Guerre en Ukraine: Le croiseur russe Moskva a bien été coulé par deux missiles ukrainiens

CONFLIT Retrouvez toutes les actualités de ce vendredi 15 avril sur le 51e jour de l'invasion russe en Ukraine

X.R M.P. et T.C
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Le croiseur lance-missiles Moskva au large de la Syrie le 17 décembre 2015
Le croiseur lance-missiles Moskva au large de la Syrie le 17 décembre 2015 — Max DELANY AFP

L’ESSENTIEL

  • Hier soir, le croiseur russe Moskva, endommagé quelques heures plus tôt, a coulé, a annoncé le ministère russe de la Défense. Le Pentagone a déclaré que cette nouvelle était un « coup dur » pour la flotte russe en mer Noire.
  • La Russie a accusé jeudi l’Ukraine d’avoir bombardé deux villages russes frontaliers, dont un avec des hélicoptères, et d’avoir fait huit blessés. L’Ukraine a démenti.
  • L’ambassade de France en Ukraine, qui avait été transférée à Lviv début mars après le déclenchement de l’offensive russe, va retourner à Kiev, a annoncé jeudi soir la diplomatie française.

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A LIRE AUSSI

 

0h00 : Ce live est terminé

Bonne nuit à tous, notre couverture reprend dès 8h00 demain matin.

22h35 : Le bilan s'alourdit à Kharkiv avec 10 morts et 35 blessés dans des bombardements

Le bilan précédent était de 7 morts et 34 blessés.

22h00 : Le Mosvka peut-être localisé

En utilisant des images satellites, des analystes pensent avoir localisé le Mosvka au moment où le croiseur a été frappé à des missiles ukrainiens, à 50 miles nautiques de l'île aux Serpents.


 

21h15 : Des critiques influents classés «agents de l'étranger»

Youtubeur, politologue, journalistes: la Russie a classé vendredi de nouvelles personnalités influentes et critiques du Kremlin dans sa liste des «agents de l'étranger», en pleine vague de répression depuis l'offensive en Ukraine. Le ministère russe de la Justice a ajouté neuf personnes à cette liste qui comporte désormais plus de 140 médias et personnalités. Les «agents de l'étranger» sont soumis à de nombreuses contraintes et procédures fastidieuses, sous peine de lourdes sanctions. Ils doivent notamment indiquer ce statut dans toutes leurs publications.

Parmi les nouveaux venus, on trouve notamment:

- le Youtubeur Iouri Doud, un journaliste célèbre dans toute la Russie pour ses interviews et documentaires abordant des sujets sensibles comme les répressions staliniennes ou les dérives autoritaires en Russie.

- un caricaturiste, Sergueï Elkine, réputé pour ses dessins tournant en dérision le pouvoir russe

- une politologue libérale influente, Ekaterina Schulmann

- un journaliste d'investigation, Roman Dobrokhotov, créateur du média russe The Insider

- un militant pour les droits LGBT, Karen Chainian

20h23 : « Bateau russe va te faire f****e » : en Ukraine, un timbre déjà collector

Un timbre représentant un soldat ukrainien faisant un doigt d’honneur au « Moskva », un vaisseau amiral russe coulé jeudi en Mer noire, s’est arraché vendredi à travers les bureaux de poste du pays, devenant un objet collector et un symbole de « victoire ». A la poste centrale de Kiev, des centaines d’Ukrainiens de tous âge ont fait la queue pendant plusieurs heures pour se procurer en premier le timbre rectangulaire qui devait être imprimé à un million d’exemplaires.

18h37 : La Russie promet d'intensifier les frappes contre Kiev​



18h15 : Les aides au logement étendues pour les familles ukrainiennes

Les aides personnelles au logement vont être majorées pour les familles ukrainiennes avec enfants, a annoncé vendredi le gouvernement, accédant à une demande du milieu associatif.

« Afin d’aider les Ukrainiens réfugiés dans notre pays à accéder au logement, une fois passée la phase de l’hébergement d’urgence, le gouvernement a décidé de leur ouvrir droit, d’une part à l’aide personnalisée au logement majorée du complément familial, d’autre part à des prestations familiales d’entretien », affirme le gouvernement dans un communiqué.

18h10 : L’UE juge « injustifiée » l’expulsion de ses 18 membres

L’Union européenne a dénoncé vendredi l’expulsion « injustifiée » de 18 diplomates de sa représentation en Russie, estimant que cette mesure ne ferait « qu’aggraver » l’isolement international de Moscou.

« Les diplomates en question exercent leurs fonctions dans le cadre et le total respect de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques », souligne le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué.

