Etats-Unis : Un lamantin découvert mutilé avec le mot « Trump » gravé sur la peau, une enquête ouverte
BARBARIE Une enquête a été lancée pour retrouver le ou les responsables et une récompense de 5.000 $ est promise à toute personne fournissant une information conduisant à leur inculpation
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Un lamantin ayant subi des tortures a été aperçu ce dimanche dans une rivière de Floride. Quelqu’un a gravé « Trump » en lettres majuscules sur le dos de l’animal, montre une vidéo relayée par plusieurs médias américains. Les organismes floridien et national de préservation de la faune ont diligenté une enquête, rapporte le New York Times. Une récompense de 5.000 $ (environ 4.100 €) a été offerte par le Centre pour la diversité biologique.
Elle sera versée à toute personne qui contribuera à la mise en examen du ou des individus responsables de cette « mutilation cruelle et illégale ». Jaclyn Lopez, dirigeante de l’antenne floridienne de l’organisation, a dit avoir eu « le cœur brisé » à la vue des images du jeune lamantin. « Il est clair que quiconque peut s’en prendre à ce gentil géant inoffensif est capable de graves violences », a-t-elle estimé.
Here is the video of the poor manatee that had "TRUMP" carved into its body.
— Yashar Ali 🐘 (@yashar) January 11, 2021
Minding it's own business and some monster(s) came along and did this.
If you have information on the person(s) who committed this federal crime please call 888-404-3922 https://t.co/maOImIxQS0 pic.twitter.com/Yx2qaGhFXe
Une espèce protégée
« Je suis écœurée de voir qu’on peut faire du mal à une créature sans défense pour faire passer ce qui me semble être un message politique, a de son côté réagi Elizabeth Fleming, militante pour la préservation des espèces sauvages. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver, arrêter et poursuivre ce lâche en justice ». Un spécialiste a précisé que le mammifère n’avait pas été sérieusement blessé.
Le lamantin est une espèce protégée dans l’ensemble des Etats-Unis. La Floride en abrite environ 6.300. La loi locale interdit de les « gêner, agresser, persécuter ou déranger, que ce soit intentionnellement ou par accident ». Les contrevenants risquent jusqu’à 60 jours de prison et 500 $ (410 €) d’amende.