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Conflit Ukraine - Russie: Poutine reconnaît les territoires séparatistes prorusses et y déploie son armée...
LIVE Retrouvez les informations du lundi 21 février sur le conflit à la frontière entre la Russie et l’Ukraine
- Kiev et Washington accusent Moscou d’avoir massé 150.000 soldats aux portes de l’Ukraine.
- La Russie et l’Ukraine se rejettent mutuellement la responsabilité des combats dans le Donbass
- La tension est extrême, les Américains considérant toujours que la Russie est « sur le point » d’envahir l’Ukraine.
- Une issue diplomatique reste toutefois possible alors qu’Emmanuel Macron a appelé le président russe dimanche.
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A la demande de l’Ukraine. On rappelle que c’est… la Russie qui préside en ce moment, et a évidemment un droit de véto.
Il y a actuellement un vif débat sur la sémantique. Le sénateur américain républicain Tom Cotton, ainsi que l'ex-ambassadeur d'Obama en Russie, Michael McFaul, ont tous les deux dénoncés «une invasion» de la Rusie avec l'arrivée des forces russes dans le Donbass, la région de l'Est de l'Ukraine occupée par des séparatistes pro-russes, où il y avait techniquement, mais non-officiellement, déjà des militaires russes depuis 2014. Selon les médias américains, l'administration Biden refuse pour l'instant d'employer ce terme, qu'elle préfère réserver pour tout entrée des forces russes au-delà de la frontière contrôlée par les forces ukrainiennes.
Dans sa courte allocution, le président ukrainien a dit que la Russie avait « violé la souveraineté » de l’Ukraine et que l’Ukraine « se réserve le droit de se défendre » mais privilégie « la diplomatie » et attend de l’Occident « un soutien clair et efficace ».
Allocution prévue à 1h00.
Selon NBC et ABC, des réponsables américains ont évoqué la possibilité que le président ukrainien quitte Kiev pour rejoindre la ville ukrainienne de Lviv près de la frontière polonaise en cas d'invasion massive russe.
Tous les passagers collés à leur écran de téléphone pour suivre l'actualité.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson va présider mardi matin une réunion de crise concernant la situation en Ukraine pour décider d'un «important paquet de sanctions» après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de régions séparatistes prorusses, a annoncé Downing Street.
Le département d'Etat a annoncé le départ des derniers diplomates américains encore présents.
Selon l’agence Interfax, des témoins ont décrit deux colonnes de véhicules militaires russes qui sont entrés dans les territoires séparatistes à Donesk. Poutine appelle ça un « maintien de la paix ». L’ex-ambassadeur américain Michael McFaul, lui, parle d'« une invasion » de l’Ukraine. Notre confrère Alain Barluet, correspondant du Figaro à Moscou, a publié une vidéo, sans préciser de quel côté de la frontière elle avait été filmée.
Les observateurs de l'OSCE ont enregistré en 48 heures plus de 3.200 nouvelles violations de la trêve censée être en vigueur dans l'est de l'Ukraine, ont-ils annoncé dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi. De vendredi soir à dimanche soir, les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont recensé 2.158 violations dans la région de Donetsk et 1.073 dans celle de Lougansk, tenues en partie par les séparatistes prorusses en guerre contre Kiev.
Réunion demandée pour ce lundi soir.
Le décret de Poutine demandant à l’armée d’assurer le « maintien de la paix » dans les territoires séparatistes en Ukraine est quasiment le même mot pour mot que celui signé en 2008 pour la Géorgie.
Le président américain s'est entretenu avec Zelensky, puis Macron et le chancelier allemand. Qui condamnent «l'escalade» de Moscou et promettent une réponse et des sanctions.
L'ex-ambassadeur américain en Russie sous Obama, Michael McFall résume la situation: «La Russie est en train d'envahir l'Ukraine» (avec le décret de Poutine autorisant une force de maintien de la paix russe dans les territoires séparatistes d'Ukraine).
