Belgique: Une institutrice met en place un système de «jetons pipi» dans une école primaire

MONDE Une enseignante d’une école belge a mis en place un système pour empêcher les enfants d’aller plus de trois fois aux toilettes par semaine en dehors de la récréation…

Mikaël Libert
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Pas de jeton, pas de pipi (illustration).
Pas de jeton, pas de pipi (illustration). — M.Libert/20 Minutes

Trois pipis par semaine. Mercredi, le site internet SudInfo.be a révélé l’existence d’un système de « jetons pipi » mis en place par une enseignante de primaire dans une école de Chapelle-lez-Herlaimont, une commune du sud de la Belgique. L’affaire est née après qu’un élève s’est uriné dessus en plein cours selon nos confrères.

L’enseignante en question en avait assez de voir ses élèves lui demander sans cesse l’autorisation de se rendre aux toilettes pendant les heures de classe. Elle a donc décidé de mettre en place le jeton pipi. Chaque enfant de huit ans se voit distribuer trois jetons par semaine pour aller faire sa commission aux toilettes. Attention, cela ne vaut que pendant la classe, les enfants pouvant se rendre librement aux toilettes lors des récréations.

Il s’urine dessus en pleine classe

Sauf qu’un jour, un enfant s’est vu refuser le droit d’aller faire pipi alors qu’il était pourtant encore en possession d’un jeton. Selon SudInfo, le petit garçon est donc retourné s’asseoir la vessie pleine. Jusqu’a ce que l’envie devienne plus forte que la volonté et que l’enfant se fasse pipi dessus.

En réaction, la direction de l’école a précisé que l’enfant en question avait été autorisé à aller aux toilettes une première fois. L’école a ajouté que c’est en plein contrôle que l’élève a voulu de nouveau sortir et qu’il est retourné de lui-même à sa place quand l’enseignante lui a demandé s’il avait terminé son exercice.

Un conseiller communal de Chapelle-lez-Herlaimont indigné d’une « forme de maltraitance », ajoutant qu’un « besoin urgent, cela ne se commande pas vraiment, surtout à un certain âge ». L’élu n’était d’ailleurs pas au courant de l’existence des jetons, tout comme la plupart des parents d’élèves selon le site belge.