«The Economist» désigne la France «pays de l’année» 2017
COCORICO Le célèbre magazine libéral britannique a sacré la France dans son très subjectif classement annuel publié ce mercredi…
—

Un beau cadeau d'anniversaire pour Emmanuel Macron. Dans son édition de ce mercredi, l’hebdomadaire britannique The Economist vient de sacrer la France « pays de l’année » 2017. Deux ans après avoir désigné la Birmanie, le choix a de quoi faire sourire… et les éditorialistes du magazine le reconnaissent eux-mêmes : « nous avons fait des erreurs ».
Parents now spend twice as much time with their children as 50 years ago https://t.co/zMKkoFMcFB
— The Economist (@TheEconomist) December 19, 2017
La méthode de l’hebdomadaire britannique, qui s’est davantage rendu célèbre de ce côté-ci de la Manche pour ses Unes moqueuses ou assasines contre Nicolas Sarkozy et François Hollande, n’a bien sûr rien de scientifique et il le reconnaît sans détour : en gros, chaque année depuis 2013, la rédaction désigne « un pays, de n’importe quelle taille, qui a changé significativement pour le mieux au cours des douze derniers mois, ou rendu le monde meilleur ». Exit donc les « Etats voyous » comme la Corée du Nord ou les mastodontes comme les Etats-Unis ou la Chine.
« En 2017, la France a déjoué toutes les attentes »
Dans cette bataille 2017, la France s’est retrouvée en finale face à la Corée du Sud. Et c’est sans conteste la victoire d’Emmanuel Macron qui a achevé de faire pencher la balance en faveur de l’Hexagone : « En 2017, la France a déjoué toutes les attentes », écrit le magazine. « Emmanuel Macron, un jeune ex-banquier qui n’avait le soutien d’aucun parti traditionnel a gagné la présidence ».
La suite on la connaît et apparemment elle n’en finit pas d’impressionner l’hebdomadaire bien connu pour ses convictions libérales : « Cela a donné de l’espoir à ceux qui pensent que le vieux clivage droite-gauche est moins important que celui entre l’ouverture et la fermeture. Monsieur Macron a fait campagne pour une France qui est ouverte aux gens, aux biens et aux idées venues de l’étranger et pour le changement social à la maison ».
Saluant les réformes menées par le président français depuis six mois, The Economist balaie les critiques à l’encontre d’un président qui se veut « jupitérien » : « ils oublient sans doute qu’avant qu’il n’apparaisse, la France semblait irréformable, n’offrant aux électeurs qu’un choix entre sclérose et xénophobie. » Rendez-vous l’an prochain pour voir si l’enthousiasme est toujours de mise et « la fin de l’Ancien Régime » vraiment au rendez-vous.