Iran : Pour leur Nouvel an, le Premier ministre israélien souhaite aux Iraniens un changement de régime

VOEUX Dans un message vidéo à l’occasion du Norouz, Naftali Bennett souhaite que les Iraniens voient « un nouveau jour, un jour de liberté du cruel régime iranien »

20 Minutes avec AFP
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Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, à Jérusalem le 20 mars 2022.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, à Jérusalem le 20 mars 2022. — Maya Alleruzzo/UPI//SIPA

Ce ne sont pas des vœux qui vont faire plaisir aux dirigeants à Téhéran. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui considère le pouvoir actuel en Iran comme son premier ennemi, a souhaité dimanche aux Iraniens un changement de régime politique à l’occasion du Norouz, le Nouvel an iranien.

« Norouz signifie littéralement "nouveau jour" et c’est mon plus grand vœu pour vous, Iraniens, que vous verrez un nouveau jour, un jour de liberté du cruel régime iranien », a-t-il déclaré dans un message vidéo en anglais diffusé par son bureau.

Israël hostile à un accord sur le nucléaire

« Israéliens et Iraniens, nous avons tant en commun : nous sommes deux peuples dynamiques, dotés d’histoires anciennes et de riches cultures et qui aspirent à un meilleur avenir », a ajouté le Premier ministre, hostile à un retour à l’accord sur le programme nucléaire iranien de 2015. Les Etats-Unis ont jugé mercredi qu’un compromis était « proche » pour sauver cet accord. Téhéran assure qu’il ne reste plus que « deux sujets » à régler avec Washington : les « garanties économiques », qui protégeraient le pays de sanctions internationales, et le contentieux sur les Gardiens de la révolution, dont l’Iran demande le retrait de la liste noire.

Israël, dont les Etats-Unis sont le principal allié, avait exhorté vendredi Washington à laisser le Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du pouvoir iranien, sur leur liste noire des « organisations terroristes », l’un des derniers points de négociations au sujet du programme nucléaire iranien, selon Téhéran. Dimanche, avant le Conseil des ministres, Naftali Bennett a dénoncé une volonté de signer un accord « presque à n’importe quel prix, y compris en disant que la plus grande organisation terroriste du monde n’est pas une organisation terroriste, cela est trop cher payé ».