Guerre en Ukraine : La Russie met en garde contre un danger « réel » d’une Troisième guerre mondiale

CONFLIT Revivez avec nous les informations de lundi 25 avril sur le conflit en Ukraine

X.M et M.P.
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Sergei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie
Sergei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie — Russian Foreign Ministry/TASS/Si/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Anthony Bliken s’est rendu à Kiev dimanche, deux mois jour pour jour après le début de l’invasion. Le secrétaire d’Etat était accompagné du ministre américain de la Défense Lloyd Austin. Les Etats-Unis ont annoncé le retour progressif d’une présence diplomatique américaine en Ukraine et une aide militaire supplémentaire, directe et indirecte de 713 millions de dollars.
  • Dans le Donbass, les troupes russes ont « intensifié leurs offensives » dans trois directions, selon l’état-major ukrainien : Severodonetsk, capitale de facto de la région de Lougansk sous contrôle ukrainien, Popasna, une cinquantaine de kilomètres plus au sud, et Kourakhikva, proche de Donetsk.
  • Le nombre de réfugiés ayant fui l’Ukraine depuis l’invasion russe approche des 5,2 millions, selon l’ONU. Plus de 7,7 millions de personnes ont aussi quitté leur foyer mais se trouvent toujours en Ukraine.

A VOIR

A LIRE

 

Merci de nous avoir suivis, ce live est désormais terminé. A demain pour un nouveau suivi du conflit ukrainien sur 20 Minutes.
22h05 : La Russie va poursuivre les négociations de paix avec l’Ukraine (Lavrov)

Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, tout en accusant l’Ukraine de « faire semblant » de discuter et mettant en garde contre le danger « réel » d’une troisième guerre mondiale.

« La bonne volonté a ses limites. Et si elle n’est pas réciproque, cela ne contribue pas au processus de négociation », a déclaré M. Lavrov, cité par les agences de presse russes. « Mais nous continuons de mener des négociations avec l’équipe déléguée par (le président ukrainien Volodymyr Zelensky), et ces contacts vont se poursuivre », a-t-il assuré.

21h55 : La Russie met en garde contre un danger « réel » d’une Troisième guerre mondiale
21h30 : La Russie accuse l’Ukraine de bombarder un village, fait état de deux civils blessés

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a accusé lundi soir l’Ukraine d’avoir bombardé un village, en affirmant que l’attaque a fait deux civils blessés et endommagé plusieurs maisons.

« Un village a fait l’objet de tirs (…). Il est déjà clair qu’il y a des civils blessés. Pour l’instant, ils sont deux : un homme blessé à la main et une femme ayant reçu une blessure dans le cou », a écrit Viatcheslav Gladkov sur la messagerie Telegram.

21 heures : Washington veut réouvrir son ambassade à Kiev

Des responsables américains ont promis de rouvrir l’ambassade des Etats-Unis à Kiev après une visite en Ukraine ce lundi, a rapporté Reuters.


 

20h50 : Combien de chars de Varsovie ?

Si le Premier ministre polonais Mateusz Morawieck n’a pas voulu préciser le nombre de chars envoyés en Ukraine par Varsovie, les médias nationaux évoquent 40 chars T-72. Le gouvernement n’a toutefois pas confirmé ces informations. Mateusz Morawiecki avait annoncé samedi le transfert au voisin oriental du matériel militaire pour « une valeur d’environ 7 milliards de zlotys » soit 1,5 milliard d’euros, à l’issue d’une rencontre à Cracovie (sud) avec son homologue ukrainien Denys Chmygal.

20h44 : Kiev commence à recevoir de l’artillerie de France et des Etats-Unis

« Le ministre ukrainien de la Défense a déclaré que l’Ukraine commençait déjà à recevoir de l’artillerie de calibre 155 mm – la taille standard de l’OTAN – des États-Unis et d’autres partenaires, dont la France. Il prédit que les armes à plus longue portée changeront fondamentalement le combat avec la Russie », affirme la journaliste de CNN Bianna Golodryga, s’appuyant sur le Financial Times.


 

20h35 : Macron s’entretient avec Biden après sa réélection

Emmanuel Macron s’est entretenu lundi avec son homologue américain Joe Biden qui l’a félicité pour sa réélection. Les deux dirigeants ont décidé de se reparler « plus longuement très rapidement » pour discuter de « la guerre en Ukraine, l’approfondissement de la relation entre les Etats-Unis et l’Union européenne, la poursuite de l’engagement de nos pays sur les grands enjeux globaux, enjeux pour lesquels notre collaboration étroite est essentielle », selon l’Elysée.

20h26 : La Pologne a envoyé des chars

Varsovie a déclaré ce lundi avoir envoyé des chars en Ukraine, rapporte Reuters citant le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. Lorsqu’on lui a demandé si la Pologne avait envoyé des chars en Ukraine, le Premier ministre polonais a répondu « oui », refusant toutefois de fournir des détails supplémentaires sur le nombre de chars fournis.

20h16 : Mémorial dédié aux victimes de la guerre à Lviv, en Ukraine

 

20h07 : Et bonne santé !