18 heures : Le croiseur russe Moskva a bien été coulé par deux missiles ukrainiens
17h41 : Sept morts et 34 blessés dans des bombardements russes sur Kharkiv

Au moins sept personnes ont été tuées et 34 autres blessées dans des bombardements russes sur une zone résidentielle à Kharkiv, grande ville du nord-est de l’Ukraine, a annoncé vendredi le gouverneur régional. « Les occupants ont tiré sur l’un des quartiers résidentiels de la ville de Kharkiv. Malheureusement, 34 personnes ont été blessées, dont trois enfants. Sept personnes ont été tuées, dont un enfant de sept mois », a déclaré sur Telegram Oleg Sinegoubov.

17h31 : Navire coulé, usine touchée... La guerre en Ukraine en quatre infographies

Au 50e jour du conflit armé opposant la Russie et l’Ukraine, Le Moskva, vaisseau amiral russe en mer Noire, a coulé après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev… ou en raison d’un incendie accidentel, selon Moscou. Ce déboire majeur a relancé l’escalade du conflit alors que la Russie accuse également l’Ukraine de bombarder des villages sur son sol – des informations qui restent impossibles à vérifier. Moscou a tôt ce vendredi, 51e jour de conflit, annoncé qu’elle allait reprendre ses ciblages sur Kiev, alors qu’à l’Est, dans le Donbass, et à Marioupol l’avancée des troupes de Poutine patine. Toute l'info décryptée en infographies par ici :


 

17h30 : L'entrée du Futuroscope gratuite pour les réfugiés ukrainiens

Les réfugiés qui ont quitté l'Ukraine pourront entrer gratuitement au Futuroscope. Selon France Bleu, ces réfugiés entreront simplement sur présentation de l'autorisation provisoire de séjour (APS) délivrée par la préfecture. Pour rappel, des châteaux de la Loire et le zoo de Beauval ont de leur côté délivré des billets aux mairies qui accueillent des réfugiés ukrainiens.

17h26 : La Russie fait usage de bombardiers longue distance

Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandr Motuzyanyk, a déclaré vendredi que pour la première fois depuis le début de son invasion, la Russie a utilisé des bombardiers à longue portée pour attaquer la ville portuaire assiégée de Marioupol. 

17h17 : Moscou expulse 18 membres de la représentation de l'UE en Russie
17h13 : L’équipage du Moskva n’a pas pu être sauvé

L’équipage du croiseur Moskva - plus de 500 personnes -, qui a fait naufrage en mer Noire jeudi, n’a pas pu être sauvé, a affirmé vendredi une responsable militaire ukrainienne. « Nous avons observé les bateaux qui essayaient de lui venir en aide, mais même les forces de la nature ont été du côté de l’Ukraine », car « une tempête a empêché de sauver le bateau et d’évacuer l’équipage », a estimé Natalia Goumeniouk, porte-parole du commandement militaire de la région sud de l’Ukraine, lors d’un briefing. Elle a ajouté ne pas pouvoir donner de détails pour l’instant sur le sort de l’équipage, « faute de données fiables ».

Le ministère de la défense russe avait indiqué jeudi que l’équipage avait été « évacué vers d’autres navires de la Flotte de la mer Noire se trouvant à proximité ». 

17h10 : 95 % des victimes de Boutcha tuées par balle

La quasi-totalité des personnes retrouvées mortes à Boutcha, près de la capitale ukrainienne, ont été tuées par balle, a déclaré vendredi le chef de la police de la région de Kiev Andriï Nebitov. « 95 % des gens ont été abattus avec des fusils de haute précision ou d’autres armes légères » dans cette banlieue du nord-ouest de Kiev, a déclaré le responsable lors d’un point de presse.


« Pendant l’occupation (russe), les gens étaient abattus dans les rues (…) Au 21e siècle, il est impossible de cacher de tels crimes. Non seulement des témoins ont vu cela, mais cela a également été enregistré en vidéo ».

16h59 : « La guerre est partout », déplore le pape François

« La guerre est partout », a déclaré vendredi le pape François, qui présidera dans la soirée le « Chemin de Croix » au Colisée, à Rome, pour la première fois depuis 2019, marqué par un message de paix face à la guerre en Ukraine.

« En ce moment, en Europe, cette guerre nous touche beaucoup. Mais regardons un peu plus loin. Le monde est en guerre, le monde est en guerre ! Syrie, Yémen, puis pensez aux Rohingyas expulsés, sans patrie. Il y a la guerre partout », a déclaré le pape lors d’une interview à la chaîne de télévision italienne Rai 1.

16h51 : De la transparence sur les livraisons françaises d’armes à Kiev

Jusqu'ici la France avait évoqué un soutien en carburant et en « armes défensives », sans plus de précisions ne voulant pas, dit-elle, apparaître comme partie au conflit c’est-à-dire cobelligérant. Mais ce jeudi, le ministère des Armées a affirmé dans un communiqué envoyé à Kiev des moyens de protection, des équipements optroniques, de l’armement et des munitions, ainsi que des systèmes d’armes. Des équipements pour un montant total de plusieurs centaines de millions d’euros. Ces livraisons d’armes de la part de la France devraient se poursuivre, des demandes additionnelles ukrainiennes continuant d’arriver.

