Twitter: Donald Trump a insulté 273 personnes, choses et lieux en 15 mois

POLITIQUE Sans grande surprise, Hillary Clinton arrive en tête des personnalités les plus insultées par son adversaire dans la course à la Maison Blanche...

20 Minutes avec agence
Le candidat républicain Donald Trump lors d'un meeting en Floride, le 27 septembre 2016.
Le candidat républicain Donald Trump lors d'un meeting en Floride, le 27 septembre 2016. — J.LOCHER/AP/SIPA

Les Mexicains, la Chine, Hillary Clinton, une Miss Univers… Ces quinze derniers mois, le candidat à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump, a insulté 237 personnes, choses et lieux sur Twitter. Des attaques qu’il a partagées avec ses plus de 6 millions d’abonnés.

« Escroc », « sans talent », « très bête », « menteuse pathologique »

Sachant que le milliardaire a le sang chaud, la section statistiques du s’est amusé à recenser les insultes du candidat républicain qui se sert souvent de Twitter comme d’un défouloir. En résulte une « Encyclopédie des insultes selon Trump » mise à jour cette semaine et qui fait ce mercredi la une de nombreux médias américains.

Hillary Clinton, son adversaire dans la course à la Maison Blanche, arrive bien évidemment en tête des personnalités les plus insultées (« escroc », « sans talent », « crapule », « méchante », « très bête », « menteuse pathologique ») par Donald Trump sur le réseau social. , Ted Cruz ou Marco Rubio n’ont pas été épargnés (« hypocrites », « menteurs », « désespérés », « imbéciles » ou « devrait faire un test de QI »).

 


Sans oublier que Donald Trump n’a pas hésité à surnommer « Pocahontas » Elizabeth Warren, une sénatrice démocrate très en vue, en référence de ses origines indiennes. Dans les insultes listées par le New York Times, on retrouve également celles faites à l’encontre de journalistes, de médias, d’un opérateur téléphonique, d’une chanson de Neil Young ou même du bureau ovale, jugé « bizarre ».

Le « New York Times » a passé en revue plus de 4.000 tweets

Enfin, cet inventaire est un bon moyen de ne pas oublier que le candidat républicain s’en est également pris à l’Arabie Saoudite, au Royaume-Uni, à l’Allemagne, à l’Iran, à la Chine et, surtout, au Mexique, sa bête noire. Dans la bouche de celui qui rêve de la Maison Blanche, , de « violeurs » et de « criminels ».

La liste est longue puisque le New York Times a passé en revue plus de 4.000 tweets et assure « qu’un sur huit comporte une insulte ou une attaque ».