La chercheuse spécialisée des sociétés post-soviétiques Anna Colin-Lebedev a noté que Vladimir Poutine avait déjà souhaité une « bonne santé » à Emmanuel Macron. En tout, le chef du Kremlin en est à sa troisième occurrence : lors de la première élection du président français en 2017, lorsqu’il avait contracté le Covid et dimanche lors de sa réélection. Même si, note la chercheuse, le communiqué de dimanche est particulièrement court, symbole discret de la dégradation des relations entre Paris et Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine.


 

20 heures : L’ex-chancelier Schröder sous pression

La pression est montée d’un cran lundi au sein des sociaux-démocrates allemands pour exclure l’ancien chancelier Gerhard Schröder, après une interview où il ne renie rien de ses liens avec Vladimir Poutine malgré l’invasion de l’Ukraine.

Interrogée sur le fait de savoir si celui qui a dirigé l’Allemagne de 1998 à 2005 devrait quitter le parti social-démocrate (SPD), l’actuelle coprésidente du mouvement, Saskia Esken, a répondu à la radio publique : « Il le devrait ». « Il gagne son argent en travaillant pour des entreprises d’État russes », a-t-elle fustigé devant la presse.

19h53 : Une « véritable fraternité »

Le ministre ukrainien de la Défense a estimé ce lundi que le soutien des Etats-Unis était « plus qu’un partenariat » et plutôt une « véritable fraternité ». Après la visite du secrétaire d’Etat Antony Blinken et du secrétaire à la Défense Lloyd Austin, Washington a annoncé un soutien supplémentaire de 713 millions de dollars à Kiev. Mais d’après Oleksii Reznikov, le soutien des Etats-Unis ne se mesure pas en argent, mais plutôt en « vies sauvées d’Ukrainiens ». 


 

19h44 : Coup d’œil sur la journée

Chaque jour, 20 Minutes vous propose un récap' des évènements de la journée en Ukraine. Voici celui du jour entre la Cour pénale internationale qui se penche sur les crimes de guerre en Ukraine et un cessez-le-feu encore avorté à Marioupol :


 

19h37 : Quatre personne tuées dans la région de Donetsk

D'après le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, quatre personnes ont été tuées ce lundi, dont une fillette de 9 ans et un garçon de 14 ans. 

19h28 : Une statue érigée pour montrer la solidarité entre la Russie et l’Ukraine va être détruite

A Kiev, sous l’arche de l’amitié entre les peuples, une statue symbolisant la fraternité des peuples russes et ukrainiens va être démantelée, a annoncé le maire de la ville. Ce mardi, les deux ouvriers de bronze, debout côte à côte, disparaîtront. L’arche, monument de l’ère soviétique, restera en place mais arborera les couleurs du drapeau ukrainien.


 

19h19 : « Vladimir Poutine a échoué »

Dans un message vidéo publié sur Twitter, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a estimé que Vladimir Poutine avait « échoué » en essayant de « priver l’Ukraine de sa souveraineté et de son indépendance ». « L’Ukraine est souveraine et indépendante et le restera bien plus longtemps que Vladimir Poutine ne sera là. Nous les soutiendrons aussi longtemps qu’il le faudra pour réussir », a-t-il ajouté. Antony Blinken était en Ukraine où il a rencontré le président Volodymyr Zelensky.


 

19h11 : La Suède et la Finlande devraient soumettre une demande à l’Otan simultanément

La Suède et la Finlande ont convenu de soumettre des demandes d’adhésion simultanées à l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis dès le milieu du mois prochain, rapportent les médias nordiques. Le quotidien finlandais Iltalehti a indiqué lundi que Stockholm avait « suggéré que les deux pays indiquent leur volonté de se joindre » le même jour, et qu’Helsinki avait donné son accord « pour autant que le gouvernement suédois ait pris sa décision ».

19h02 : Attaque au lance-grenades contre un ministère en Transdniestrie, région séparatiste de la Moldavie

Plusieurs explosions se sont produites lundi au siège du ministère de la Sécurité publique à Tiraspol, la capitale de la Transdniestrie, après une attaque au lance-grenades qui n’a pas fait de blessés, a indiqué la police de cette région séparatiste de Moldavie appuyée par la Russie.

« Les fenêtres des étages supérieurs ont été brisées. Une fumée s’échappe des locaux. Le territoire adjacent est encerclé par des policiers », a déclaré la police de la Transdniestrie dans un communiqué. Selon de premières informations, le bâtiment a été visé par des tirs de lance-grenades portatif, précise le communiqué. « Personne n’a été blessé », souligne-t-il.

18h57 : 15.000 morts côté russe d’après Londres

Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a indiqué que Londres estimait que Moscou avait perdu à ce jour « approximativement 15.000 hommes » en Ukraine, un chiffre invérifiable de source indépendante. Moscou n’a donné aucun bilan depuis le 25 mars, lorsqu’elle avait affirmé avoir perdu 1.351 soldats.

18h51 : La Pologne achète des missiles antiaériens de courte portée

La filiale britannique du consortium européen MBDA a signé lundi un accord de livraison à la Pologne de systèmes de missiles surface-air de courte portée, selon un communiqué.

En vertu de cet accord, MBDA livera au consortium polonais PGZ-Narew des systèmes CAMM iLauncher, qui seront intégrés à des installations polonaises dans le cadre du programme de défense antiaérienne de courte portée Narew.

