Guerre en Ukraine : Des orphelins se retrouvent livrés à eux-mêmes à Marioupol, sans eau ni électricité

CONFLIT Suivez avec nous l'évolution du conflit entre l'Ukraine et la Russsie en live

L.F.
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Des habitants de Marioupol (Ukraine) se retrouvent prisonniers de leur ville, cernée par les bombardements
Des habitants de Marioupol (Ukraine) se retrouvent prisonniers de leur ville, cernée par les bombardements — Maksim Blinov/SPUTNIK/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Après un très long siège, les forces russes affirment être entrées dans Marioupol, où des combats avaient lieu en centre-ville hier. Plus de 2.000 civils sont morts à Marioupol depuis le début de la guerre.
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que Moscou doit accepter de se « réunir » pour « discuter » sérieusement de paix, afin d’éviter des conséquences « sur plusieurs générations » pour la Russie.
  • La Russie a célébré hier l’anniversaire de l’annexion de la Crimée avec une cérémonie immense au stade Loujniki, rassemblant 90.000 personnes dans le stade. La retransmission télévisée du discours de Vladimir Poutine a cependant connu un problème technique.

A VOIR

A LIRE AUSSI

 

Ce live est à présent terminé, merci de l’avoir suivi. La rédaction de « 20 Minutes » reste mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit avec :

 

22h18 : L’Italie dénonce des menaces de la Russie

L’Italie a dénoncé samedi des menaces de la Russie à son égard, après des déclarations d’un responsable de la diplomatie russe sur les sanctions européennes.

Alexeï Paramonov, directeur du département européen du ministère russe des Affaires étrangères, a accusé l’Italie, dans une interview à l’agence publique russe RIA-Novosti, de succomber à une « hystérie antirusse » et d’oublier « en une seconde » des siècles de relations et d’accords bilatéraux.

Le ministère italien des Affaires étrangères a déclaré « rejeter fermement ces déclarations menaçantes » de la partie russe, et a assuré que Rome et ses partenaires européens allaient « continuer d’exercer une pression maximale » sur la Russie pour arrêter l’intervention militaire menée contre l’Ukraine.

21h39 : Des orphelins livrés à eux-mêmes à Marioupol

Un groupe de 19 enfants, pour la plupart orphelins, sont « en grand danger », bloqués dans un sanatorium de Marioupol, ville ukrainienne assiégée par les forces russes, ont affirmé samedi leurs proches et des témoins à l’AFP.

Les enfants et adolescents, âgés de 4 à 17 ans, ont été envoyés dans cette clinique pour mineurs spécialisée dans le traitement des maladies pulmonaires, avant le déclenchement de l’offensive russe le 24 février.

Un témoin, Alexeï Volochtchouk, lui-même réfugié dans le sanatorium, avant d’être évacué de la ville assiégée, explique que le site souffre d’une pénurie d’eau, de gaz et d’électricité.

Selon Alexeï Volochtchouk, les enfants vivent dans des sous-sols gelés et ne se sont pas lavés depuis plus de deux semaines, des missiles russes étant tombés non loin de la clinique ces derniers jours.

20h54 : 1.400 frappes aériennes depuis le début de l'invasion russe

Selon le ministère ukrainien de la Défense, les troupes russes, dont la progression sur le terrain a été beaucoup plus difficile que prévu face à la résistance acharnée des Ukrainiens, ont effectué 291 frappes de missiles et 1403 raids aériens depuis le début de l'invasion le 24 février.

D'après un décompte au 18 mars du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme en Ukraine, au moins 816 civils ont été tués en Ukraine et plus de 1.333 blessés. Il a souligné que ce bilan était probablement très inférieur à la réalité.

20h26 : Olena Zelenska, la femme du président Zelensky demande « de véritables couloirs humanitaires »

Olena Zelenska, la femme du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a appelé le Conseil oecuménique des Églises (COE), une organisation représentant 580 millions de chrétiens à travers le monde, à contribuer à organiser de « véritables couloirs humanitaires » en Ukraine.

« Connaissant l'expérience du Conseil oecuménique des Eglises dans le règlement des crises humanitaires, nous vous demandons d'aider, notamment par le biais d'agences affiliées, l'Ukraine et les Ukrainiens qui fuient actuellement la guerre », lui a écrit Olena Zelenska dans une lettre diffusée par la présidence ukrainienne. Et d'ajouter : « Je vous demande tout d'abord de devenir des médiateurs dans l'organisation de véritables couloirs humanitaires ».

Le Conseil oecuménique des Églises rassemble 352 Églises et autres communautés d'Eglises d'une centaine de pays et territoires comprenant la plupart des Eglises orthodoxes, un grand nombre d'Églises anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes et réformées, ainsi que de nombreuses Églises unies et indépendantes, d'après son site internet.

20h22 : 800 participants au rassemblement en soutien à l'Ukraine place de la République

Ce samedi, place de la République à Paris, un nouveau rassemblement en soutien à l'Ukraine était prévu, regroupant selon la préfecture de police, 800 personnes.


