Pendant que Donald Trump est investi, ils distribuent des milliers de joints
CANNABIS Pour sensibiliser les consommateurs...
Les organisateurs de l’événement (DC Marijuana Coalition) avaient fait les choses en grand. Des centaines de personnes étaient rassemblées ce vendredi à Washington, en marge de l’investiture de Donald Trump, pour distribuer pas moins de 8.500 joints et sensibiliser les consommateurs, la marijuana ayant été légalisée l’an dernier dans la capitale américaine.
« Ça fait trois semaines qu’on roule des pétards », expliquait ainsi en souriant l’un des organisateurs de l’événement.
« Notre message à Donald Trump : n’y touche pas »
Look de biker, Alan Amsterdam souhaitait avant tout que la légalisation du cannabis dans la ville reste en place. Cette-ci est menacée par le nouveau ministre de la Justice, Jeff Sessions, opposé à l’autorisation du cannabis.
Depuis février 2015, il est légal à Washington, capitale fédérale américaine, de faire pousser du cannabis chez soi, dans la limite de six plantes, d’en posséder au maximum 56 grammes à condition d’avoir 21 ans ou plus, et d’en donner. Mais il est interdit de fumer dans un espace public, et surtout d’en acheter ou d’en vendre, car le Congrès, qui a la tutelle sur la capitale, a interdit à la ville de réglementer le commerce de cette drogue.
« Ce n’est pas un événement politique. Nous accueillons les supporteurs de Trump, ceux de [Hillary] Clinton ou encore de Bernie [Sanders]. Tous ceux qui soutiennent le cannabis sont les bienvenus. Notre but est de faire savoir au plus grand nombre que le cannabis est légal ici [à Washington D.C.] et nous entendons qu’il le reste. Notre message à Donald Trump : n’y touche pas », reprenait Alan Amsterdam.
Le cannabis pour tous
Nataly de Leon, membre du groupe, distribuait les joints un à un et bien sûr, la file d’attente ne désemplissait pas.
Cette jeune activiste milite pour l’utilisation médicinale du cannabis : « Il y a tant de patients souffrant de maladies et pour qui le cannabis pourrait aider à vaincre les douleurs », notait-elle, jugeant « grotesque » le fait qu’il soit possible de consommer de l’alcool en public mais pas de fumer de la marijuana.
Dawn Lee-Carty était aussi là pour promouvoir les bienfaits du cannabis, elle dont la fille de 9 ans, malade, a été guérie grâce à une thérapie par le cannabis.
Le DCMJ avait appuyé la mesure qui a permis la légalisation du cannabis à Washington DC. Depuis, le groupe manifeste pour que le cannabis soit accessible à tous les Américains, dans tous les Etats, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.