16h37 : La Russie veut développer le paiement de l’énergie en roubles

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré, vendredi, que la Russie souhaitait développer l’utilisation du rouble pour les exportations d’énergie, ajoutant qu’il était trop tôt pour évoquer un calendrier. « Le président a défini une approche méthodique et progressive pour étendre l’utilisation des monnaies nationales », a expliqué le porte-parole lors d’une conférence de presse téléphonique.

16h35 : L'Irlande à Kiev

Le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney, se rend à Kiev, ont annoncé ses services, pour discuter de « la manière dont l’Irlande peut continuer à fournir un soutien politique, sécuritaire et humanitaire à l’Ukraine ».

16h24 : L’ambassade de France a rouvert à Kiev

Comme l’avait annoncé jeudi la diplomatie française, l’ambassade de France en Ukraine, qui avait été transférée à Lviv (ouest) début mars après le déclenchement de l’offensive russe, est retournée vendredi à Kiev.


 

16h09 : Bilan humain

Aucun bilan global récent des victimes n’était disponible, mais le nombre de civils tués se compte très vraisemblablement en milliers. C’est à Marioupol (sud-est) que pourrait être enregistré dans l’immédiat le plus lourd bilan humain de cette guerre. Les autorités ukrainiennes ont évoqué quelque 20.000 morts.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense a affirmé vendredi que l’artillerie de Moscou avait tué des « mercenaires polonais » dans le nord-est de l’Ukraine, ce qui risque de renforcer les tensions déjà vives entre Moscou et Varsovie.


Sur le plan militaire, le Kremlin a récemment admis des « pertes importantes ». Le 25 mars, Moscou avait reconnu la mort de 1.351 soldats pour 8.825 blessés. Certaines sources occidentales vont jusqu’à 12.000 morts. Côté ukrainien, le dernier chiffre officiel date du 12 mars, avec « environ 1.300 » militaires tués. Un bilan qui n’a plus aucun sens.

15h55 : Une candidature de la Finlande à l’Otan « très probable »

Il est « très probable » que la Finlande dépose une candidature à l’Otan, en conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a affirmé vendredi la ministre finlandaise des Affaires européennes, Tytti Tuppurainen.

« C’est très probable mais la décision n’a pas encore été prise », a dit la ministre sur la chaine britannique Sky News alors que la diplomatie russe a averti Helsinki, et Stockholm, qu’une telle mesure aurait des conséquences pour ces pays et la sécurité européenne.


 

15h40 : Deux semaines de viols et de terreur à Boutcha

Une mère et sa fille ont accepté de témoigner auprès de la RTS des viols continus qu'elles ont endurés durant l'occupation russe dans la ville de Boutcha. Ces témoignages rares et extrêmement durs peuvent être difficiles à entendre et à lire. C'est ici, chez  nos confrères de France Info.  

15h30 : Le difficile embargo européen sur le pétrole russe

L’Union européenne se prépare à cesser ses achats de pétrole à la Russie pour sanctionner la guerre en Ukraine, mais la mesure est « complexe » et va prendre « plusieurs mois », confient plusieurs sources européennes.

« L’adoption de mesures sur le pétrole impose de déboucler les contrats existants, de trouver des alternatives et d’éviter leur contournement. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Il faudra au moins plusieurs mois », a expliqué un responsable européen impliqué dans les discussions.

15 heures : Le croiseur russe victime de missiles ukrainiens, un scénario crédible

L’hypothèse selon laquelle des missiles ukrainiens ont frappé le navire amiral russe Moskva, comme le revendique Kiev, est un scénario crédible, s’accordent nombre d’experts alors que Moscou assure que le croiseur a coulé en mer Noire à la suite d’un incendie. Une version des faits mise en doute sur Twitter, entre autres experts, par le général américain en retraite Mark Hertling, qui note « des vents de 6km/h et un peu de pluie ces 24 dernières heures dans la région de Sébastopol ».

14h29 : Plus de cinq millions de personnes ont fui l'Ukraine

Plus de cinq millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, selon les chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) vendredi. Le HCR recensait exactement 4.796.245 réfugiés vendredi. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 215.000 non-Ukrainiens ont également fui l'Ukraine.


 

14h28 : Le site internet de la radio française RFI bloqué en Russie

La Russie a bloqué le site internet de la radio française RFI, qui diffuse des informations en une quinzaine de langues, dont le russe, en pleine vague de répression contre les critiques de l'offensive en Ukraine.

Le site www.rfi.fr est désormais classé dans la liste des sites bloqués en Russie par le régulateur des télécommunications Roskomnadzor, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP en Russie, qui ne pouvaient ouvrir le site du média sans réseau virtuel privé (VPN).

