès de l’usine métallurgique Azovstal à Marioupol », a indiqué la coordinatrice humanitaire des Nations unies pour l’Ukraine Osnat Lubrani
« Nous devons suivre le processus d’adhésion que nous avons mis au point, mais nous devons aussi procéder le plus rapidement possible », a déclaré le Premier ministre italien. Il a dans le même temps réclamé l’ouverture « immédiate » des négociations formelles pour intégrer la Macédoine du Nord et l’Albanie dans l’UE, ainsi que l'« accélération » des pourparlers en cours avec la Serbie et le Monténégro.
Si la Commission européenne prévoit un arrêt progressif des achats européens de pétrole russe sur une période de 6 à 8 mois, elle envisage une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie. Ces deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l’oléoduc Droujba, pourraient continuer leurs achats à la Russie jusqu’en 2023.
Le porte-parole des forces armées russes a affirmé que le régiment ukrainien Azov, qui défend l’usine, a « utilisé » le cessez-le-feu, déclaré pour évacuer des civils, pour sortir des sous-sols de l’aciérie et « prendre des positions de tir sur le territoire et dans les bâtiments de l’usine ».
On vous partage cette photographie de l'intervention du Premier ministre britannique Boris Johnson devant le Parlement ukrainien ce mardi.
Le Royaume-Uni va augmenter son aide militaire à l’Ukraine, face à l’invasion russe, de 300 millions de livres (environ 355 millions d’euros) avec notamment des radars et des drones, a annoncé ce mardi le Premier ministre Boris Johnson lors d’un discours devant le Parlement ukrainien.
« Je peux annoncer aujourd’hui un nouveau plan d’aide du gouvernement britannique d’un montant total de 300 millions de livres, incluant des radars pour localiser l’artillerie qui bombarde vos villes, des drones de transport lourd pour approvisionner vos forces, et des milliers d’appareils de vision nocturne », a déclaré le dirigeant dans ce discours prononcé par visioconférence depuis Londres.
L’armée russe et les forces prorusses ont lancé mardi une offensive sur l’usine d’Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de la ville de Marioupol, dont des civils ont pu être évacués ces derniers jours grâce à un cessez-le-feu.
« Des unités de l’armée russe et de la République populaire de Donetsk, utilisant de l’artillerie et des avions, commencent à détruire » les « positions de tir » de combattants ukrainiens sortis de l’usine, a indiqué le ministère de la Défense, cité par les agences russes.
Le taux de chômage en Allemagne est resté stable en avril à 5,0 %, selon des données corrigées de variations saisonnières (CVS) publiées mardi par l’Agence pour l’emploi, qui voit toutefois le marché de l’emploi « freiné » par la guerre en Ukraine.
Le nombre de chômeurs dans la première économie européenne a connu sa plus petite baisse depuis près d’un an, avec 13.000 chômeurs en moins sur un mois (CVS) contre -18.000 en mars, quand le taux est passé de 5,1 % à 5,0 %.
« La reprise du marché du travail se poursuit avec le printemps et la levée des restrictions liées au Covid-19 », explique dans un communiqué Detlef Scheele, directeur de l’Agence.
La Commission européenne devrait proposer ce mardi un sixième paquet de sanctions comprenant un calendrier d’arrêt progressif sur six à huit mois des importations de pétrole russe, qui représentent 30 % des importations de pétrole de l’Union européenne. Les nouvelles sanctions concerneront aussi le secteur bancaire.
Des bombardements russes ont fait au moins 9 morts civiles dans la région de Donetsk, à l’est du pays, ce mardi matin, a annoncé le gouverneur de la région Pavlo Kyrylenko dans un message sur Telegram.
Situé en mer Noire, c’est depuis ce gros caillou que des gardes-côtes ukrainiens avaient lancé par radio au croiseur russe Moskva d’aller se « faire foutre » au tout début du conflit, lui donnant un poids symbolique. Mais l’île possède aussi un fort intérêt stratégique.
Ce territoire de quelques hectares situé à une centaine de kilomètres d’Odessa permet théoriquement de frapper tout le littoral Ukrainien. Il est également à moins de 200 kilomètres du grand port roumain de Constanta et 300 kilomètres de la grande base russe de Crimée à Sébastopol.
Après avoir affirmé la semaine dernière avoir bombardé l’île et avoir détruit une batterie russe, les Ukrainiens ont annoncé lundi une nouvelle frappe ayant détruit deux patrouilleurs russes près de l’île, nouvelle illustration de son importance.
« Nous avons prêté attention aux déclarations anti-historiques du ministre des Affaires étrangères (israélien) Yaïr Lapid, qui expliquent en grande partie la décision du gouvernement actuel de soutenir le régime néonazi de Kiev », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. « L’histoire connaît malheureusement des exemples tragiques de coopération entre juifs et nazis », ajoute le communiqué.
Cette déclaration intervient après que le chef de la diplomatie russe Lavrov a repris une théorie du complot sur le « sang juif » présumé d’Adolf Hitler. « Les propos du ministre Lavrov sont à la fois scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique », avait condamné lundi son homologue israélien Yaïr Lapid.
« Comment ne parvenons-nous pas à arrêter toute cette brutalité ? Nous avons vu la même chose il y a 25 ans avec le Rwanda », a déclaré François 1er dans la presse italienne, évoquant le génocide de 1994 au cours duquel 800.000 personnes, principalement issues de la minorité tutsi, ont été tuées, selon l’ONU.