 

19h58 : Zelensky s'en prend aux Suisses

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est adressé samedi aux Suisses en direct avec Berne, blâmant les entreprises qui comme Nestlé poursuivent leurs activités en Russie malgré la guerre et appelant au gel des avoirs des proches du Kremlin dans les banques suisses. « "Bien manger. Bien vivre", c'est le slogan de Nestlé. Votre compagnie qui refuse de quitter la Russie. Même maintenant, quand la Russie menace d'autres pays européens. Pas seulement nous », a dit Volodymyr Zelensky.

 

« Les affaires marchent en Russie même quand nos enfants meurent et nos villes sont démolies » et quand les habitants de Marioupol, ville ukrainienne assiégée, sont « sans nourriture, sans eau, sans électricité et sous les bombardements », a-t-il fustigé, lors d'un discours qui aura duré neuf minutes.

 

« L'argent des gens qui ont lancé cette guerre est dans vos banques. Aidez nous à lutter contre ça. Pour que ces fonds soient gelés », a-t-il également plaidé à propos des banques. «Il est nécessaire de geler complètement les actifs de ces gens et leurs comptes bancaires. C'est un grand combat, mais vous pouvez le faire», a lancé Volodymyr Zelensky.

 

Ovationné, il a demandé que les responsables russes soient dépouillés de leurs propriétés et privilèges. Le nombre de grandes fortunes russes résidant en Suisse a augmenté ces dernières années. « Je suis profondément impressionné, cher Volodymyr, par votre volonté de résister », lui a répondu, en anglais, le président suisse Ignazio Cassis, qui doit se rendre lundi à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine.


 

19h46 : Le pape au chevet des enfants ukrainiens soignés dans un hôpital du Vatican

 

Ce samedi, le pape François a rendu visite à des enfants ukrainiens soignés à l'hôpital pédiatrique du Vatican Bambino Gesu, à Rome. Souriant, le pape leur a tendu la main, en traversant un service de l'établissement, où sont hospitalisés actuellement 19 enfants ukrainiens. Une cinquantaine d'enfants y ont été soignés depuis le début de la guerre, selon le Vatican.


Certains jeunes patients souffraient de cancer, maladies neurologiques et d'autres pathologies avant l'invasion russe le 24 février et ont « fui dès les premiers jours de la guerre », a indiqué l'hôpital. Sont également soignées des fillettes présentant «de graves blessures dues à des explosions » au cours du conflit. « Prions pour eux ... les enfants (admis) au Bambino Gesu blessés par la guerre », avait déclaré le pape plus tôt dans la journée, en s'adressant à une chorale d'enfants. Avant d'ajouter : « C'est un moment difficile. Ici à Rome, nous les aiderons à aller mieux ».

 

19h38 : Le président de la Fédération internationale d’athlétisme exprime son « admiration » dans une lettre remise à Yaroslava Mahuchikh

 

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme Sebastian Coe a fait part de son « admiration » à l’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, sacrée samedi championne du monde en salle du saut en hauteur, dans une lettre manuscrite remise à l’athlète lors de la cérémonie des médailles et que l’AFP a pu consulter. « Votre performance ce matin témoigne de votre passion pour notre sport et de votre détermination à un moment aussi terrible pour votre pays », a écrit Sebastian Coe. Avant d’ajouter : « Je sais que je parle au nom de toute la famille de World Athletics lorsque je transmets mes sincères remerciements pour l’effort suprême que vous et votre équipe ukrainienne avez fait pour être avec nous à Belgrade. World Athletics fera tout ce qui est en son pouvoir pour répondre aux besoins des athlètes ukrainiens. Nous avons déjà créé un fonds à cette fin ».


Yaroslava Mahuchikh fait partie des six athlètes de son pays, envahi par la Russie, présents à ces Championnats du monde. La Russie et le Belarus ont eux été exclus par la Fédération internationale.

19h29 : Sur Instagram, une artiste redonne vie aux rues détruites en Ukraine

 

Sasha Anisimova habite à Kharkiv, ville ravagée par les frappes russes en Ukraine. Sur Instagram, elle publie ses illustrations où elle imagine la vie reprendre dans des immeubles laissés en ruines.


 

19h01 : Après les frappes de Mykolaïv, le gouverneur de la région évoque la difficulté de donner l’alerte

 

Les raids aériens russes se succédaient à un rythme rapide samedi sur Mykolaïv, une ville du sud de l’Ukraine où des dizaines de soldats ont été tuées la veille dans une frappe contre une caserne de l’armée, selon le gouverneur de la région, Vitaliy Kim.

"Nous ne pouvons pas donner l’alerte pour les raids aériens parce que le temps que l’on annonce cette tornade, elle est déjà là. Le message d’alerte et les bombardements arrivent en même temps", a déclaré M. Kim sur les réseaux sociaux. Il n’a pas fourni de précisions sur l’étendue des dégâts ni sur le nombre des éventuelles victimes.

18h56 : Un restaurateur des Alpes-de-Haute-Provence retire la poutine de son menu après des critiques

 

Un restaurant des Alpes-de-Haute-Provence servant de la poutine a dû arrêter de proposer ce plat québécois à base de frites, de sauce brune et de fromage. En pleine guerre en Ukraine, l’homonymie avec le président russe Vladimir Poutine a créé la confusion. L’établissement de Château-Arnoux-Saint-Auban a reçu des plaintes et des critiques par courrier et en ligne, rapporte BFM DICI.