14h23 : Popasna, verrou stratégique

Le ministère russe de la Défense a annoncé que « des unités d’artillerie » avaient frappé une unité ukrainienne à Popasna, donnant un bilan de « plus de 120 membres du personnel de l’unité » tués et « onze véhicules blindés » détruits. Des chiffres toujours impossibles à vérifier.

Popasna est un verrou stratégique situé à moins de 4 km de limite du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses. Si cette ville tombe, ce sera une brèche ouverte par les Russes pour remonter à 50 km vers le nord-ouest, et atteindre les cités jumelles de Slaviansk et de Kramatorsk, capitale de fait de l’Est contrôlé par Kiev. A une cinquantaine de kilomètres au nord de ces deux villes, les Russes ont déjà pris Izioum et sont aux portes de Severodonetsk. Comme à Popasna, ces localités ont été la cible d’intenses bombardements russes.

14h19 : Dans Popasna pilonnée, la résistance acharnée des Ukrainiens

A Popasna, l’armée ukrainienne résiste malgré d’incessants bombardements russes. Les frappes de l’artillerie claquent. Leur écho résonne sur les barres d’immeubles d’un quartier ouest de cette localité, d’environ 20.000 habitants avant la guerre. Quelques rares personnes vivent encore là, enterrées dans des caves.

« Les Russes essaient d’avancer deux ou trois fois par jour. C’est bien qu’il pleuve aujourd’hui, le bombardement est moins intense. Parfois, c’est 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, parfois c’est un peu plus calme la nuit », raconte un habitant. Les Russes attaquent « les infrastructures, les bâtiments et les civils. Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide. Je ne sais pas comment l’appeler autrement », lâche un soldat, qui assure : « Nous gardons nos positions et nous espérons la victoire. Nous résisterons. »

14 heures : En Roumanie, de jeunes informaticiens au secours des Ukrainiens

Six ans qu’ils bataillent sur Internet contre les défaillances des pouvoirs publics roumains. Depuis l’invasion russe, de jeunes informaticiens ont mis leur expertise technologique au service des réfugiés ukrainiens. « Dopomoha » : ce mot ukrainien signifiant « aide » a donné son nom à une plateforme devenue un outil indispensable pour les dizaines de milliers de réfugiés.

« Tu aimes la Roumanie. Ou non. Tu as émigré. Ou tu es resté. Quoi qu’il en soit, viens à nos côtés (…) pour qu’on résolve ensemble les problèmes de la société »… Forte de ce message, Code4Romania (Code pour la Roumanie), symbole d’une Roumanie souvent décrite comme la « Silicon Valley » d’Europe de l’Est, a attiré plus de 2.000 volontaires. Leur mission : créer des sites internet ou des applications destinés à pallier les lacunes de l’Etat. A ce jour, près d’un million de personnes ont consulté la plateforme, qui fournit des réponses en quatre langues (ukrainien, russe, anglais et roumain). On y trouve une mine d’informations, de contacts, de logements et même un chapitre consacré aux risques du trafic d’êtres humains, alors que les femmes et les enfants forment l’écrasante majorité des réfugiés.

13h54 : Un ministre exhorte les Allemands à faire des économies d’énergie pour « énerver Poutine »

Le ministre allemand de l’Economie et vice-chancelier, Robert Habeck, exhorte les Allemands à faire des économies d’énergie pour « énerver Poutine » alors que l’Allemagne cherche à réduire sa dépendance au gaz russe en pleine guerre en Ukraine, dans un entretien vendredi.

« Si pour Pâques on peut monter sur son vélo ou prendre le train, c’est bien aussi. Cela ménage le porte-monnaie et énerve Poutine », a affirmé l’écologiste, également détenteur du portefeuille du Climat, dans un entretien aux groupes de journaux Funke, ajoutant alors que l’Allemagne, très dépendante du gaz importé de Russie, cherche tous les moyens pour réduire cette dépendance depuis le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.

13h15 : La Russie bloque le site en russe du « Moscow Times »

La Russie a bloqué vendredi la version russe du site du Moscow Times, média indépendant respecté, en l’accusant d’avoir publié de « fausses informations » sur le conflit en Ukraine, notamment « sur des policiers anti-émeutes refusant d’aller combattre en Ukraine ». Le gendarme russe des télécommunications Roskomnadzor a confirmé sur son site le blocage, indiquant avoir appliqué une requête du parquet datant du 12 avril.

Surtout connu pour sa version en anglais - qui reste accessible - et fondé en 1992, le Moscow Times était le premier quotidien occidental à avoir été publié en Russie. Son édition papier a cessé de paraître en 2017, sur fond de difficultés économiques et de révolution numérique.