Les drapeaux russes se montrent à Donetsk ce soir après le discours de Poutine.
Il n'a pas traîné. Deux heures après avoir reconnu l'indépendance des territoires séparatistes d'Ukraine, Vladimir Poutine vient d'ordonner à l'armée russe de «maintenir la paix» dans les républiques autoproclamées de Donetsk et Louhansk. Les deux décrets du président russe demandent au ministère de la Défense que «les forces armées de la Russie (assument) les fonctions de maintien de la paix sur le territoire» des «républiques populaires» de Donetsk et Lougansk. Aucun calendrier de déploiement ni son ampleur n'ont été annoncés dans ces documents, qui tiennent chacun en une page et ont été publiés sur le site de la base de données russe des textes de droit.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, déclare que la décision de Moscou est « comme une violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine ».
Elle est « incompatible avec les principes de la Charte des Nations Unies », ajoute-t-il.
Le Président @EmmanuelMacron condamne la décision prise par le Président de la Fédération de Russie de reconnaître les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine. Le communiqué :https://t.co/hIjtWDwBZx
— Élysée (@Elysee) February 21, 2022
Emmanuel Macron condamne la décision de Vladimir Poutine et réclame des « sanctions européennes ciblées » à l’encontre de Moscou, selon un communiqué de l’Elysée.
Le président français demande « une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies », en dénonçant « une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine », précise la présidence dans un communiqué.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock estime que Vladimir Poutine « renie tous ses engagements » vis-à-vis de la communauté internationale en reconnaissant l’indépendance des territoires séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine.
« Nous mettons expressément en garde contre toute nouvelle escalade militaire de la part de la Russie », a-t-elle ajouté dans un bref communiqué, soulignant que la décision de Vladimir Poutine annoncée lundi soir à la télévision russe était « une violation flagrante du droit international ».
La Maison Blanche va répondre «immédiatement» à la reconnaissance par la Russie des DNR/LNR (Donetsk et Louhansk), à commencer par un décret interdisant aux entreprises américaines d'investir dans la région. pic.twitter.com/8K6WuazxKW
— Philippe Berry (@ptiberry) February 21, 2022
Après le décret de Poutine reconnaissant l’indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk, l’UE dénonce une « violation du droit international, de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et des accords de Minsk »
The recognition of the two separatist territories in #Ukraine is a blatant violation of international law, the territorial integrity of Ukraine and the #Minsk agreements.
The EU and its partners will react with unity, firmness and with determination in solidarity with Ukraine.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) February 21, 2022
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare s’être entretenu avec le président américain Joe Biden de la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des séparatistes prorusses d’Ukraine.
« Ai discuté des événements des dernières heures avec le président des Etats-Unis », a-t-il écrit sur Twitter dans une première réaction, juste avant le début d’un Conseil de sécurité et de défense nationale.
Au cours de son allocution il a donné sa vision des relations entre l'Ukraine et l'URSS. Il a déclaré que la Russie avait toujours offert son soutien à son voisin. Il a également ajouté que l'Ukraine n'avait jamais été une nation avant d'accuser les services de renseignement des pays occidentaux d'aider l'Ukraine à commettre des crimes.
Le président français Emmanuel Macron a convoqué ce lundi un conseil de défense et de sécurité nationale, qui devait se réunir à 18h00, pour examiner la situation entre l'Ukraine et la Russie, a annoncé l'Elysée.
Le Kremlin a indiqué lundi soir que Vladimir Poutine allait reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
« Un décret en ce sens sera signé sous peu », a indiqué la présidence russe. Selon la même source, M. Poutine a informé de cette décision son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, médiateurs dans le conflit de l’est ukrainien, et ceux-ci ont, selon le Kremlin, « exprimé leur déception ».