 

18h38 : Le Premier ministre japonais presse l'Inde à agir sur l'Ukraine

 

En visite ce samedi à New Delhi, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a pressé son homologue indien de changer de ton vis-à-vis de Moscou. En effet, les deux pays sont membres de l'alliance du "Quad", avec l'Australie et les Etats-Unis. Mais voilà, l'Inde s'est abstenue lors des votes de trois résolutions à l'ONU condamnant l'opération militaire de Moscou, et s'est contentée d'appeler à l'arrêt des violences. L'Inde, qui entretient des liens étroits avec Moscou depuis la Guerre froide, continue également d'acheter du pétrole russe, à prix réduits selon la presse.

 

Après ses discussions avec le Premier ministre indien Narendra Modi, Fumio Kishida a indiqué lors d'un point presse commun avoir eu des discussions "de fond" et réitéré son point de vue selon lequel, "l'invasion de la Russie sape le fondement même de l'ordre international méritait une réaction ferme". De son côté, Narendra Modi n'a pas mentionné l'Ukraine et la déclaration écrite conjointe s'est bornée à un appel à "un arrêt immédiat de la violence" et à dire "qu'il n'y a pas d'autres choix que la voie du dialogue et de la diplomatie pour la résolution du conflit".

 

Sans nommer aucun pays, le texte élargit le propos à la situation indo-asiatique et "souligne la nécessité pour tous les pays de chercher à résoudre pacifiquement leurs conflits en accord avec le droit international, sans la menace, la force ni la tentative pour changer unilatéralement le statu quo.

18h21 : Un bilan toujours incertain en Ukraine

 

Après les attaques du théâtre de Marioupol et de la caserne de Mykolaïv, le constat est le même : compter les pertes prend du temps. Aucun bilan global n'a été fourni à ce stade pour les civils. Toutefois, le président Zelensky a mentionné le 12 mars la mort d'« environ 1.300 » militaires ukrainiens, tandis que Moscou a seulement rapporté près de 500 morts dans ses rangs le 2 mars. 

17h58 : De nouveaux rassemblements en soutien à l’Ukraine ce samedi

 

"Ouvrez les yeux", "Va te faire f… Poutine". Brandissant slogans choc et drapeaux ukrainiens, des centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour soutenir l’Ukraine et dénoncer l’invasion russe.


 

17h39 : Avant leur match contre Lens, les joueurs de Clermont affichent aussi leur soutien à l’UkrainePlus tôt, nous vous racontions que les joueurs du RC Lens allaient porter des maillots aux couleurs de l’Ukraine pendant leur match contre Clermont, ce samedi. lors de l’échauffement, les joueurs de Clermont arboraient également au-dessus de leur maillot un t-shirt blanc floqué du drapeau de l’Ukraine. Sur l’emblème bicolore, on pouvait lire « Stand with Ukraine » (« Ensemble avec l’Ukraine »).
17h18 : Quelqu’un a vérifié les stocks de munitions ?

 

Plusieurs parlementaires LR, dont le président de la commission de la Défense du Sénat, s’inquiètent du niveau des stocks de munitions et ont demandé samedi que la France se prépare à un conflit de longue durée, en raison de la guerre en Ukraine.

« Les Russes eux-mêmes commencent à être en difficulté sur certaines munitions. Tous les pays sont confrontés à ça. Il faut savoir passer du temps de paix au temps de guerre, on ne l’a pas fait pendant 75 ans », a déclaré à CNews-Europe 1 Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat. Avant d’ajouter : « Nous n’avons pas (des munitions) en quantité suffisante pour un très long conflit », selon lui.

 

Il faut selon lui que « tous les partis de gouvernement s’engagent à renforcer l’entraînement de nos forces armées » et à faire en sorte de « raccourcir le temps de livraison » des munitions.

16h50 : Gare aux mines ukrainiennes en mer Noire

« Après le début de l’opération militaire spéciale russe, les forces navales ukrainiennes ont installé des barrières de mines aux abords des ports d’Odessa, d’Otchakov, de Tchernomorsk et de Ioujny », ont déclaré les services de sécurité russes (FSB) dans un communiqué, affirmant qu’il s’agissait de mines « vétustes », notamment fabriquées « dans la première moitié du XXe siècle ».

Or, des câbles reliant les mines aux ancres auraient rompu avec le mauvais temps, selon le FSB, laissant dériver les mines. Etant donné que les courants de surface en direction du sud prévalent dans cette zone, « la dérive des mines vers le Bosphore et ensuite vers les mers du bassin Méditerranéen n’est pas exclue », alerte la Russie.

16h40 : Des fauves ukrainiens réfugiés aux Pays-Bas

Quatre fauves originaires d’Ukraine, récupérés à la frontière polonaise, sont arrivés dans un refuge au nord des Pays-Bas. « Il s’agit (…) de deux lions mâles respectivement âgés de 3 ans et demi et de 1 an et demi, un mâle tigre âgé de six mois et une tigresse âgée de 5 ans », a indiqué l’association « Stichting Leeuw » (fondation lion) sur Facebook, qui a récupéré les félins vendredi soir.