« Le consortium PGZ-Narew est parvenu à un accord avec MBDA sur le calendrier et les modalités de livraison des éléments du système Narew par le partenaire britannique », selon le communiqué de MBDA et de PGZ-Narew.

18h10 : Ce que le Royaume-Uni a déjà livré à l’Ukraine

Jusqu’à présent, le Royaume-Uni a fourni à l’Ukraine 5.000 missiles antichars, cinq systèmes de missiles antiaériens avec plus de 100 missiles et 4,5 tonnes d’explosifs.

S’y sont récemment ajoutés pour 100 millions de livres sterling d’autres équipements militaires, 120 véhicules blindés.

Le chef du Pentagone Lloyd Austin a jugé lundi que l’Ukraine pouvait, si elle avait les « bons équipements », « gagner » la guerre contre la Russie.

 

18 heures : Londres va fournir des véhicules lance-missiles antiaériens

Le Royaume-Uni va fournir à l’Ukraine un « petit nombre » de blindés lance-missiles antiaériens Stormer, a annoncé lundi le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace.

A l’occasion d’une prise de parole lundi devant le Parlement, il a déclaré que les missiles Starstreak antiaériens promis aux Ukrainiens étaient « déployés et utilisés depuis trois semaines pour se défendre et défendre leur territoire ». « Ces véhicules Stormer apporteront aux forces ukrainiennes des capacités antiaériennes de courte portée de jour comme de nuit », a-t-il précisé.

17h57 : Poutine affirme que l’économie russe « se stabilise »

Vladimir Poutine a affirmé lundi que l’économie de son pays était en train « de se stabiliser », après avoir été frappée par des salves de sanctions occidentales. « L’inflation a ralenti, la croissance hebdomadaire des prix s’est rapprochée de la normale et sur un certain nombre de produits, les prix ont déjà commencé à baisser », a déclaré Vladimir Poutine durant une réunion du gouvernement consacrée aux questions économiques.

17h12 : Un réfugié ukrainien aligné par Dortmund contre le Dynamo Kiev

Le footballeur ukrainien Alan Aussi va vivre « un moment très spécial » mardi en jouant pour le Borussia Dortmund lors du match de bienfaisance contre son club d’origine, le Dynamo Kiev. « Deux de mes meilleurs amis sont sur la ligne de front. Je les contacte tous les jours pour savoir s’ils sont encore en vie », a expliqué lundi le défenseur central, qui a fui l’Ukraine. « C’est difficile pour moi et pour leurs familles, car chaque jour pourrait être leur dernier », a-t-il confié sur le site du club.

17 heures : Des livraisons de matériel US

Le département de la défense américain a publié une vidéo sur Twitter dans laquelle on peut voir la préparation des livraisons de matériel militaire (systèmes antiaériens et antiblindés) et d’armes pour l’Ukraine. 


 

16h27 : Casques et gilets pare-balles pour les journalistes

Plus d’une centaine de journalistes ukrainiens ont reçu leur gilets pare-balles et des casques de la part de 2042Fund, le fond d’urgence pour le journalisme ukrainien. Ils ont également reçu des patchs presse qui leur permettront d'être plus facilement identifiables sur le terrain.


 

16h25 : Des fosses communes à l’ouest de Marioupol ?

De récentes images satellite publiées par la société américaine Maxar Technologies montrent, selon la compagnie, « l’existence d’un site de fosses communes dans le nord-ouest de Manhush », un village à 20 kilomètres à l’ouest de Marioupol.

Dans ce seul village, « les occupants auraient enterré entre 3 et 9.000 résidents », a affirmé sur Telegram la mairie de Marioupol.

16h20 : « La menace immédiate de perdre Marioupol s’est dissipée »

A Kiev, le conseiller du président ukrainien Oleksiy Arestovytch a pourtant relativisé l’offensive russe : « La menace immédiate de perdre Marioupol s’est dissipée ».

Selon lui, Moscou n’a pas assez de troupes pour encercler, et donc assiéger, l'immense complexe métallurgique Azovstal.

16h15 : « Des fléchettes métalliques » dans des corps de civils

Toujours selon The Guardian, les autorités ukrainiennes ont retrouvé des « fléchettes métalliques ressemblant à des clous et mesurant entre trois et quatre centimètres de long » dans des corps de civils, à Boutcha. Lorsqu’elles pénètrent la peau, ces fléchettes se détachent et provoquent alors une double blessure, selon le médecin légiste Vladyslav Pirovskyi. Fortement utilisées durant la Première Guerre mondiale et pas interdites par le droit international, elles auraient été tirées par milliers en même temps et dispersées dans un large rayon de 100 mètres de long et 300 mètres de large.


 

16h11 : Des femmes violées avant d’être abattues

Selon The Guardian, les médecins légistes font actuellement des examens post-mortem sur des corps retrouvés dans des fosses communes au nord de Kyiv, à Boutcha, Irpin et Borodyanka. Ils auraient collecté des preuves montrant que des femmes ont été violées avant d’être tuées par les forces russes.