L'ONU appelle « toutes les personnes concernées à s'abstenir de toute décision ou action unilatérale susceptible de porter atteinte à l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a déclaré lundi son porte-parole, interrogé sur une éventuelle reconnaissance par Moscou de l'indépendance des régions séparatistes ukrainiennes.
Deux soldats ont été tués et quatre autres blessés lundi dans un bombardement séparatiste dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé la police nationale.
…En raison de l’inquiétude liée à l’aggravation des tensions en Ukraine. La Bourse de Paris a cédé 2,04% à 6.788,34 points. La place de Francfort a perdu 2,07%, celle d'Amsterdam 2,04% et l'Eurostoxx 50, indice européen de référence, a reculé de 2,17%.
La victime, un homme né en 1970, a été tué dans le village de Novolouganské, où ce bombardement a aussi provoqué une coupure de l’électricité et du chauffage et endommagé un gazoduc, a précisé sur Facebook le gouverneur Pavlo Kyrylenko.
Le président russe a déclaré qu'il déciderait ce lundi si la Russie allait reconnaître l'indépendance des deux territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine, une décision qui risque de mettre fin au processus de paix dans ce conflit.
« J'ai entendu vos opinions, la décision sera prise aujourd'hui », a dit Vladimir Poutine aux membres de son Conseil de sécurité, à l'issue d'une réunion retransmise en différé à la télévision russe et qui a eu lieu en début d'après-midi.
Cette demande du président ukrainien se fonde sur les mémorandums de Budapest, des accords signés par la Russie en 1994 garantissant l’intégrité et la sécurité de trois ex-républiques soviétiques, dont l’Ukraine, en échange de l’abandon des armes nucléaires héritées de l’URSS.
Les ministres français et russe des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Sergueï Lavrov, sont convenus de se rencontrer vendredi à Paris pour des « consultations préparatoires » en vue d'un sommet sur l'Ukraine, a annoncé lundi la diplomatie française.
Lors d'un entretien téléphonique lundi, Le Drian a par ailleurs réitéré auprès de son homologue russe « l'importance qu'une réunion du groupe de contact trilatéral, sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) puisse se tenir dès que possible » pour un retour au cessez-feu sur la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses.
Une invasion de la Russie chercherait à « écraser » violemment le peuple ukrainien d'après les renseignements américains, a indiqué lundi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. Si la Russie envahit l'Ukraine, «ce sera une guerre menée contre le peuple ukrainien pour les réprimer, les écraser, les blesser», a souligné le haut responsable sur NBC.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé lundi qu'il devait rencontrer jeudi à Genève son homologue américain Antony Blinken. « Une telle rencontre est prévue le 24 février à Genève », a-t-il dit, lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe consacrée à la crise ukrainienne et présidée par Vladimir Poutine.
Plus tôt dans l'après-midi, l'armée russe avait annoncé avoir tué cinq saboteurs venus d'Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également tenté de franchir la frontière.
L'armée russe a annoncé lundi avoir tué cinq saboteurs venus d'Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également tenté de franchir la frontière, ont rapporté les agences russes.
« Lors de combats, cinq personnes appartenant à un groupe de saboteurs et de renseignement ayant violé la frontière de la Russie ont été éliminés », a indiqué l'armée, assurant que l'incident a eu lieu dans la région de Rostov à 06h00 du matin, près de la localité Mitiakinskaïa.
Un sommet entre les présidents américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine sur l’Ukraine est « possible » mais il appartient au maître du Kremlin de « faire son choix » pour qu’il se concrétise, a déclaré lundi l’Elysée.
« Il est possible aujourd’hui d’aller vers un sommet, de réunir les parties prenantes », a dit la présidence française, après une série d’échanges en ce sens entre Emmanuel Macron et ses deux homologues. « Maintenant, il s’agit pour le président Poutine de faire son choix », a-t-elle ajouté, en soulignant que « la situation reste » très dangereuse « et les parties sur un « chemin de crête ».