Les quatre félins ont fait un « lourd » voyage avant d’arriver en Pologne dans un bus remplis d’animaux ukrainiens, précise son directeur Robert Kruijff. Il ne sait ni d’où venaient les animaux en Ukraine, ni comment le voyage à travers le pays déchiré par la guerre s’est déroulé. La tigresse est selon l’organisation la plus mal en point. « On ne sait pas si elle va survivre », a déploré Robert Kruijff. La destination finale des félins est une réserve en Afrique du Sud, mais ils devront d’abord reprendre des forces au refuge, ce qui pourrait durer un ou deux ans, estime-t-il.

16h25 : Le RC Lens aux couleurs de l’Ukraine

Les Sang et Or joueront aujourd’hui en Ciel et Or contre Clermont. Un maillot pour la paix en hommage à l’Ukraine. Qu’en pensera le sponsor Auchan, qui refuse de se retirer de Russie. Ces derniers jours, la marque du groupe Mulliez rappelait qu’elle était aussi implantée en Ukraine. Un syndicaliste a aussi expliqué que les magasins restaient ouverts en Russie « afin de continuer à verser les salaires et fournir de l’alimentation ».


 

16h03 : Kiev appelle la Chine à « condamner la barbarie russe » en Ukraine

« La Chine peut être un élément important du système de sécurité mondial si elle prend la bonne décision de soutenir la coalition des pays civilisés et de condamner la barbarie russe », a tweeté Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence et un des participants aux négociations avec la Russie.

15h50 : Le Kazakhstan interdit un défilé pour la paix

Pour l’ex-république soviétique, le jeu d’équilibriste en son alliance avec Moscou et ses traditions cordiales avec l’Occident n’est pas toujours aisé. Début mars, les autorités kazakhes ont autorisé un rassemblement d’environ 2.000 personnes à Almaty, la capitale économique du pays, contre la guerre en Ukraine. Mais le deuxième défilé de ce type n’a pas été autorisé par la mairie d’Almaty qui a expliqué sa décision par le fait qu’un autre rassemblement, en soutien du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, était prévu sur la place centrale de la ville, lieu traditionnel des manifestations. « En réalité, ils ont organisé (la manifestation) uniquement pour nous empêcher de tenir notre rassemblement anti-guerre », déplore Alnour Iliachev, un militant. Le Kazakhstan a souligné à plusieurs reprises sa neutralité dans le conflit.

15h35 : Où fuient les réfugiés ?

Sur les 3,3 millions de réfugiés recensés par le Haut-Commissariat aux réfugiés, un peu plus de 2 millions ont passé la frontière polonaise. Tous n'y restent pas, continuant leur chemin jusqu'en Europe occidentale. Près de 520.000 personnes sont arrivées en Roumanie, y compris en ayant traversé la Moldavie, pays le plus proche d'Odessa et qui a vu presque 360.000 Ukrainiens passer sa frontière. Presque 300.000 réfugiés sont arrivés en Hongrie, et 240.000 en Slovaquie. Enfin, environ 185.000 Ukrainiens ont trouvé refuge en Russie, et 2.500 en Biélorussie, détaille le HCR.

15h22 : La République tchèque « prendra en charge » les réfugiés

Sur Twitter, le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué que la République tchèque allait « prendre en charge » les réfugiés ukrainiens, dont le nombre est « incomparable » avec les vagues de réfugiés précédentes. « Nous ne voulons pas que l’UE mette en place des quotas, mais qu’elle ait une solidarité financière avec les pays les plus touchés par la vague de réfugiés », ajoute-t-il.

15h17 : L'armée russe n'avance plus

Jour après jour, l'avancée des troupes russes. Depuis plus d'une semaine, l'armée russe n'avance quasiment plus.


 

15h09 : Des chats dans l’armée ukrainienne

Un peu de douceur avec des chats qui prennent la pose en compagnie de soldats ukrainiens.


 

15h01 : L’Unesco et Lviv craignent pour le patrimoine

Le journaliste de France Télévisions Cédric Cousseau a pu observer le marquage de plusieurs bâtiments culturels de Lviv, à l’ouest du pays, aux couleurs de l’Unesco. Les habitants espèrent ainsi que ces sites protégés seront épargnés par les bombardements, alors que les sirènes d’alerte ont retenti deux fois aujourd’hui.


 

14h45 : Quatre infographies sur un plateau

Chaque vendredi, 20 Minutes vous propose quatre infographies pour mieux comprendre les enjeux de la guerre en Ukraine et la situation sur le terrain. Voici la mouture d’hier.


 

14h33 : Boris Johnson pas très chaud pour retrouver des relations normales avec la Russie

Le Premier ministre conservateur, qui prenait la parole lors du congrès de son parti à Blackpool, n’est pas de ceux « qui disent que nous ferions mieux de nous accommoder de la tyrannie ». « Essayer de normaliser de nouveau les relations avec Poutine après cela, comme nous l’avons fait en 2014, reviendrait à commettre exactement la même erreur », a-t-il déclaré, en référence à l’annexion de la Crimée ukrainienne.