« Nous avons déjà quelques cas qui suggèrent que ces femmes ont été violées avant d’être abattues, a déclaré un médecin légiste ukrainien, Vladyslav Pirovskyi. Il y a aussi des corps brûlés, défigurés et qui sont impossibles à identifier. Parfois le visage est tellement fracassé qu’on ne peut pas le reconstituer. »

16h04 : Trois navires de l’OTAN en Finlande

Le mouilleur de mines LVNS Virsaitis et les chasseurs de mines ENS Sakala et HNLMS Schiedam sont trois navires de guerre de l’OTAN. Ils s’entraîneront avec deux chasseurs de mines de la flotte côtière finlandaise, viennent d'annoncer les forces de défense finlandaises dans un communiqué. L’exercice, qui doit durer deux jours, préparera les navires finlandais à prendre part aux forces d’intervention de l’OTAN. Pour rappel, début avril, la première ministre finlandaise, Sanna Marin, a déclaré que son pays prendrait une décision dans les prochaines semaines quant à son adhésion à l’OTAN.

16 heures : Le massacre de Boutcha est une « mise en scène ukrainienne »

Dmitry Polyanskiy, l’ambassadeur adjoint de la Russie à l’ONU, a pris la parole au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York. Il a qualifié le massacre de Boutcha de « mise en scène ukrainienne ». Dmitry Polyanskiy a également assuré qu’il n’y avait pas de guerre sur place et que l’Ukraine voulait « produire des armes de destruction massive biologiques et chimiques ». L'ambassadeur adjoint a ajouté que des couloirs humanitaires étaient bel et bien ouverts à Marioupol, alors que Kiev venait de démentir cette information.


 

16 heures : L’expulsion par Moscou de 40 diplomates allemands n’est « pas justifiée », estime Berlin
15h40 : Cinq morts dans des frappes sur des installations ferroviaires

Au moins cinq personnes ont été tuées et 18 autres blessées lundi dans des frappes russes sur des installations ferroviaires dans la région de Vinnytsia, dans le centre-ouest de l’Ukraine, a annoncé le Parquet local.

« Du fait des bombardements de l’ennemi, cinq personnes ont été tuées et 18 blessées », a indiqué le Parquet dans un communiqué, précisant que les tirs de roquettes dans la matinée avaient visé des « infrastructures de transport » près des petites villes de Jmerynka et Koziatyn.

15h23 : Quarante diplomates allemands expulsés de Russie

La Russie a annoncé l’expulsion de 40 diplomates allemands, en représailles à une mesure similaire prise début avril par l’Allemagne. L’ambassadeur d’Allemagne à Moscou, convoqué lundi au ministère russe des Affaires étrangères, s’est vu remettre une note selon laquelle « 40 collaborateurs des missions diplomatiques allemandes en Russie ont été déclarés persona non grata », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Il s’agit d’une « réponse symétrique » à une décision similaire « ouvertement inamicale » du gouvernement allemand, prise le 4 avril, précise le communiqué.

 

14h45 : Le procureur de la CPI va enquêter sur les crimes en Ukraine

Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) participera à l'enquête européenne sur les principaux crimes présumés commis en Ukraine, une première, a annoncé lundi l'agence de coopération judiciaire Eurojust.

L'équipe commune d'enquête (JIT), mise en place en mars par la Lituanie, la Pologne et l'Ukraine avec le soutien d'Eurojust, vise à faciliter les enquêtes et les poursuites dans les Etats concernés ainsi que celles qui pourraient être menées devant la CPI, a précisé l'agence dans un communiqué.

14h40 : Bruxelles veut renforcer le rôle d’Eurojust

La Commission européenne a proposé lundi de renforcer le mandat de l’agence de coopération judiciaire Eurojust pour lui permettre de conserver des preuves de crimes de guerre en Ukraine et de les partager notamment avec la Cour pénale internationale.

« Pour s’assurer que les auteurs des crimes commis en Ukraine répondent de leurs actes, il est essentiel de garantir le stockage sûr des preuves en dehors de l’Ukraine et de soutenir les enquêtes et les poursuites menées par diverses autorités judiciaires européennes et internationales », indique l’exécutif européen dans un communiqué.

14h33 : Le point sur les évacuations

Au total, 300.000 Ukrainiens ont été évacués par des couloirs humanitaires depuis le début des hostilités.

14h31 : Aucun bilan global des victimes civiles

Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles. Rien qu’à Marioupol, les autorités ukrainiennes parlent de 20.000 morts, en raison des combats mais aussi de l’absence de nourriture, d’eau et d’électricité.

Sur le plan militaire, le président Volodymyr Zelensky a déclaré qu’environ 2.500 à 3.000 soldats ukrainiens avaient été tués depuis le début du conflit et quelque 10.000 blessés.

Le Kremlin a récemment admis de son côté des « pertes importantes ». Le 25 mars, il avait reconnu la mort de 1.351 soldats pour 8.825 blessés. Certaines sources occidentales font état de jusqu’à 12.000 soldats russes morts.

14h30 : Une série d’attaques russes repoussée

L’armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une série d’attaques russes dans les régions de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass, où de nombreuses localités, comme Roubijné, sont quotidiennement sous les bombes.

