VIDEO. Burkina Faso: Plusieurs attaques à Ouagadougou visant l'ambassade de France et l'Institut français
TIRS Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade…
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Panique dans le centre de Ouagadougou. Des attaques armées étaient en cours ce vendredi matin dans le centre de la capitale du Burkina Faso, notamment près de l'ambassade de France et de l’état-major des armées, selon un correspondant de l’AFP et des témoins.
Cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade, selon des témoins. D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées et de l’Institut français, à environ un kilomètre de là, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.
Des échanges de tirs intenses
Un correspondant de l’AFP sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Des unités de gendarmerie et de l’armée se déployaient sur les lieux, a également constaté ce correspondant.
Des journalistes sur place ont tweeté des photos montrant un panache de fumée en plein centre de Ouagadougou.
URGENT : L'état major attaqué en même temps qu'une explosion vers le premier Ministère #burkina pic.twitter.com/K0aQ9eZijU
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) March 2, 2018
L’ambassadeur de France appelle les Français à « rester dans un endroit sûr »
Nommé envoyé spécial de la France pour le Sahel, le diplomate Jean-Marc Châtaigner a qualifié les événements à Ouagadougou « d’attaque terroriste », sur Twitter. Il a appelé les Français à la « prudence absolue » et à « rester dans un endroit sûr ».
Attaque terroriste ce matin à #Ouagadougou #burkinafaso : solidarité aux collègues et aux amis burkinabé #prudence #évitezlecentreville
— Jean-Marc Châtaigner (@Jmchataigner) March 2, 2018
La capitale du Burkina a été ces dernières années à plusieurs reprises la cible d'attaques djihadistes visant des cibles fréquentées par les Occidentaux, et les attaques de groupes djihadistes contre des représentants de l’État (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.