Covid-19 : La Nouvelle-Zélande va assouplir ses restrictions sanitaires

RESTRICTIONS La Première ministre du pays, Jacinda Ardern, estime que la population est largement immunisée

20 Minutes avec AFP
— 
Le reflux de la cinquième vague de Covid-19 se poursuit
Le reflux de la cinquième vague de Covid-19 se poursuit — STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

La Nouvelle-Zélande va assouplir ses restrictions sanitaires cette semaine après que le nombre de cas a atteint un pic, a déclaré mercredi la Première ministre Jacinda Ardern, estimant la population largement immunisée.

Jacinda Ardern ​a annoncé que les limites imposées sur les regroupements en plein air seraient supprimées vendredi, permettant aux manifestations sportives et aux concerts de se dérouler sans restrictions. Elle a ajouté que le pass vaccinal ne sera plus obligatoire à partir du 4 avril, et que la plupart des obligations de vaccination pour certaines catégories d’employés seront abandonnées.

« Un niveau élevé d’immunité collective »

« À ce jour, plus de 500.000 cas de Covid-19 ont été signalés et les experts de la modélisation estiment qu’il y a probablement eu 1,7 million d’infections », a-t-elle déclaré. « Ce chiffre, associé au fait que 95 % des Néo-Zélandais sont entièrement vaccinés, signifie que nous avons maintenant un niveau élevé d’immunité collective », justifiant ainsi la levée des restrictions.

La semaine passée, Ardern a présenté un plan de réouverture anticipée des frontières. La Nouvelle-Zélande a réussi à tenir le Covid-19 à l’écart pendant la majorité de la pandémie grâce à une stricte fermeture des frontières et des restrictions draconiennes. Mais Omicron a provoqué un pic de contaminations, forçant le pays à revoir sa stratégie.

Mais de nombreux nouveaux cas

Près de 21.000 nouveaux cas ont été enregistrés mardi, mais seulement 177 décès liés au coronavirus ont été dénombrés pour une population de cinq millions d’habitants depuis le début de l’épidémie. Ardern a déclaré que les obligations de vaccination pour la police, l’armée et le secteur de l’éducation seraient abandonnées, mais maintenues pour le personnel soignant et les travailleurs frontaliers.