Olaf Scholz s’entretiendra lundi avec le président russe Vladimir Poutine au sujet de la crise ukrainienne, a déclaré lundi le porte-parole du chancelier allemand.
Le dirigeant allemand « s’entretiendra à nouveau par téléphone avec le président russe en fin d’après-midi aujourd’hui, ce qui est étroitement lié et convenu avec le président français » Emmanuel Macron, a affirmé le porte-parole du chancelier, Steffen Hebestreit, lors d’une conférence de presse régulière à Berlin.
Un porte-parole des forces armées ukrainiennes à Kramatorsk dans l’est de l’Ukraine a démenti lundi tout tir d’artillerie sur un poste-frontière russe dans le secteur de Rostov, annoncé par Moscou, et évoqué un acte de désinformation russe.
« On ne peut pas les empêcher de produire ces fausses informations (…) mais nous insistons sur le fait que nous ne tirons sur aucune infrastructure civile ou sur la région de Rostov » en Russie, a déclaré à l’AFP Pavlo Kovalchuk, ajoutant qu’il « n’y a pas de tirs d’artillerie sur les forces d’occupation » russes.
Air France a annulé ses deux vols Paris-Kiev et Kiev-Paris prévus mardi « au regard de la situation sur place et à titre conservatoire », a indiqué lundi la compagnie aérienne.
« Air France réévaluera régulièrement la situation et rappelle que la sécurité et sûreté des vols, de ses clients ainsi que de ses équipages, sont un impératif absolu », a-t-elle ajouté. Jusqu’à présent, la compagnie assurait deux rotations par semaine entre Paris et Kiev, le mardi et le dimanche.
Un obus tiré depuis le territoire ukrainien a détruit lundi une structure d’un poste-frontière russe sans faire de victime, ont accusé les services de sécurité russe, sur fond de combats entre forces de Kiev et séparatistes prorusses dans l’Est.
« Le 21 février, à 09h50 (7h50, heure française), un obus de type non identifié tiré depuis le territoire de l’Ukraine a complètement détruit le point des gardes-frontières dans la région de Rostov, à une distance d’environ 150 mètres de la frontière russo-ukrainienne », a indiqué le FSB, cité par les agences de presse russes.
Les séparatistes ont rapporté la mort de trois civils dans les bombardements ces dernières 24 heures, ainsi que l'explosion d'un dépôt de munitions dans la région de Novoazovsk, accusant des «saboteurs ukrainiens» d'en être responsables. Ces informations n'ont cependant pas pu être vérifiées de manière indépendante.
Vladimir Poutine doit présider lundi à la mi-journée une réunion de son Conseil de sécurité, puissant organisme qui regroupe les principaux décideurs russes, notamment les dirigeants de l’armée et des services de renseignements.
« Une rencontre est possible si les chefs d’Etat [russe et américain] le jugent utile », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, relevant que Joe Biden et Vladimir Poutine ont toujours la possibilité « quand c’est nécessaire » de se parler « au téléphone ou d’une autre manière ».
La présidence française avait annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que Biden et Poutine avaient chacun « accepté le principe d’un tel sommet », précisant que ces pourparlers seraient ensuite élargis à « toutes les parties prenantes » à la crise ukrainienne à condition que la Russie n’attaque pas son voisin ukrainien.
Le Kremlin a jugé lundi qu’il était « prématuré » de parler d’un sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden, annoncé par la France pour désamorcer la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine et le danger d’une invasion russe.
« Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres (des Affaires étrangères). Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué lundi à Bruxelles l’organisation d’un sommet entre les présidents américain et russe, espérant un accord sur un retrait des troupes russes massées aux frontières de son pays.
« Nous pensons que tout effort visant à une solution diplomatique vaut la peine d’être tenté (…) Nous espérons que les deux présidents sortiront de la salle avec un accord sur le retrait des forces russes d’Ukraine », a-t-il déclaré à son arrivée pour une réunion avec ses homologues de l’UE.