Le contrôle de ce bassin minier est l’un des objectifs affichés par Moscou, tout comme le contrôle total du sud de l’Ukraine, où les combats sont aussi quotidiens, notamment dans la région entre Kherson et Mykolaïv. Selon le ministère britannique de la Défense, la Russie a enregistré des « avancées mineures » dans certaines zones, mais pas de « percée ».

14h20 : La Russie affirme avoir empêché l'« assassinat » d’un présentateur vedette

Les services de renseignement russes (FSB) affirment avoir arrêté des « membres d’un groupe néonazi » qui projetaient selon eux d’assassiner sur ordre de Kiev le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin.

« Le Comité d’enquête de Russie a arrêté des membres du groupe National Socialism/White Power, des citoyens russes, qui préparaient l’assassinat de l’homme politique et journaliste vedette Vladimir Soloviev », a déclaré le FSB, cité par les agences de presse russes. Le FSB a affirmé que ce projet de « meurtre » avait été commandité par les services de sécurité ukrainiens (SBU).

14 heures : Une statue commémorative de la Seconde Guerre mondiale détruite à Hostomel, dans l’oblast de Kiev

 

13h54 : « Pas d’accord » pour un couloir humanitaire depuis Azovstal, selon Kiev

Aucun accord n’a été conclu lundi pour créer un couloir humanitaire permettant l’évacuation des civils terrés avec des combattants ukrainiens dans le complexe métallurgique assiégé d’Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, a affirmé Kiev.

« Je déclare officiellement et publiquement que malheureusement, il n’y a aucun accord concernant un couloir humanitaire depuis Azovstal aujourd’hui », a écrit sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, peu après l’annonce par la Russie qu’elle cesserait les hostilités pour permettre l’évacuation des civils.

13 heures : Plus de 78.000 objets explosifs neutralisés

Vingt-sept engins explosifs ont été désamorcé sur 3.800 m2 de territoire ces dernières vingt-quatre heures, selon les unités des services de déminage de l’armée ukrainienne. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, plus de 78.000 objets explosifs ont été neutralisés, dont près de 2.000 bombes aériennes. Au total, plus de 13.000 hectares de territoire ukrainien ont été inspectés, selon cette même source.


 

12h45 : Plus de 5,2 millions de réfugiés

Le nombre de réfugiés ukrainiens ayant fui leur pays pris d'assaut par les troupes russes depuis le 24 février a dépassé les 5,2 millions, selon les chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés publiés lundi.

12h30 : Commenty s’organise la résistance à Azovstal ?

Bild a publié un schéma ce lundi une infographie (plutôt chouette) qui permet de s’imaginer comment les résistants ukrainiens s’organisent et tiennent bon dans les sous-sols de l’usine d’Azovstal, dernier bastion ukrainien de la ville-martyre de Marioupol.


 

12h12 : Nous non plus

 

12h10 : Apprendre le français à Laval

Durant les deux semaines de vacances scolaires de la zone B, une quinzaine de réfugiés ukrainiens ont participé à un stage de langue à Laval (Mayenne). C'est Nezar Tamimi, réfugié lui aussi, qui leur dispense des cours de Français pour faciliter l'intégration des parents. Pour en savoir plus, c'est chez nos amis de France Bleu Mayenne.

12 heures : « La Russie échoue, l’Ukraine réussit »

Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, s’est exprimé après sa visite à Kiev, dimanche : « Nous avons eu l’occasion de démontrer directement notre soutien ferme et continu à l’Ukraine. C’était, à notre avis, un moment important pour l’Ukraine, pour la guerre. Un moment important pour avoir des conversations en face à face sur le soutien extraordinaire que nous avons fourni ainsi que sur la pression que nous avons exercée sur la Russie. Pour parler en détail de la façon dont nous poursuivons cela sur tous ces fronts. » Et de conclure : « La Russie échoue, l’Ukraine réussit. »

 

11h42 : Les bombardements se poursuivent à Marioupol

Les forces russes continuent de bombarder, avec missiles et artillerie, le vaste complexe métallurgique d'Azovstal à Marioupol, ultime poche de résistance où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens mais aussi près de 1.000 civils, selon l'état-major ukrainien.

11h40 : Les unités russes mises à mal à Marioupol

Le ministère de la défense britannique a publié ce lundi son point quotidien de la situation sur le terrain, s’appuyant sur des informations des services de renseignement britanniques. Eh bien, selon ce bilan, « la Russie a fait des progrès mineurs dans certaines zones depuis qu’elle s’est concentrée sur l’occupation complète du Donbass. Mais elle n’a pas encore réalisé de percée significative ».


Le ministère de la défense britannique indique également que « le siège de l’aciérie Azovstal de Marioupol signifie que de nombreuses unités russes restent dans la ville et ne peuvent pas être redéployées. La défense ukrainienne de Marioupol met ainsi à mal de nombreuses unités russes et réduit leur efficacité au combat ».

 

11h31 : L'Ukraine achète toujours plus d'armes

De l'autre côté, les dépenses militaires de l'Ukraine ont augmenté de 72% depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Bien que ces dépenses eurent diminué de plus de 8% en 2021 pour atteindre 5,9 milliards de dollars, elles représentent toujours 3,2% du PIB du pays.