Boris Johnson a estimé que Vladimir Poutine avait envahi l’Ukraine car il se sentait menacé par la liberté et la démocratie en Ukraine « parce que dans la Russie de Poutine, vous êtes emprisonné pendant 15 ans simplement pour avoir qualifié une invasion d’invasion, et si vous vous opposez à Poutine lors d’une élection, vous êtes empoisonné ou abattu. »

14h20 : Plus de 3,3 millions de personnes ont déjà fui l’Ukraine

Selon le dernier comptage du Haut-Commissariat aux réfugiés, 3.328.692 Ukrainiens ont quitté le pays depuis le début de la guerre le 24 février. « Les gens continuent de fuir parce qu’ils ont peur des bombes, des frappes aériennes et des destructions aveugles », a déclaré le chef du HCR, Filippo Grandi. « L’aide est vitale mais ne peut pas mettre fin à la peur. Seul l’arrêt de la guerre peut le faire », a-t-il commenté. Le HCR avait dans un premier temps estimé qu’un maximum de quatre millions de personnes pourraient quitter l’Ukraine, mais l’organisation a admis la semaine dernière que ce chiffre pourrait bien être revu à la hausse. Plus de deux millions de ces réfugiés ont passé la frontière polonaise.

14h12 : La Fifa débloque un million de dollars pour aider les Ukrainiens

La Fifa a débloqué une enveloppe d’un million de dollars pour venir en aide aux victimes de la crise humanitaire en Ukraine provoquée par l’invasion de l’armée russe. Cette somme doit permettre de « répondre aux besoins qui auront été identifiés comme les plus urgents », a indiqué la Fifa, qui a déjà fait parvenir du matériel de premier secours, via sa fondation.

14h04 : « L'Ukraine est devenue un terrain d'essai pour tout l'arsenal russe de missiles », regrette le porte-parole des forces aériennes ukrainiennes

La Russie intensifiait son offensive en Ukraine ce samedi, annonçant l'emploi, pour la première fois, d'un missile hypersonique. La Russie n'avait jusque-là jamais fait état de l'emploi de ce missile balistique dans les deux conflits où elle est belligérante, l'Ukraine et la Syrie. Il a été déployé de nombreuses fois en exercices depuis le premier test réussi en 2018.

Le porte-parole des forces aériennes ukrainiennes, Iouri Ignat, a confirmé à l'AFP que la Russie « a effectué des frappes contre nos dépôts (...) Il y a eu des dommages, des destructions, des détonations de munitions ». « Malheureusement, l'Ukraine est devenue un terrain d'essai pour tout l'arsenal russe de missiles », a-t-il ajouté au site d'informations Ukraïnska Pravda.

13h44 : le Programme alimentaire mondial (PAM) lutte pour acheminer l’aide en Ukraine

Les organismes d’aide humanitaire luttent pour parvenir à secourir dans les villes encerclées d’Ukraine les habitants piégés, dont des centaines de milliers de femmes et d’enfants, a expliqué samedi le Programme alimentaire mondial (PAM). « Le défi est de parvenir à aller dans les villes qui sont encerclées ou sur le point de l’être », dit à l’AFP Jakob Kern, coordinateur d’urgence du PAM pour la crise en Ukraine. La situation est « catastrophique ».

Le défaut d’accès humanitaire rend quasiment impossible toute livraison d’aide alimentaire d’urgence au port encerclé de Marioupol (Sud-Est) ainsi qu’aux villes de Kharkiv et Soumy dans le Nord-Est. Il s’agit d’une tactique « de siège » qui est « inacceptable au XXIe siècle », estime Jakob Kern.

L’agence espère atteindre 3,1 millions de personnes en Ukraine mais les efforts pour leur faire parvenir des denrées comme des pâtes, du riz et de la viande en conserve sont entravés par des difficultés à trouver « des chauffeurs de camions volontaires ». « Plus on approche de ces villes, plus ils s’inquiètent pour leur sécurité », explique Jakob Kern.

13h32 : Après le bombardement de la caserne à Mykolaïv, un témoin raconte

Après la frappe survenue vendredi contre une caserne militaire dans le sud de l’Ukraine, à Mykolaïv, un militaire de 22 ans témoin de l’événement raconte. « Pas moins de 200 soldats dormaient dans les baraquements », avance Maxime, interrogé sur place par l’AFP. « Au moins 50 corps ont été extraits, mais on ne sait pas combien il en reste sous les décombres », poursuit le jeune soldat.

13h21 : L’ex-président ukrainien évoque 140 rescapés secourus au théâtre de Marioupol

Alors que le bilan de la frappe survenue sur le théâtre de Marioupol n’est toujours pas connu, l’ancien président ukrainien Petro Porochenko a avancé des premiers chiffres sur l’antenne de BFMTV, ce samedi. Les rescapés secourus sur places seraient, selon lui, au nombre de 140.

13h03 : L’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh sacrée championne du monde en salle du saut en hauteur

Une page de sport dans ce live avec le sacre de Yaroslava Mahuchikh. Seuls six athlètes ukrainiens sont présents à Belgrade, la Russie et la Biélorussie ont été exclues par la Fédération internationale.