12h55 : La marine russe orpheline d'un croiseur... et de sa fierté

La domination russe en mer Noire semblait jusque là incontestable. La perte du croiseur russe Moskva, envoyé par le fond jeudi, représente un écueil opérationnel important pour les Russes dans la guerre en Ukraine, mais surtout une perte symbolique colossale.

Le vaisseau amiral de la marine russe en mer Noire, construit au début des années 1980, a coulé en quelques heures et avec lui une partie de la fierté des forces armées du président Vladimir Poutine, déjà éprouvées depuis le début de son invasion de l'Ukraine fin février.

12h20 : Sept civils tués dans des tirs russes sur des bus d'évacuation près de Kharkiv

Sept civils ont été tués et 27 blessés jeudi dans des tirs russes sur des bus d'évacuation dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi le parquet général ukrainien.

12h04 : Les livraisons d’armes et leurs « conséquences imprévisibles »

Selon le Washington Post, la Russie a fait parvenir à la présidence de Joe Biden une note de deux pages déclarant que la nouvelle livraison d’armements plus lourds à l’Ukraine « aggrave le conflit » et « peut avoir des conséquences imprévisibles ».


 

11h59 : Les photos de l'ingé son

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Gilles Gallinaro (@GallinaroG), ingénieur du son de Radio France, documente aussi le conflit avec des photographies sur le terrain qu’il publie sur son fil Twitter


 

11h54 : Moscou menace

Une adhésion à l'Otan de la Suède et de la Finlande aurait des conséquences pour ces pays et la sécurité européenne, a mis en garde vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

Ces pays « doivent comprendre les conséquences d'une telle mesure pour nos relations bilatérales et pour l'architecture sécuritaire européenne dans son ensemble », a déclaré la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, dans un communiqué.

11h45 : « C’est le Donbass que la Russie veut détruire en premier »

Le contrôle de l’ensemble du Donbass, partiellement aux mains des séparatistes prorusses depuis 2014, est depuis la fin mars la cible prioritaire de l’armée russe. Et dans son rituel message du soir mise en ligne sur Facebook, Volodymyr Zelensky a assuré que « la cible principale » des Russes était bel et bien cette région de l’est de l’Ukraine. « C’est le Donbass que la Russie veut détruire en premier, comme s’ils voulaient qu’il ne reste que des pierres et plus aucun être humain », a déclaré le président ukrainien cette nuit. Volodymyr Zelensky y enfonce également le clou après le naufrage du navire russe Moskva, faisant référence aux Ukrainiens comme « ceux qui ont montré que les navires russes ne peuvent qu’aller au fond ».


 

11h40 : Au moins 198 enfants tués depuis le début de la guerre

Le média ukrainien Kyiv independant relaie ce vendredi le bilan (provisoire et « vraisemblablement considérablement plus élevé, sleon le média) d’au moins 198 enfants tués depuis le début de la guerre et de 355 blessés. 


 

11h35 : Troubles roubles

La Russie, qui tente de payer en roubles des dettes qu'elle doit en dollars, pourrait se retrouver en défaut de paiement début mai, selon l'agence de notation Moody's cité par Reuters. 

11h20 : Le ministre ukrainien de la Défense se moque de l'armée russe

Oleksii Reznikov, ministre ukrainien de la Défense, se moque ouvertement sur Twitter de l'armée russe et du naufrage du navire amiral Moskvai. Un tel vaisseau est « un site de plongée qui vaut la peine. Nous en avons maintenant un nouveau en mer Noire. Nous visiterons sans faute l'épave après notre victoire », écrit le ministre, photo de plongée à côté d'une tortue à l'appui.


 

11h10 : Le point antichars

L'Ukraine a reçu quelque 60.000 systèmes antichars des Etats-Unis et de leurs alliés, et l'armée ukrainienne utilise des mines anti-personnelles qui obligent les soldats russes à combattre dans des zones où ils sont plus vulnérables, a noté le général Milley au cours de la même audition.

Les Occidentaux ont aussi fourni aux Ukrainiens quelque 25.000 systèmes anti-aériens de types divers qui ont empêché la Russie de prendre le contrôle de l'espace aérien ukrainien. L'armée ukrainienne demande désormais des chars et de l'artillerie pour pouvoir repousser la prochaine offensive russe.

11 heures : Une guerre longue à l’issue incertaine

L’issue de la guerre, qui s’annonce longue, reste incertaine, a indiqué le chef d’état-major américain, le général Mark Milley. « Ce sera un travail de longue haleine, a-t-il estimé. Il y a encore une bataille importante à venir dans le sud-est où les Russes ont l’intention de masser des forces et de poursuivre leur assaut. Donc ça reste à voir, comment tout ceci va se finir. »

Pour rappel, les services de renseignements américains avaient annoncé la guerre en Ukraine avec une exactitude remarquable, mais ils n’avaient pas prévu la résistance féroce des Ukrainiens. Ils craignaient que Kiev ne tombe en 48 heures et que Volodymyr Zelensky ne soit immédiatement déposé pour être remplacé par un régime pro-russe.

