Mort de George Floyd: Facebook supprime 200 comptes incitant à la haine raciale

RACISME Certains de ces comptes avaient des liens avec les « Proud Boys » et l’Americain Guard, déjà bannis par Facebook et Instagram

20 Minutes avec Agence
Les comptes appelaient à prendre les armes contre les manifestants de « Black Lives Matter ».
Les comptes appelaient à prendre les armes contre les manifestants de « Black Lives Matter ». — ERIC DESSONS/JDD/SIPA

Près de 200 comptes Facebook et Instagram prônant une réaction violente aux manifestations qui se déroulent actuellement aux États-Unis après la mort de George Floyd ont été supprimés, rapportent nos confrères de BFMTV. Depuis le 25 mai et le décès de l’Afro-américain lors d’une interpellation policière à Minneapolis, les rassemblements se multiplient dans le pays. Parmi les comptes supprimés, certains étaient liés aux suprémacistes blancs et demandaient aux utilisateurs de prendre les armes pour en découdre avec les manifestants du mouvement « Black Lives Matter ».

Une partie des comptes bannis par les réseaux sociaux avaient établi des liens avec les « Proud Boys » et l’Americain Guard. Deux groupes catalogués comme « haineux » par Facebook au regard de ses règles de modération. « Nous avons vu que ces groupes prévoyaient de rallier des partisans et des membres du réseau pour se rendre physiquement aux manifestations et, dans certains cas, avec des armes », a précisé Brian Fishman, directeur de la politique de lutte contre le terrorisme et des organisations dangereuses de Facebook.

Pas d’informations sur l’identité des internautes visés

Peu d’informations ont filtré sur ces suppressions. On sait peu de chose sur la nature précise des comptes, et encore moins sur les personnes les détenant ou l’audience qu’ils atteignaient. Impossible non plus d’établir quelles manifestations étaient visées par ces appels à prendre les armes.

Facebook a également indiqué qu’il avait supprimé quelques comptes créés la semaine passée par des suprémacistes blancs. Pour passer inaperçus, ceux-ci se présentaient sur Twitter comme des membres de mouvements d’extrême gauche.