Yaroslava Mahuchikh lors d'un meeting à Lausanne.
Yaroslava Mahuchikh lors d'un meeting à Lausanne. - Jean-Christophe Bott/AP/SIPA

 

12h57 : Kharkiv en ruines et déserte

 

12h49 : L’Allemagne s’inquiète de son approvisionnement en gaz cet hiver

L’Allemagne, très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en hydrocarbures, risque de manquer de gaz l’hiver prochain, a déclaré dans un entretien samedi le ministre de l’Economie qui multiplie les démarches pour éviter ce scénario. « Si nous n’obtenons pas plus de gaz à l’hiver prochain et si les livraisons en provenance de Russie venaient à être coupées, alors nous n’aurions pas assez de gaz pour chauffer toutes les maisons et faire tourner toutes les industries (…) », a prévenu le ministre écologiste Robert Habeck. Le ministre du climat a multiplié les déplacements dans des pays producteurs de gaz ces derniers jours.

12h33 : Pour la Suisse, la guerre en Ukraine est une « folie dévastatrice »

La guerre menée par la Russie en Ukraine est « mue par une folie dévastatrice » et la Suisse est « prête à assumer » le prix pour « défendre vaillamment et sans relâche la liberté et la démocratie », assure samedi le président de la Confédération suisse Ignazio Cassis. « Le 24 février, la face du monde a changé, et pas de la meilleure manière », poursuit-il pour le quotidien Le Temps.

« La Russie a massivement violé l’interdiction du recours à la force, un principe ancré dans le droit international. En restant inactive, la Suisse aurait fait le jeu de l’agresseur », souligne-t-il pour justifier l’alignement de la Suisse sur les sanctions de l’UE. « Neutralité ne signifie pas indifférence » et, « alors que la confrontation entre démocratie et barbarie atteint des sommets », la Suisse « ne peut pas tolérer cette guerre sans réagir », ajoute-t-il.

12h05 : Une caserne détruite à Mykolaïv

Une caserne militaire a été totalement dévastée par une frappe russe dans le sud de l’Ukraine, à Mykolaïv, laissant craindre un lourd bilan. Les Russes « ont lâchement effectué des frappes de missiles contre des soldats qui dormaient. Une opération de secours se poursuit toujours », s’est borné à déclarer samedi matin le gouverneur régional de Mykolaïv Vitaly Kim dans une vidéo publiée sur Facebook. Aucun bilan officiel n’est encore connu.

Selon un militaire sur place, Evguéniï, quelque 200 jeunes soldats étaient cantonnés dans cette caserne. Des dizaines ont été tués, a affirmé un autre, sans donner son nom. « Nous continuons à compter mais c’est impossible de savoir vu l’état des corps », a dit un sauveteur interrogé par les journalistes de l’AFP, qui ont décompté au moins trois cadavres.

11h50 : Pas d’attaque sur Odessa ?

Avant de tout quitter, Jean-François Taquet avait été prévenu par l’ambassade de France d’une « probable attaque russe » imminente sur Odessa. Or, ni lui ni sa compagne ukrainienne n’y croient. « Odessa est un symbole pour la Russie, je pense que Poutine veut la récupérer intacte », explique Jean-François.

Objectif stratégique et symbolique pour les Russes, Odessa, principal port ukrainien sur la mer Noire, a été fondé par l’impératrice russe Catherine II. « Personne ne parle ukrainien » à Odessa, « on parle russe dans la vie de tous les jours », souligne le vétérinaire qui avait beaucoup de clients russes dans sa clinique.

11h43 : Le long exode d’un couple franco-ukrainien

Voyant les troupes russes progresser vers Odessa, Iryna Rybalchenko et son compagnon français Jean-François Taquet ont attrapé une valise, le chat, et « tout laissé là-bas ». Plus de 300 km de route à bord d’un taxi, les nombreux checkpoints, les pompes à essence vides, les voitures bondées, les bouchons, l’errance, les hésitations. Puis, plutôt que de passer « 17 à 20 heures d’attente à la frontière moldave », direction la Roumanie. Il aura fallu une trentaine d’heures pour rejoindre la ville roumaine de Galati, où ils ont passé leur première nuit d’exil. La route de leur exil s’est prolongée jusqu’à la banlieue d’Athènes, où ils sont arrivés il y a une semaine.

11h37 : Les sirènes anti-bombardement ont sonné à Lviv

 

11h20 : Les missiles nouvelle génération, spécialité russe

La Russie utilise désormais des missiles hypersoniques, développés ces dernières années, que Vladimir Poutine qualifie d'« invincibles ». L’armée russe a mis au point cinq modèles de nouveaux missiles :

- Les Avangard, capables de changer de cap et d’altitude à très haute vitesse, atteignant 27 fois la vitesse du son et ayant une portée de 6.000 kilomètres.

- Les Kinjal, ceux utilisés en Ukraine, particulièrement manœuvrables et vraisemblablement équipés de systèmes de brouillage pour contrer les défenses anti-aériennes.

- Le Sarmat, un missile intercontinental de plus de 200 tonnes, qui « n’a pratiquement pas de limites en matière de portée » selon Vladimir Poutine.