10h55 : Prévisions fausses

Vladimir Poutine a « renoncé » à prendre Kiev pour se focaliser sur les zones séparatistes du Donbass et l’issue de la guerre en Ukraine « reste à voir », avaient estimé jeudi les plus hauts responsables de l’armée américaine…. Des estimations qui s’avèrent démenties ce matin par l’armée de Moscou.

« Poutine pensait qu’il pourrait très rapidement prendre le contrôle de l’Ukraine, très rapidement prendre le contrôle de la capitale. Il avait tort », a déclaré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, au cours d’une audition au Congrès. « Je pense que Poutine a renoncé à ses efforts pour capturer la capitale et se concentre maintenant sur le sud et l’est du pays », a-t-il ajouté devant la commission des forces armées du Sénat.

10h45 : Un Britannique de l’armée ukrainienne capturé par les Russes

Un Britannique, membre de l’armée ukrainienne, a été capturé par les Russes, sa mère demandant dans le journal The Daily Telegraph qu’il soit traité « avec humanité » et libéré. La télévision publique russe a diffusé jeudi soir des images montrant un jeune homme menotté et présentant une coupure au front, affirmant qu’il s’agit d’Aiden Aslin.

Sa mère Ang Wood a confirmé au Telegraph, qui a consacré plusieurs articles au jeune homme de 28 ans, y compris avant le début de l’invasion russe en Ukraine, qu’il s’agissait bien de son fils, qui porte notamment un tatouage caractéristique.

10h30 : Zelensky réclame toujours des armes

Le président Zelensky est resté depuis le début de la guerre retranché avec son administration dans le centre de Kiev, d'où il n'a cessé de réclamer aux Occidentaux des livraisons d'armements lourds qui font défaut pour résister à la puissance de feu des Russes.

«La Russie a amené des milliers de chars, de pièces d'artillerie et de toutes sortes d'armes lourdes dans la région, espérant tout simplement écraser notre armée», a martelé le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

10h20 : Revers à Marioupol ?

La Russie, dont l'offensive massive annoncée dans le Donbass n'a toujours pas commencé, peine à prendre le contrôle total de Marioupol, un port stratégique de la mer d'Azov.

 

10h15 : La défense civile syrienne à la rescousse

 

10h10 : Plus de 4,7 millions de réfugiés ukrainiens

Plus de 4,7 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays 50 jours après le début de l'invasion russe, selon les chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

10 heures : Des nouvelles des jeunes ukrainiens arrivés en France

11.220 Ukrainiens sont accueillis dans les écoles, collèges et lycées de France, d'après les chiffres du ministère de l'Education. Les académies de Versailles et Nice sont celles qui accueillent le plus d'élèves ukrainiens, 1.046 pour la première et 1.059 pour la deuxième.



 

9h55 : La Russie annonce avoir bombardé une usine d'armement près de Kiev

Le porte-parole du ministère russe de la Défense a par ailleurs indiqué que la Russie avait détruit un atelier de production de missiles sol-air dans l'usine Vizar près de Kiev au moyen d'un missile de croisière.

9h45 : Attention aux « fake news »

 

9h35 : La Russie va intensifier les frappes sur Kiev

La Russie a annoncé vendredi avoir détruit une usine d’armement en banlieue de Kiev et assuré que les frappes sur la capitale ukrainienne allaient être intensifiées pour répondre aux attaques menées par l’Ukraine en territoire russe.

« Le nombre et l’ampleur des frappes de missiles sur des sites de Kiev vont augmenter en réplique à toutes les attaques de type terroriste et aux sabotages menés en territoire russe par le régime nationaliste de Kiev », a indiqué le ministère russe de la Défense, annonçant la destruction d’un atelier de production de missiles sol-air dans l’usine Vizar.


 

9h25 : Un homme politique russe inculpé aux Etats-Unis pour « propagande »

Un homme politique russe, Alexandre Babakov, déjà visé dans le passé par des sanctions internationales, et deux de ses collaborateurs ont été inculpés jeudi par la justice américaine pour des opérations illégales d’influence et de propagande hostiles à l’Ukraine sur le sol des Etats-Unis.

Alexandre Babakov, député à la Douma, et ses deux complices sont soupçonnés d’avoir agi sous couvert d’une ONG, l'« Institut d’études pour l’intégration internationale », pour mener leurs opérations depuis 2012, avant la guerre en Ukraine. Concrètement, il leur est par exemple reproché, en mars 2017, d’avoir tenté de contacter « au moins un membre du Congrès américain » pour lui offrir un voyage gratuit à Yalta, une partie de la Crimée contrôlée par la Russie, pour une conférence organisée par le dirigeant pro-russe Serguei Axionov, qui faisait l’objet de sanctions américaines.

