VIDEO. Un an après, la Belgique se souvient des pires attentats de son histoire

HOMMAGE Les commémorations ont commencé par une minute de silence à 7h58 à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, en présence du roi Philippe et de la reine Mathilde, de victimes et de leurs proches...

20 Minutes avec AFP
— 
La Belgique rend hommage aux victimes des attentats du 22 mars 2016, un an après
La Belgique rend hommage aux victimes des attentats du 22 mars 2016, un an après — EMMANUEL DUNAND / AFP

Du roi des Belges aux enfants des écoles de Molenbeek, la Belgique officielle et citoyenne marque ce mercredi le premier anniversaire des attentats qui ont fait 32 morts et plus de 320 blessés à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles, les pires de son histoire.

Les commémorations ont commencé par une minute de silence à 7h58 (6h58 GMT) à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, en présence du roi Philippe et de la reine Mathilde, de victimes et de leurs proches, de membres des services de secours.

Hommage national

C’est à cette minute, le 22 mars 2016, qu’Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, djihadistes affiliés à l’organisation Etat islamique (EI), ont déclenché leur charge de TATP dans le hall des départs, tuant 16 personnes.

Les représentants des autorités se rendront ensuite à la station de métro Maelbeek, au coeur du « quartier européen », pour un hommage à l’endroit même où Khalid El Bakraoui, le frère d’Ibrahim, a actionné sa ceinture d’explosifs à 9h11, faisant là aussi 16 morts.

Puis le couple royal inaugurera une sculpture monumentale à deux pas du siège de la Commission européenne.

La menace toujours présente

Un an plus tard, la menace terroriste reste « possible et vraisemblable ». Il ne se passe guère de semaine sans opérations et descentes de police. Et des militaires continuent de patrouiller en ville et à sécuriser les sites sensibles.

« Il y a la possibilité de maintenir les militaires dans la rue. Je suis absolument incapable de vous dire dans quelle situation nous serons dans un, trois ou six mois », a reconnu dimanche le Premier ministre, Charles Michel.

Les kamikazes de Bruxelles émanaient de la même cellule djihadiste qui avait ensanglanté Paris quatre mois plus tôt sous le commandement présumé du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud.

Deux suspects de Bruxelles sous les verrous intéressent d’ailleurs la justice française pour le rôle qu’ils ont pu jouer dans le carnage du 13 novembre 2015 : Osama Krayem, qui semble avoir renoncé à se faire sauter dans le métro bruxellois, et Mohamed Abrini, « l’homme au chapeau », qui est reparti de l’aéroport après avoir abandonné, sans la déclencher, sa valise d’explosifs.