- Les missiles de croisière Bourevestnik (« oiseau de tempête » en russe) à propulsion nucléaire, toujours en cours de développement mais là aussi déjouant les systèmes d’interception et avec une « portée illimitée ».

- Le Zircon, un missile hypersonique ayant été tiré d’une frégate et d’un sous-marin immergé, volant à Mach 9.

11h15 : Des missiles anti-aériens survolent Kiev

 

11h09 : La météo impliquée dans le crash de l’avion américain en Norvège

Un avion américain, à bord duquel se trouvaient quatre soldats américains, s’est crashé cette nuit en Norvège. « A 1h30 (0h30 GMT, ndlr) pendant la nuit, la police est arrivée sur la zone de l’accident », précise la Défense norvégienne dans un communiqué, alors que le mauvais temps compliquait les recherches.

L’appareil était en mission d’entraînement dans le cadre de l’exercice Cold Response de l’Otan qui implique 200 avions et une cinquantaine de navires. Ces manœuvres, qui durent jusqu’au 1er avril, visent à tester la capacité de la Norvège à recevoir des renforts extérieurs en cas d’agression par un pays tiers, en vertu de l’article 5 de la Charte de l’Otan qui oblige ses membres à venir au secours d’un des leurs. L’exercice va se poursuivre avec des mesures supplémentaires liées à la météo.

11h01 : Un ballet pour l’Ukraine

De la Russie à l’Argentine, en passant par le Japon, la France ou Cuba, des stars internationales du ballet offrent samedi à Londres un grand gala humanitaire pour l’Ukraine, afin de lever des fonds et envoyer « un message d’unité » contre cette guerre « horrible ».

« En tant qu’artistes, nous avons du talent et nous devons l’utiliser pour dire ce en quoi nous croyons. L’art a une voix et c’est la voix que nous utilisons », explique Ivan Putrov, coordinateur du gala de danse qui se tiendra à guichets fermés au London Coliseum, siège de l’English National Opera. Cet Ukrainien a été danseur principal du prestigieux Royal Ballet de Londres de 2002 à 2010.

10h43 : La France remplace la Russie au Mondial de hockey sur glace

Les hockeyeurs sur glace français et autrichiens disputeront le Mondial-2022 en Finlande (13-29 mai) après l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie à la suite de l’invasion de l’Ukraine, a annoncé la Fédération internationale. En Finlande, les Bleus remplaceront la Russie dans le groupe A et affronteront à Helsinki le Canada (tenant du titre), l’Allemagne, la Suisse, la Slovaquie, le Danemark, le Kazakhstan et l’Italie. Ils devront éviter la huitième place du groupe, synonyme de relégation en deuxième division.

10h36 : Londres redoute que les pourparlers ne soient qu’un « écran de fumée »

Dans une interview au quotidien The Times, Liz Truss a dit être « très sceptique » sur les négociations, estimant que la Russie s’en servait comme une diversion pour « regrouper » ses forces. « Leur invasion ne se déroule pas comme prévu. Nous ne voyons aucun retrait sérieux des troupes russes ni aucune proposition sérieuse sur la table », estime la cheffe de la diplomatie britannique.

« Les Russes ont menti et menti encore. Je crains que la négociation ne soit une nouvelle tentative de faire diversion et de créer un écran de fumée contre les épouvantables (atrocités) », a-t-elle ajouté, soulignant que « si un pays est sérieux au sujet des négociations, il ne bombarde pas aveuglément des civils ce jour-là ».

10h29 : L’Ukraine perd « temporairement » l’accès à la mer d’Azov

Alors que la Russie contrôle militairement l’ensemble de la côte depuis plusieurs jours, seul le port de Marioupol résiste, malgré un siège acharné. Mais hier, des combats ont éclaté en ville. L’Ukraine a ainsi admis avoir « temporairement » perdu l’accès à la mer d’Azov.

10h18 : En haut, pas de tensions

Les trois cosmonautes russes envoyés hier vers l'ISS sont bien arrivés, et ont été accueillis chaleureusement par les autres membres à bord, y compris les quatre astronautes américains.


 

10h11 : Les missiles hypersoniques, une première

Les missiles balistiques hypersoniques « Kinjal », comme ceux employés hier par la Russie en Ukraine, et ceux de croisière « Zircon » appartiennent à une famille de nouvelles armes développées par la Russie et que Vladimir Poutine qualifie d'« invincibles ». C’est la première fois que la Russie utilise ce type de missile dans un conflit.

Testés avec succès en 2018, les Kinjal (« poignard » en russe) ont atteint, lors des essais, toutes leurs cibles à une distance pouvant atteindre plus de 1.000 km, selon le ministère russe de la Défense. Ils équipent les avions de guerre Mig-31. La Russie a développé ce type d’armement pour avoir des armes capables d’échapper à des systèmes de défense comme le bouclier antimissile américain en Europe.

10h05 : Le Premier ministre japonais en Inde pour des discussions « franches » sur l’Ukraine

Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, est attendu samedi en Inde pour des « discussions franches », selon Tokyo, sur le manque de volonté de New Delhi de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’Inde s’est abstenue lors des votes de trois résolutions à l’ONU condamnant l’opération militaire de Moscou. La Russie est le premier fournisseur d’armes de l’Inde, qui a cependant besoin du soutien du « Quad » (alliance avec le Japon, l'Australie et les Etats-Unis) face à l’influence croissante de la Chine dans la région.