9h20 : La CIA prévient du risque nucléaire posé par un Poutine agacé

Les revers militaires en Ukraine pourraient inciter le président russe Vladimir Poutine à recourir à une arme nucléaire tactique ou de faible puissance dans ce pays, a estimé jeudi le chef de la CIA, William Burns. « Vu qu’il est possible que le président Poutine et les dirigeants russes sombrent dans le désespoir, compte tenu des revers qu’ils ont subis jusqu’ici d’un point de vue militaire, aucun de nous ne peut prendre à la légère la menace que représente le recours potentiel à des armes nucléaires tactiques ou des armes nucléaires de faible puissance », a déclaré William Burns, lors d’un discours à Atlanta.

Le Kremlin a évoqué la mise en alerte de ses forces nucléaires « mais nous n’avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes », a ajouté le patron de la principale agence de renseignement américaine, qui s’exprimait devant les étudiants de l’université Georgia Tech.

9h10 : La Russie affirme avoir tué une trentaine de « mercenaires polonais »

La Russie a affirmé vendredi avoir tué une trentaine de « mercenaires polonais » dans une frappe menée dans le nord-est de l’Ukraine, dans un contexte de vives tensions entre Moscou et Varsovie.

« En conséquence de la frappe, un détachement de mercenaires d’une compagnie militaire privée polonaise (…) a été liquidé dans le village d’Izioumske, dans la région de Kharkiv. Jusqu’à 30 mercenaires polonais ont été éliminés », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

9h05 : Dans les environs de Kiev, les démineurs sont à l'oeuvre

Fin mars, la Russie s'est retirée de la région de Kiev, changeant de «cible prioritaire» pour tenter de prendre le contrôle de l'est de l'Ukraine. Les troupes ukrainiennes ont repris possession des villes occupées dans les premières semaines de l'invasion lancée le 24 février, mais la guerre a laissé ses marques. Et depuis, les démineurs sont à l'oeuvre


D'innombrables munitions non explosées essaiment dans les rues des villes et villages au nord-est et nord-ouest de la capitale, abandonnées ou égarées durant le retrait russe. A certains endroits, des roquettes et des obus de mortier non explosés sont encore plantés dans le sol, vestiges de frappes ratées, ont pu confirmer les journalistes de l'AFP sur place. Les Ukrainiens affirment aussi que les troupes russes ont laissé nombre de pièges destinés à couvrir leur retraite.

9 heures : Cinq morts dans le Donbass

Cinq personnes ont été tuées dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, au cours des dernières 24 heures, tandis que des explosions ont retenti dans la nuit au sud de Kiev, apparemment sans faire de dégâts ni de blessés, a indiqué vendredi la présidence ukrainienne.

Le contrôle de l'ensemble du Donbass, partiellement aux mains des séparatistes prorusses depuis 2014, est depuis la fin mars la cible prioritaire de l'armée russe.

8h52 : Marioupol, cité martyre

Marioupol, cité portuaire ukrainienne martyre que l'AFP a pu voir à l'occasion d'un voyage de presse organisé cette semaine par l'armée russe, a subi un déluge de feu, qui a ravagé les infrastructures et les habitations du demi-million de personnes qui y vivaient lorsque Vladimir Poutine a lancé son offensive contre l'Ukraine le 24 février.

Aujourd'hui, après plus de quarante jours, les combats sont limités à la vaste zone industrielle proche du bord de mer, les forces russes et leurs alliés séparatistes de Donetsk ayant imposé puis resserré peu à peu leur terrible siège. Le bilan reste inconnu, mais il est lourd. Les autorités ukrainiennes ont évoqué quelque 20.000 morts.

 

8h50 : Les tomates flambent

La guerre qui se déroule en Ukraine a des conséquences sur notre pouvoir d’achat. La hausse du prix de l’énergie conduit à fragiliser la production de tomates françaises, rapporte Le Figaro. En effet, 95 % des tomates produites dans le pays sont issues d’une culture hors-sol. Cela signifie qu’elles poussent dans de grandes serres qui sont chauffées au gaz. Avantage : les consommateurs bénéficient de tomates toute l’année. Désagrément : quand le prix du gaz subit une hausse, sans même considérer l’aspect écologique d’une telle pratique, la production devient plus coûteuse.

 

8h45 : Et voici de quoi ne pas perdre le fil

Notre live de jeudi 14 avril, pour tout comprendre à l'évolution du conflit en Ukraine

 

8h40 : Couloirs d'évacuation depuis Marioupol

L'Ukraine a annoncé jeudi une reprise des évacuations de civils via neuf couloirs humanitaires, notamment à partir de la ville assiégée de Marioupol dans le sud-est, après une journée de suspension due selon Kiev à des violations russes du cessez-le-feu.