Une lueur d’espoir dans un contexte extrêmement tendu. La France entrevoit un « espoir diplomatique » dans la crise ukrainienne après que les présidents américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine ont accepté le principe d’une rencontre, a affirmé lundi le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune.
« Il y a une réalité de terrain, une tension sur le terrain avec une présence militaire russe qui reste extrêmement forte (…) et puis en même temps un espoir diplomatique qui a été reconstruit », a déclaré Clément Beaune sur la chaîne LCI.
Les États-Unis ont averti l’ONU de l’existence, selon eux, d’une liste noire établie par Moscou d’Ukrainiens à éliminer. Washington dispose « d’informations crédibles indiquant que les forces russes créent des listes d’Ukrainiens à tuer ou à envoyer dans des camps en cas d’occupation militaire » de l’Ukraine, selon une lettre officielle adressée à la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet.
Alors que la tension est extrême sur le terrain, des rassemblements ont eu lieu dimanche à Madrid et à Varsovie pour dénoncer « une possible nouvelle agression russe ». Dans la capitale polonaise, plusieurs centaines de personnes ont ainsi participé à une manifestation pour la paix. « Nous sommes avec l’Ukraine », pouvait-on lire sur une banderole, tandis que la foule reprenait le slogan « Poutine au tribunal ! ».
A l’autre bout de l’Union européenne, environ 500 personnes dont beaucoup d’Ukrainiens ont manifesté à Madrid aux cris de « Stop Poutine », « Dites "oui" à l’Ukraine ».
Les investisseurs ne sont pas encore rassurés par la relance de la diplomatie entre Moscou et Washington. A Tokyo, le Nikkei 225 est actuellement en baisse de 0,83 %. L’indice s’est même replié de 2,11 % durant la séance. A Hong Kong, le Hang Sen est lui aussi en ce moment dans le rouge à -0,71 %
Sur le terrain, le rapport de force se poursuit. Des images satellitaires montrent de nouveaux déploiements de troupes russes et de matériel militaire à la frontière ukrainienne, a assuré dimanche la société américaine d’imagerie satellitaire Maxar.
Ces nouvelles photos prises dimanche semblent montrer des traces de véhicules traversant des champs enneigés, entourés de bois et bordés de routes. On peut y voir aussi plusieurs bâtiments. L’analyse de ces images et d’autres prises le 13 février indique un déplacement de troupes et de matériel près de trois localités du sud-ouest de la Russie, selon l’entreprise basée dans le Colorado.
Malgré l’annonce surprise d’un sommet, la Maison-Blanche continue d’avertir sur le double discours de la Russie. Les Etats-Unis « s’engagent à poursuivre la diplomatie », mais « nous sommes également prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre à la place », a indiqué la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki. La rencontre Biden-Poutine n’est donc, selon elle, pas encore faite car « actuellement, la Russie semble poursuivre ses préparatifs pour une attaque à grande échelle de l’Ukraine très bientôt »
Vladimir Poutine et Joe Biden pourraient se parler. Les présidents russe et américain ont en effet « accepté le principe » de se rencontrer lors d’un sommet proposé par Emmanuel Macron. Toutefois, celui-ci « ne pourra se tenir que si la Russie n’envahit pas l’Ukraine », selon l’Elysée.
La semaine qui s’ouvre va une nouvelle fois être cruciale dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine. Le téléphone n’a cessé de sonner dimanche à Washington, Paris, Moscou et Kiev. Emmanuel Macron s’est ainsi de nouveau entretenu avec Vladimir Poutine pendant une heure dimanche soir, pour la seconde fois de la journée, après avoir parlé au président américain Joe Biden.
Bienvenue dans ce nouveau live de la rédaction de 20 Minutes sur la crise entre la Russie et l’Ukraine. La tension est toujours à son comble mais les efforts diplomatiques continuent pour tenter d’éviter la guerre