11h27 : Moscou enflamme son budget militaire

Les dépenses militaires de la Russie ont augmenté de 2,9 %, pour la troisième année consécutive, pour atteindre 65,9 milliards de dollars. Les dépenses militaires russes ont représenté 4,1 % du PIB du pays, soit un niveau « beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale », selon le rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Les revenus tirés des exportations de pétrole et de gaz ont permis au pays de financer ces importantes dépenses militaires.

Il est toutefois difficile de prévoir si la Russie sera en mesure de maintenir ce niveau de dépenses, en raison de la vague de sanctions imposées par l’Occident en réponse à l’agression en Ukraine.

11h25 : Les dépenses militaires mondiales battent des records

Les dépenses militaires mondiales ont à nouveau augmenté en 2021, établissant de nouveaux records. Selon le rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), ces dépenses ont progressé de 0,7 % l’an dernier. « En 2021, les dépenses militaires ont augmenté pour la septième année consécutive, pour atteindre 2,1 trillions de dollars. C’est le chiffre le plus élevé que nous ayons jamais enregistré », a déclaré Diego Lopes da Silva, chercheur au Sipri qui prédit que la tendance va se poursuivre, notamment en Europe.

11h20 : Greenpeace bloque un pétrolier russe

Des militants de Greenpeace se sont enchaînés à un pétrolier russe dans le fjord d’Oslo pour l’empêcher de décharger sa cargaison d’hydrocarbures « qui financent la guerre de Poutine », a annoncé l’organisation lundi.

Affrété par le groupe pétrolier russe Novatek, le Ust Luga, immatriculé à Hong Kong, transporte 95.000 tonnes de kérosène à destination du terminal d’Esso à Åsgårdstrand, dans le sud-est de la Norvège. Le tanker était en provenance de la ville russe dont il porte le nom, située près de Saint-Pétersbourg, selon le site Marine Traffic.


 

11h15 : Moscou réclame de nouveau l’arrêt des envois d’armes

Durant une interview accordée à la chaîne de télévision publique russe Rossiya 24, Anatoly Antonov, l’ambassadeur russe à Washington, a indiqué qu’une note diplomatique officielle avait été envoyée à Washington afin d’exprimer les préoccupations de la Russie à la suite de la visite du secrétaire d’Etat américain Blinken à Kiev.


Anatoly Antonov a expliqué que cette note demandait l’arrêt des envois d’armes et affirmait que les livraisons d’armes « ne contribuaient en rien à la recherche d’une solution diplomatique » : « Nous avons souligné le caractère inacceptable de cette situation où les États-Unis d’Amérique déversent des armes en Ukraine, et nous avons demandé qu’il soit mis fin à cette pratique. »

 

11 heures : Déminer l'Ukraine

« Il faudra cinquante ans pour déminer » l’Ukraine, a estimé Perrine Benoist, la directrice de la réduction de la violence armée pour l’ONG Handicap International. Selon un responsable des services de déminage de la Sécurité civile ukrainienne, des engins explosifs encore actifs sont présents sur près de la moitié du territoire du pays.

10h53 : Le secrétaire général de l'ONU attendu en Turquie

Pour rappel, Antonio Guterres est attendu ce lundi à Ankara, où il sera reçu par le président Recep Tayyip Erdogan qui continue ses efforts pour parvenir à organiser un sommet des présidents russe et ukrainien.

10h45 : Moscou annonce un cessez-le-feu lundi pour permettre aux civils de quitter Azovstal

Les forces russes et leurs supplétifs ukrainiens prorusses s’engagent à « cesser unilatéralement les hostilités à 14 heures, heure de Moscou, retirer les unités à une distance sûre et assurer le départ » des civils « dans la direction de leur choix », annonce le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

10h35 : Le « petit carnet de guerre » de Mykola, « pour l’Histoire »

De sa maison-tourelle de Lyssytchansk, dans le Donbass, Mykola tient depuis 58 jours son « petit carnet de guerre ». En haut à droite, la date. En-dessous, centré, chaque jour, ces mêmes deux premiers mots : « Nous tenons ! » Cet Ukrainien de 67 ans tient ce journal « pour l’Histoire » : « Je suis très détaillé et ne m’en tiens qu’à la vérité. Par exemple, aujourd’hui à 8h20, les tirs ont cessé et je l’écris aussi, vous voyez ? »

Mykola a installé au dernier étage de sa maison un confortable point d’observation, où il peut passer des heures, avec ses jumelles dernier cri pour observer les manœuvres des uns et des autres. Il feuillette son journal de guerre : les 58 pages remplies, et une centaine encore blanches. Et si Lyssytchansk passe sous contrôle russe, Mykola se verrait bien « organiser la résistance ». Un obstacle cependant : il n’a pas de réseau sur son téléphone : « On m’a parlé de rejoindre des groupes sur Signal ou Telegram, mais je ne sais pas comment ça marche tout ça »

 