L’Elysée a annoncé que le président français parlerait à son homologue russe à midi aujourd’hui (10 heures GMT). Il s'agit de leur premier échange depuis le 29 mars. Cet appel intervient après une discussion téléphonique samedi entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky.
Dans le Sud de l’Ukraine contrôlé par les forces russes, les habitants survivent entre exactions, pillages, collaboration et résistance. « Si vous dites un seul mot en ukrainien et quelqu’un vous entend et le leur rapporte, ils viennent chez vous et vous enlèvent », affirme à l’AFP un père de famille de 35 ans qui est parvenu à fuir Novotroïtske, dans la région de Kherson, avec sa femme et sa fille. « Certains reviennent, d’autres non. On ne peut pas vivre comme ça. »
Natacha Bortch, a quitté la région d’Orikhiv, au sud de Zaporijjia avec ses deux enfants de deux et six ans. Les Russes la contrôlent partiellement et y font régner la terreur, dit-elle. « Ils étaient constamment ivres. Ils avançaient dans les rues en braquant leurs lampes vers les fenêtres, parfois ils tiraient », se souvient-elle. Elle affirme que certaines de ses connaissances se sont retrouvées emprisonnées dans leurs caves, « mains et jambes attachées », et que la mère d’une de ses amies a été « kidnappée ». « Personne ne sait ce qui lui est arrivé. »
Dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera, le pape François s’est dit disposé à se rendre à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine et tenter d’arrêter les combats en Ukraine. « Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons encore, même si je crains que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant », a regretté le pape François.
« A Kiev, je n’y vais pas pour le moment », dit-il, rappelant y avoir envoyé deux cardinaux. « Je sens que je ne dois pas y aller », a-t-il insisté en dépit des invitations des Ukrainiens. « Je dois aller d’abord à Moscou, je dois d’abord rencontrer Poutine », a conclu le pape
Un constructeur automobile russe, dont le nom n’a pas été dévoilé, a demandé à l’Iran de lui fournir des composants essentiels qu’il ne peut plus trouver dans son pays en raison des sanctions internationales après l’invasion de l’Ukraine, rapporte l’Association iranienne des fabricants de pièces automobiles (IAMPA).
Les systèmes de freinage antiblocage hydrauliques, les servomoteurs de freinage du maître-cylindre, les capteurs ABS, les ceintures de sécurité, les airbags, les climatiseurs, les capteurs d’oxygène, les thermostats et les systèmes de lève-vitre font partie des pièces demandées par le constructeur automobile russe, a-t-elle précisé.
Les Etats-Unis ont fait état lundi d'informations « très crédibles » selon lesquelles la Russie entend organiser « mi-mai » des référendums pour « tenter d'annexer » les « républiques » séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
Les évacuations devraient reprendre mardi matin avec le soutien des Nations unies et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Marioupol, ville martyre quasiment conquise par les Russes après des semaines de siège, a annoncé le conseil municipal de ce port stratégique du sud-est.
Le sixième paquet de sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie comprendra le retrait « d’autres banques » du système de transactions Swift, a déclaré lundi son haut représentant pour les affaires étrangères, Josep Borrell, à Panama.
La tourelle rouillée d'un char marque l'avancée maximale atteinte par les troupes russes au nord-est de Kiev. A quelques mètres, une station-service détruite symbolise les problèmes de carburant qui touchent le pays en guerre. Ce char est, comme des dizaines d'autres d'une même colonne russe, tombé sous le feu de l'armée ukrainienne en mars, au pic des combats pour le contrôle de la capitale ukrainienne. Quant aux restes des pompes à essence ravagées, elles laissent entrevoir les problèmes sociaux-économiques qu'affronte l'Ukraine après plus de deux mois de guerre.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson va s’adresser au Parlement ukrainien par visioconférence, une première pour un dirigeant occidental depuis le début de la guerre.
« C’est votre heure de gloire », doit-il dire aux députés selon un communiqué de Downing Street publié lundi soir, dressant un parallèle avec l’unité affichée par le Parlement et le peuple britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale. « Nous nous souvenons de notre période de grand péril comme de notre heure de gloire », doit-il affirmer lors de son allocution prévue vers 10 heures.
Il doit annoncer à cette occasion un nouveau volet d’aides militaires d’une valeur de 300 millions de livres (357 millions d’euros), comprenant notamment du matériel d’armement défensif. Jusqu’à présent, le Royaume-Uni a fourni à l’Ukraine 5.000 missiles antichars, cinq systèmes de missiles antiaériens avec plus de 100 missiles et 4,5 tonnes d’explosifs.
Bienvenue sur ce nouveau live consacré à la guerre en Ukraine. L’évacuation des civils pourrait reprendre ce mardi matin à Marioupol avec le soutien des Nations unies et de la Croix-Rouge (CICR). Outre ce port assiégé, la situation inquiète également dans celui d’Odessa, de nouveau la cible des missiles russes. Alors, pour faire plier Moscou, les alliés occidentaux ne relâchent pas la pression. Le Premier ministre britannique Boris Johnson va ainsi s’adresser par visioconférence au Parlement ukrainien.