8h35 : Nouvel échange de prisonniers

Trente Ukrainiens ont été libérés dans un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé Kiev, cinq jours après la libération de douze soldats et de quatorze civils ukrainiens.

8h30 : Joe Biden étudie l'envoi de responsables américains

Joe Biden a dit jeudi qu'il réfléchissait à l'envoi de hauts responsables des Etats-Unis en Ukraine, où plusieurs dirigeants européens se sont récemment rendus en signe de solidarité avec Kiev face à l'invasion russe. Joe Biden a ensuite dit, dans un échange du tac au tac avec la presse, qu'il serait lui-même prêt à aller en Ukraine.

8h19 : La Russie accuse l’Ukraine de bombarder des villages frontaliers

Le Comité d’enquête russe a affirmé que deux hélicoptères ukrainiens « équipés d’armes lourdes » étaient entrés en Russie et avaient procédé à « au moins six frappes sur des immeubles d’habitation dans le village de Klimovo », dans la région de Briansk. Sept personnes, dont un bébé, ont été blessées « à des degrés divers », selon ces accusations russes, dont le bien-fondé est impossible à vérifier de manière indépendante.

Le Conseil national de sécurité et de défense ukrainien a rejeté ces affirmations, accusant les services secrets russes de mener des « attaques terroristes » dans la région frontalière pour alimenter « l’hystérie anti-ukrainienne ».

7h40 : Le croiseur russe Moskva a coulé

Le Moskva, vaisseau amiral russe en mer Noire, a coulé jeudi après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, en raison d’un incendie accidentel selon Moscou, un déboire majeur laissant craindre une escalade du conflit alors que la Russie accuse l’Ukraine de bombarder des villages sur son sol. « Lors du remorquage du croiseur Moskva vers le port de destination, le navire a perdu sa stabilité en raison de dommages à la coque subis lors de l’incendie à la suite de la détonation de munitions. Dans des conditions de mer agitée, le navire a coulé », a déclaré jeudi soir le ministère russe de la Défense.

La perte de ce navire de commandement est « un coup dur » porté à la flotte russe dans la région, a déclaré jeudi le porte-parole du Pentagone John Kirby, avec « des conséquences sur leurs capacités » de combat, le navire étant un « élément-clé de leurs efforts pour établir une domination navale en mer Noire ».

7h31 : Pour Emmanuel Macron, utiliser le mot génocide n’est « pas aider l’Ukraine »

Emmanuel Macron a justifié jeudi sa décision de ne pas utiliser le mot génocide contre Vladimir Poutine en estimant que « l’escalade verbale » n’allait pas « aider l’Ukraine » et pourrait entraîner les Occidentaux à intervenir. Le président français a précisé sur la radio France Bleu s’être entretenu dans la matinée avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait jugé mercredi « très blessant » son refus de dénoncer « un génocide » dans son pays. Les deux chefs d’État devaient se reparler en fin de journée, a-t-il indiqué.

« Le mot de génocide a un sens » et « doit être qualifié par des juristes, pas par des politiques », a déclaré Emmanuel Macron, en déplacement au Havre dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle en France. Selon lui, « les États qui considèrent que c’est un génocide se doivent par les conventions internationales d’intervenir. Est-ce que c’est ce que les gens souhaitent ? Je ne crois pas », car ce serait « devenir cobelligérant » du conflit.

7h23 : Anne Hidalgo à Kiev pour soutenir l’Ukraine

Anne Hidalgo s’est rendue jeudi en Ukraine à l’invitation du maire de Kiev, Vitali Klitschko, à qui elle a remis la citoyenneté d’honneur accordée par le Conseil de Paris et évoqué « un plan pour accompagner » les maires d’Ukraine « dans la reconstruction ».

7h15 : 503 civils tués dans la région de Kharkiv depuis le début de l’invasion russe

« Depuis le début de l’invasion russe, 503 civils dont 24 enfants ont été tués », a déclaré dans une vidéo publiée sur sa chaîne Telegram le gouverneur de cette région, dont la capitale Kharkiv a été lourdement bombardée par l’armée russe. Au cours des dernières 24 heures, la région a subi 34 frappes qui ont fait un mort et huit blessés, a-t-il précisé sur Telegram.

Bonjour à tous et à toutes, bienvenue sur ce live !

Un nouveau jour se lève sur l’Ukraine, et avec lui un peu d’espoir. La Russie a annoncé que son croiseur Moskva avait été coulé jeudi soir, après avoir été touché par des missiles ukrainiens. Kiev annonce aussi avoir la reprise des évacuations de civils de Marioupol, et la libération de trente Ukrainiens lors d’un échange de prisonniers. Mais après les atrocités découvertes dans la région de Kiev, le gouverneur de Kharkiv a déclaré que 503 civils avaient été tués dans sa région depuis le début du conflit.