10h31 : « J’ai envie de respirer de l’air frais », confie Lilia, 8 ans

« Ma mère s’est réveillée quand ma grand-mère l’a appelée et lui a dit : "(Les Russes) ont commencé à tirer". J’ai entendu ça et j’ai eu très peur, je pleurais. Plus tard, à 6 heures du matin, nous sommes venus chez grand-mère – elle habite ici –, puis nous avons entendu que des gens allaient au bunker (le parking), nous les avons rejoints. Il y avait 200 personnes le premier jour, il faisait très froid. Les parents nous ont fabriqué un lit. Nous dormons ici depuis le premier jour. On respire beaucoup de poussière. Je n’aime pas ça, j’ai envie de respirer de l’air frais. Je pensais que dans ma vie, il n’y aurait jamais la guerre. »

10h28 : «Je ne réalise toujours pas ce qui se passe», témoigne Alex, 14 ans

« Au début, quelqu'un a appelé mon père et nous a dit de partir dans l'ouest de l'Ukraine ou ailleurs. Mon père ne voulait pas partir, il a dit que nous resterions à Kharkiv. C'était effrayant la première semaine. Après on s'y est habitué. Le premier jour, nous sommes restés à la maison, on écoutait les informations. Puis mes parents ont vu que les gens commençaient à descendre ici (dans le parking sous-terrain). On s'y est installé aussi, on a apporté une table, des chaises pour faire des lits. 

En semaine, le matin, je rentre chez moi pour faire mes devoirs, puis je reviens ici pour déjeuner, jouer à des jeux, aux cartes, au téléphone... On s'y est habitué.

Je ne réalise toujours pas ce qui se passe, ni pourquoi. Je sais seulement que des gens meurent, que des missiles frappent des immeubles. J'espère que ça va finir, que les présidents (ukrainien et russe) s'accorderont pour obtenir la paix. »

10h27 : « Je m’inquiétais pour tout le monde », lâche Alina, 9 ans

« Le 24 (février), j’avais très peur, je tremblais. La première nuit nous avons dormi sur des chaises, plus tard nos parents ont apporté des lits pour les enfants, donc les enfants dormaient sur des lits et nos parents sur des chaises. Le premier jour ici, il n’y avait que deux bancs. Puis nous avons tout apporté : les couvertures, les oreillers, la vaisselle.

J’ai commencé à beaucoup pleurer : je m’inquiétais pour tout le monde, quand il y avait des bombardements ou des sirènes. Je suis surtout inquiète pour ma famille et mes amis, qui sont partis (de Kharkiv), pour ma grand-mère qui est partie récemment dans son village situé à 15 km de la Russie. Je ne veux pas partir, car il y a ma famille, ma ville. Je suis née ici. Le matin on a des cours en ligne, l’après-midi je fais mes devoirs et pour la nuit on vient ici.

La victoire pour moi serait quand je serai très heureuse. La guerre ne se terminera pas tout de suite, mais dans quelques semaines, elle se terminera, j’ai fait un vœu. »

 

10h25 : « La guerre se terminera, j’ai fait un voeu »

Alina, Alex, Daniel, Kiril et Lilia sont âgés de 8 à 14 ans. Depuis le début de la guerre en Ukraine il y a deux mois, ils dorment avec leur famille à l’abri des bombes dans un grand parking sous-terrain à Kharkiv, dans l’est du pays.
Dans le parking sous-terrain froid et humide où ils s’abritent, les cinq enfants ont raconté à l’AFP comment ils ont vécu le début de la guerre, leur vie au quotidien, les bombardements et leurs espoirs de paix. Voici leurs témoignages ci-dessus.

10h15 : Michel Hazanavicius change le titre de son prochain film

Le réalisateur français Michel Hazanavicius a changé le titre de son prochain film Z (comme Z) qui devient Coupez !, en raison d’un risque de confusion avec la lettre « Z » figurant sur les blindés russes en Ukraine et devenue le principal symbole de soutien à l’invasion.

« Au vu de la charge symbolique prise par la lettre Z depuis le début de la guerre en Ukraine, et à la demande de cinéastes ukrainiens, j’ai décidé de changer le titre de mon film », a expliqué lundi dans un communiqué le réalisateur oscarisé pour The Artist.

10h10 : Si vous n'avez pas toutes les infos

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

 

10 heures : Kiev propose des pourparlers à la Russie

On vous le rappelle, l’Ukraine a proposé à la Russie des pourparlers à côté du vaste complexe métallurgique Azovstal à Marioupol (sud-est), où sont toujours retranchés des combattants et des civils ukrainiens dans une ville dévastée en grande partie sous contrôle russe, a annoncé dimanche la présidence ukrainienne.

« Nous avons invité les Russes à tenir une session spéciale de pourparlers juste à côté du site d’Azovstal », a déclaré lors d’un briefing un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Oleksiï Arestovitch, indiquant « attendre la réponse » de la délégation russe.

9h40 : Vladimir Poutine félicite Macron pour sa réélection, lui souhaite du « succès »

« Je vous souhaite sincèrement du succès dans votre action publique, ainsi qu’une bonne santé », a déclaré le président russe dans un télégramme envoyé à son homologue français.

9h29 : La Russie dit avoir abattu deux drones ukrainiens près de la frontière

« La défense anti-aérienne russe a abattu deux drones ukrainiens aujourd’hui à 04H15 du matin (01H15 GMT) » dans le district de Rylsk frontalier de l’Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Koursk, Romain Starovoït.

