Conflit Ukraine-Russie : Les Etats-Unis accusent la Russie de vouloir déployer plus de 30.000 militaires en Biélorussie

INTERNATIONAL Revivez avec nous l’évolution de la crise laissant craindre une invasion de l’Ukraine par la Russie

M.F & J.-L. D.
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30.000 soldats russes pourraient se déployer en Biélorussie, selon les Etats-Unis
30.000 soldats russes pourraient se déployer en Biélorussie, selon les Etats-Unis — Kirill KUDRYAVTSEV / AFP

L’ESSENTIEL

  • A la demande de Washington, le Conseil de sécurité se réunit ce lundi pour s’entretenir à propos de la situation de crise autour de l’Ukraine.
  • Plus de 100.000 soldats russes sont toujours déployés à la frontière ukrainienne.
  • Dimanche, les Etats-Unis et les alliés de l’Otan ont à nouveau brandi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie.

A VOIR

A LIRE

 

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20h26 : Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entretenus au téléphone ce lundi

Les présidents russe et français ont échangé par téléphone pour la seconde fois en quatre jours afin d'évoquer la crise en Ukraine, ont indiqué Moscou et Paris. Les deux dirigeants ont convenus de poursuivre les contacts par téléphone mais aussi, selon le Kremlin, d'étudier « a possibilité » de se rencontrer en personne.

19h55 : Washington prêts à sanctionner la haute société russe

En cas d’attaque de l’Ukraine par la Russie, les Etats-Unis ont préparé des « dispositifs de sanctions spécifiques contre des membres de l’élite russe et leurs familles », a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

Ces individus « appartenant ou gravitant autour du premier cercle du Kremlin » seraient des « cibles particulièrement vulnérables » à des réprimandes en raison de leurs liens financiers très étroits avec des pays occidentaux.

 

 

19h29 : Biden reçoit l'émir du Qatar, la question du gaz russe en toile de fond

Joe Biden reçoit ce lundi l'émir du Qatar, solide allié de Washington. En toile de fond de ce rendez-vous, la stabilité de l'offre internationale d'énergie. Washington et les Européens cherchent bel et bien des alternatives si jamais le gaz russe venait à manquer, en cas d'attaque de la Russie contre l'Ukraine.

18h42 : Le Royaume-Uni va renforcer son arsenal de sanctions visant la Russie

La cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a annoncé lundi une nouvelle législation pour durcir le régime de sanctions du Royaume-Uni : « Nous déposerons devant la Chambre un projet de loi qui renforcera considérablement notre position face à l'action agressive de la Russie contre l'Ukraine».

Ces sanctions pourront viser un nombre plus grand d'individus et d'entreprises en fonction de leur importance pour le Kremlin.

18h00 : La Russie subira de « sévères conséquences » si elle refuse la diplomatie, prévient Joe Biden
17h30 : Le Danemark prêt à fournir de l’équipement militaire à l’Ukraine

Le Danemark est prêt à envoyer des équipements militaires en Ukraine à l’heure où les pays occidentaux intensifient les efforts pour éviter l’éclatement d’un conflit avec la Russie, a annoncé lundi la Première ministre danoise.

« Je suis prête à envoyer des équipements militaires à l’Ukraine. Nous donnons déjà des conseils », a dit Mette Frederiksen lors d’une conférence de presse. « Nous savons qu’il y a une demande de conseil autour de la cybersécurité », a-t-elle ajouté. Pas question pour le moment d’envoyer des soldats danois en Ukraine, a toutefois précisé la Première ministre.

16h50 : La Pologne offre des munitions à l’Ukraine

La Pologne a annoncé ce lundi avoir offert à l’Ukraine des dizaines de milliers de munitions à la veille d’une visite à Kiev de son Premier ministre Mateusz Morawiecki, sur fond de craintes persistantes d’une attaque russe.

Ce pays membre de l’UE a également dit se préparer à une arrivée potentielle sur son sol de près d’un million de réfugiés en provenance d’Ukraine si les négociations avec les Occidentaux devaient échouer et si la guerre finissait par éclater. « La décision a été prise d’envoyer des munitions défensives en Ukraine », a déclaré Pawel Soloch, le chef du Bureau polonais de la sécurité nationale.

