Coronavirus au Royaume-Uni : L’agence locale du médicament approuve le vaccin AstraZeneca/Université d’Oxford

PIQURE C’est le vaccin contre le Covid-19 actuellement le moins coûteux du marché

20 Minutes avec AFP
— 
Le vaccin du laboratoire AstraZeneca a été créé en collaboration avec l'université d'Oxford.
Le vaccin du laboratoire AstraZeneca a été créé en collaboration avec l'université d'Oxford. — SOPA Images/SIPA

L’agence britannique du médicament (MHRA) a donné son feu vert au vaccin anti-Covid développé par le groupe britannique AstraZeneca avec l’université d’Oxford, avec lequel les autorités comptent accélérer la campagne de vaccination lancée début décembre. Le Royaume-Uni est le premier pays à approuver ce vaccin moins coûteux et plus facile à distribuer.

Ce feu vert « fait suite à des essais cliniques rigoureux et à une analyse approfondie des données par des experts de la MHRA, qui a conclu que le vaccin répondait à ses normes strictes de sécurité, de qualité et d’efficacité », a expliqué le porte-parole du ministère de la Santé dans un communiqué. Le Royaume-Uni a commandé 100 millions de doses de ce vaccin, sur des contrats représentant au total plus de 350 millions de doses d’ici à la fin de l’année 2021, en s’approvisionnant auprès de sept fabricants dès la phase des essais cliniques.

600.000 vaccinés au Royaume-Uni en moins d’un mois

C’est le deuxième vaccin approuvé par la MHRA, après celui de Pfizer/BioNTech inoculé à plus de 600.000 personnes depuis le 8 décembre. Celui d’AstraZeneca et Oxford est très attendu pour des raisons pratiques. Il est bien moins coûteux que celui déjà distribué et peut être conservé dans des congélateurs conventionnels sans nécessité une conservation à – 70 °C.

Etant l’un des pays des plus touchés en Europe par la pandémie, avec plus de 71.000 morts, le Royaume-Uni est confronté à une envolée des contaminations attribuée à un variant du virus, présentant selon une étude britannique une contagiosité supérieure de 50 % à 74 %. Ce phénomène a poussé les autorités à reconfiner une grande partie de la population (40 % de la population en Angleterre, Ecosse continentale, Pays de Galles et Irlande du Nord).