Coronavirus aux Etats-Unis : La campagne de vaccination commence ce lundi

PIQURE Les premiers centre de vaccination américains devraient être livrés lundi

20 Minutes avec AFP
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Donald Trump lors de la présentation de son plan de vaccination.
Donald Trump lors de la présentation de son plan de vaccination. — Shutterstock/SIPA

Le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 arrive ce lundi matin dans les hôpitaux et d’autres sites aux États-Unis, prêt à être injecté dans les bras de millions d’Américains, ont annoncé samedi les autorités américaines, alors que le nombre de décès attribués au virus dans le monde avoisine 1,6 million. Cette campagne de vaccination de masse s’apprête à démarrer aux Etats-Unis, pays le plus durement touché au monde avec 297.697 morts du Covid-19.

Les infections aux États-Unis ont grimpé en flèche, avec 1,1 million de nouveaux cas confirmés au cours des cinq derniers jours et un nombre de décès approchant désormais les 300.000. Le président américain Donald Trump avait affirmé vendredi soir que les premières injections du premier vaccin Pfizer-BioNTech interviendraient dans les 24 heures, c’est-à-dire samedi.

Opération Warm Speed

« La distribution a commencé » et « les premières cargaisons arriveront lundi matin », a finalement déclaré le général Gus Perna, de l’opération Warp Speed (vitesse de la lumière) mise en place par le gouvernement américain pour assurer l’acheminement du vaccin. « Nous sommes 100 % confiants sur un plan opérationnel que nous livrerons le vaccin aux Américains » à ce moment-là, a-t-il ajouté, en prévoyant que 145 sites à travers tous les Etats recevraient le vaccin lundi, 425 sites supplémentaires mardi et 66 mercredi. Cette première phase concerne environ trois millions de personnes.


Les Etats-Unis étaient devenus vendredi le sixième pays à approuver le vaccin de l’alliance américano-allemande, après le Royaume-Uni, le Canada, Bahreïn, l’Arabie saoudite et le Mexique. L’Agence européenne du médicament devrait rendre un avis d’ici fin décembre.

« Nous avons travaillé rapidement en raison de l’urgence que constitue cette pandémie, pas en raison d’une quelconque pression extérieure », a assuré samedi le patron de l’Agence américaine des médicaments (FDA), Stephen Hahn, lors d’une conférence de presse virtuelle, relativisant par ailleurs les risques liés aux « allergies graves ». Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont eux essuyé un revers : leur vaccin anti-Covid ne devrait être prêt que fin 2021, après des résultats moins bons qu’attendu dans les premiers essais cliniques.