9h52 : Vue aérienne de Marioupol

 

9h40 : Le rôle inédit des cryptomonnaies

En Ukraine, les cryptomonnaies jouent un rôle jamais vu auparavant, permettant au gouvernement, qui a ouvert des portefeuilles dès les premières heures du conflit, de récolter des millions de dollars pour financer sa réponse à l’invasion russe. Plus de 100 millions de dollars ont été récoltés en cryptomonnaies par le gouvernement ou par le « Fonds crypto pour l’Ukraine », créé par la principale plateforme ukrainienne du secteur Kuna et depuis fusionnée avec le fonds gouvernemental.

« Nous récoltons toujours des cryptomonnaies, et nous les dépensons pour acheter des rations » pour les soldats, « des gilets pare-balles ou des casques », explique le créateur de Kuna, Michael Chobanian. Les montants récoltés en cryptomonnaies sont minimes par rapport aux milliards d’aides débloqués par les Etats-Unis, les pays de l’Union européenne ou les grandes organisations internationales, mais permettent à des particuliers de s’impliquer.

9h28 : Quatre morts dans le crash d’un avion militaire américain en Norvège

Quatre personnes à bord d’un avion militaire américain qui s’est écrasé en Norvège, où il participait à un exercice de l’Otan, sont mortes, ont annoncé samedi les forces armées norvégiennes. « La police de Nordland confirme samedi matin que les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l’avion sont décédées. A la connaissance de la police, les quatre sont de nationalité américaine. Il n’y avait pas plus de quatre personnes à bord », a écrit la Défense norvégienne dans un communiqué.

9h10 : Les infos de la nuit

Et si vous voulez retrouver en détail les infos de cette nuit, c'est par ici avec notre live d'hier.

 

8h55 : Le récap' d'hier

Si vous n'êtes pas totalement à la page, on vous propose notre récap' de la journée d'hier.


 

8h42 : En Russie, Telegram et WhatsApp échappent encore au blocage

La Russie a serré la vis sur les informations pouvant circuler sur la guerre en Ukraine. Depuis le début de l’invasion, Facebook, Twitter et Instagram ont été successivement désactivés en Russie, tandis que TikTok a, de lui-même, suspendu la possibilité de télécharger de nouveaux contenus. Et le Kremlin a bloqué de nombreux sites de médias sur lesquels il n’avait pas la main.

« Je pense que c’est peu probable que la Russie bannisse Telegram, parce qu’ils manquent de plateformes sur lesquelles opérer », estime Sergueï Sanovich, chercheur à l’université de Princeton. Critiquée pour l’insuffisance de modération de ses contenus, même si elle assure y consacrer plusieurs centaines de ses employés, la messagerie offre ainsi l’un des rares canaux majeurs aux discours pro-russes qui sont encadrés sur les autres grands réseaux sociaux étrangers. Mais le Kremlin, qui avait déjà tenté de bannir l’application en 2018, pourrait être tenté de récupérer les conversations entre utilisateurs, qui ne sont pas automatiquement cryptées.

8h34 : La Russie dit avoir utilisé des missiles hypersoniques en Ukraine

Le ministère russe de la Défense a déclaré samedi avoir utilisé la veille des missiles hypersoniques « Kinjal » pour détruire un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine. Ce type de missiles, très manœuvrable, défie tous les systèmes de défense anti-aérienne, selon Moscou. Son utilisation est une première dans le conflit en Ukraine, selon l’agence d’Etat Ria Novosti.

8h27 : Toujours pas d’information sur des morts au théâtre de Marioupol

Selon un premier bilan communiqué hier par la mairie de Marioupol, au moins 130 personnes ont pu être prises en charge après le bombardement d’un théâtre mercredi, qui accueillait « plus d’un millier » de personnes dans son abri antiaérien, principalement des « femmes, enfants et personnes âgées ». Le communiqué faisait état d’un blessé grave. « Certains souffrent malheureusement de blessures graves. Mais, à ce stade, nous ne disposons pas d’informations sur le nombre de décès » éventuels, a indiqué le président Zelensky. Les opérations de secours et de déblayage sont toujours en cours, malgré la poursuite des bombardements et l’approche des combats.

8h20 : Zelensky veut discuter pour éviter à la Russie des conséquences sur « plusieurs générations »

« Des négociations portant sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs », a le président ukrainien dans une vidéo publiée sur Facebook, filmée de nuit dans une rue déserte. « Il est temps de nous réunir. Il est temps de discuter. Il est temps de restaurer l’intégrité territoriale et la justice pour l’Ukraine », a plaidé le chef d’Etat. « Autrement, a-t-il prévenu, les pertes pour la Russie seront telles qu’il faudra plusieurs générations pour qu’elle s’en remette ».

Bonjour à toutes et à tous !

Bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine, en ce 24e jour de l’invasion russe. Echanges entre dirigeants, sanctions, frappes, nous vous partagerons en direct toute l’information sur le conflit qui secoue l’Europe, la Russie et les Etats-Unis.