16h30 : Les Etats-Unis accusent la Russie de vouloir déployer plus de 30.000 militaires en Biélorussie

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a accusé lundi la Russie de vouloir déployer « d’ici début février plus de 30.000 militaires » en Biélorussie près de l’Ukraine, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

« Nous avons des preuves que la Russie a l’intention d’augmenter sa présence jusqu’à plus de 30.000 militaires » en Biélorussie près de la frontière avec l’Ukraine « d’ici début février », a-t-elle dit. Ils seront « à moins de deux heures au nord de Kiev », a-t-elle précisé, en affirmant qu’aujourd’hui la Russie avait déployé en Biélorussie 5.000 militaires, dont des forces spéciales, avec notamment des missiles et des batteries antiaériennes.

12h15 : Entretien téléphonique mardi des chefs des diplomaties russe et américaine

Les chefs des diplomaties russe Sergueï Lavrov et américaine Antony Blinken auront mardi un entretien téléphonique, en pleines tensions entre leurs pays autour de l’Ukraine, a annoncé lundi Moscou.

« Une rencontre en personne (entre Sergueï Lavrov et Antony Blinken) n’est pas prévue, un entretien téléphonique aura lieu mardi », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l’agence de presse Ria Novosti.

12h00 : Moscou accuse Londres de préparer une « attaque » contre les entreprises russes

Le Kremlin a accusé lundi les autorités britanniques de préparer une « attaque » contre les entreprises russes avec leurs projets de sanctions du fait de la crise autour de l’Ukraine. « Dans le cas présent, il s’agit d’une attaque ouverte contre le business » russe, a commenté à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov qui a également promis une « riposte » le cas échéant.

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, qui doit se rendre prochainement en Ukraine, puis à Moscou, a annoncé dimanche que le Royaume-Uni pourrait durcir ses sanctions contre la Russie « afin que toute entreprise présentant un intérêt pour le Kremlin et le régime russe puisse être visée ».

9h26 : Le Canada rapatrie ses employés d’Ukraine

La ministre canadienne de la Défense Anita Anand, dont le pays fournit une assistance militaire à l’Ukraine, y est arrivée dimanche pour une visite de deux jours. Elle a annoncé le déplacement des troupes militaires canadiennes dans l’ouest de l’Ukraine et le rapatriement temporaire de tous les employés non essentiels en poste à son ambassade de Kiev.

9h22 : Une nouvelle discussion entre Blinken et Lavrov prévue cette semaine

Dans une interview à CBS, la sous-secrétaire d’Etat américaine Victoria Nuland a indiqué avoir décelé « des signes » que la Russie serait intéressée par un dialogue sur la réponse des Etats-Unis et de l’Otan. Le secrétaire d’Etat Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov « se parleront probablement cette semaine », a-t-elle ajouté.

8h35 : Vers une explosion des prix de l'énergie​ ?

La Banque centrale européenne se réunit jeudi. Si l'inflation actuelle menace de s'élever, elle pourrait complètement s'envoler plus si le conflit russo-ukrainien devait déboucher sur une guerre dans les jours ou semaines à venir. En cas d'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, les prix de l'énergie reprendraient leur course folle vers le haut. La Russie est en effet le principal fournisseur de gaz de l'Union européenne. Il passe pour partie via l'Ukraine et le nouveau gazoduc russo-germanique Nord Stream II pourrait ne jamais être mis en service en cas de conflit armé.

7h30 : Nouvelles menaces contre la Russie

Les Etats-Unis et ses alliés de l’Otan ont à nouveau menacé la Russie de nouvelles sanctions. Londres a ainsi indiqué vouloir cibler les intérêts russes « qui intéressent directement le Kremlin ». La Grande-Bretagne compte aussi proposer à l’Otan un déploiement « majeur » de troupes, de navires de guerre et d’avions de combat en Europe, a annoncé samedi le Premier ministre Boris Johnson.

7h20 : Le Conseil de sécurité de l’ONU réuni

C’est le gros événement de cette journée. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit aujourd’hui à 15 heures sur fond de crise ukrainienne « pour discuter d’une question d’importance cruciale pour la paix et la sécurité internationales, concernant la conduite de la Russie contre l’Ukraine et la mobilisation de ses troupes aux frontières de l’Ukraine et de la Biélorussie », a indiqué l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield. 

Bonjour et bienvenue à tous dans ce live !

Cette semaine encore nous suivrons minute par minute l’évolution des tensions à l’Est autour de l’Ukraine. Restez avec nous toute cette journée de lundi pour en être informé en direct.