Cette annonce intervient peu après que les autorités russes ont rapporté qu’un incendie d’origine indéterminée ravageait un dépôt de carburant situé dans la région voisine de Briansk, à environ 200 km au nord de Rylsk. Rien ne permettait toutefois dans l’immédiat d’établir un lien entre ces deux incidents

9 heures : Les Etat-Unis veulent une Russie « affaiblie »

« Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu’elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l’invasion de l’Ukraine », a déclaré lundi le chef du Pentagone Lloyd Austin, au retour d’une visite à Kiev.

« Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires, et beaucoup de troupes pour être franc, et nous ne voudrions pas qu’elle puisse rapidement reconstituer ces capacités », a-t-il déclaré à des journalistes.

8h57 : L’Ukraine « peut gagner » la guerre, selon le PentagoneLloyd Austin est optimiste. l’Ukraine peut gagner la guerre contre la Russie si elle dispose des bons équipements, a ainsi déclaré le chef du Pentagone au retour de son déplacement à Kiev avec Antony Blinken. « La première chose pour gagner, c’est de croire que l’on peut gagner. Et ils sont convaincus qu’ils peuvent gagner », a-t-il expliqué à propos des Ukrainiens.
8h48 : Le chef de l’ONU à Ankara, Moscou et Kiev cette semaine

Antonio Guterres sera ce lundi en Turquie, un médiateur clef dans le conflit en Ukraine. Mais c’est surtout la suite de son programme qui aura le plus d’importance : le secrétaire général de l’ONU se rendra en effet mardi à Moscou où il rencontrera Vladimir Poutine. Il ira ensuite à Kiev

Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué la décision d’Antonio Guterres de se rendre d’abord à Moscou et ensuite seulement à Kiev, déclarant qu’il n’y avait « aucune justice et aucune logique dans cet ordre ». « La guerre est en Ukraine, il n’y a pas de cadavres dans les rues de Moscou. Il serait logique d’aller d’abord en Ukraine, pour voir les gens là-bas, les conséquences de l’occupation ».

8h26 : L’OSCE est « extrêmement inquiète »

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s’est dite dimanche « extrêmement inquiète » suite à l’arrestation, dans les territoires ukrainiens séparatistes prorusses de l’Est, de quatre membres de sa mission d’observation du cessez-le-feu de 2014. L’Organisation avait évacué plusieurs centaines d’observateurs dès le début de l’invasion russe. Mais restaient sur place des employés ukrainiens « effectuant des tâches administratives », dont quatre sont détenus à Donetsk et Lougansk (est).

Cette situation, qui dure « depuis un certain temps maintenant », est « inacceptable », a commenté Zbigniew Rau, chef de la diplomatie polonaise et président en exercice de l’OSCE. Les forces de sécurité séparatistes accusent, pour leur part, les employés arrêtés de « haute trahison ». Elles avaient indiqué vendredi que l’un d’entre eux avait « avoué » avoir transmis des « informations militaires confidentielles à des représentants de services spéciaux étrangers ».

8h22 : Un dépôt de carburant en flammes en Russie à 150 km de l’Ukraine

Un grand dépôt de carburant était en flammes ce lundi dans une ville de Russie située près de la frontière ukrainienne, ont rapporté les autorités russes, sans préciser les raisons de l’incendie.

« Un incendie s’est déclaré au dépôt de carburant Transneft Briansk-Droujba à Briansk », ville située à 150 km de la frontière et servant de base logistique à l’offensive militaire de Moscou. Le feu s’est déclenché vers 02 heures du matin dans le district de Fokinsky de la ville de Briansk, a précisé l’antenne locale du ministère des Situations d’urgence, ajoutant que des secouristes et des pompiers avaient été dépêchés sur les lieux.

8h11 : Une nouvelle ambassadrice américaine

Antony Blinken a également annoncé la nomination dans les prochains jours d’une nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine. Il s’agira de Bridget Brink, actuelle ambassadrice en Slovaquie. Le poste en Ukraine était occupé depuis 2019 par des chargés d’affaires. Les Etats-Unis se montrent toutefois beaucoup plus prudents que plusieurs pays européens qui ont déjà rouvert leurs ambassades à Kiev.

7h55 : En visite à Kiev, Blinken annonce le retour des diplomates américains

Le secrétaire d’Etat Antony Blinken et le ministre de la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev dimanche, la première visite de dirigeants américains en Ukraine depuis le déclenchement des hostilités par la Russie.

Au cours de leur déplacement, les deux responsables ont annoncé le retour progressif d’une présence diplomatique américaine en Ukraine et une aide militaire supplémentaire, directe et indirecte, de plus de 713 millions de dollars. Les deux ministres étaient de retour ce lundi matin sur le territoire polonais, lorsque des responsables américains ont pour la première fois confirmé cette visite.

Bonjour à toutes et à tous !

Bienvenue sur ce nouveau live consacré à la guerre en Ukraine. Le week-end a été marqué par la visite dimanche du chef de la diplomatie américaine à Kiev. Lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, Antony Blinken a notamment annoncé une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine et le retour des diplomates américains. Sur le terrain, Moscou et Kiev ne semblent par contre toujours pas s’accorder sur une trêve à Marioupol pour évacuer des civils.