On se quitte avec la synthèse des échanges, à lire ici. Bonne journée à tous, on se couche en Californie.
Revivez le premier débat entre Donald Trump et Hillary Clinton
ETATS-UNIS Les deux candidats ont croisé le fer, lundi soir...
L'ESSENTIEL:
Comment ne rien louper au débat entre Trump et Clinton
Le grand bingo pour jouer pendant le débat
>> Le stream en direct en anglais ci-dessous ou doublé en français sur France 24 en cliquant ici
Le panel d'électeurs de Floride indécis de CNN: 18 sur 20 déclarent Clinton victorieuse.
C'est un euphémisme, et l'ancien maire de New York est un fervent supporteur de Trump.
Trump spéculait sur l'identité des hackers du parti démocrate (tous les experts accusent la Russie). «On ne sait pas, ça pourrait être la Chine, ou un mec de 200 kilos sur son lit», lance Trump. Ça sent le mème.
16 personnes Clinton contre 6 Trump.
Le bilan? Une sale soirée pour le républicain. Certes, il n'a pas fait d'erreur fatale, mais les coups de Clinton ont fait mal, très mal. Elle est venue mieux préparée, elle a réussi à attaquer Trump en utilisant ses propres déclarations contre lui, sur le racisme, les minorités, les femmes, le nucléaire. Il va reculer dans les sondages.
Trump termine sur une mauvaise note. Clinton arrive à glisser une attaque sur ses déclarations existes. «Il a qualifié des femmes de truies. Il a dit qu'un congé maternité était un dérangement», commence Clinton. «A un concours de beauté, il a appelé une candidate Miss Piggy puis Miss femme de ménage car elle était latino. Cette femme, elle a un nom, c'est Alicia Machado. Elle est devenue américaine et vous pouvez être sûr qu'elle va voter en novembre».
«Qu'il voyage dans 112 pays pour négocier des accords de paix, libérer des otages ou témoigne 11 heures devant le Congrès, et il me parlera d'énergie», rétorque Clinton.
«Un homme qui est provoqué par un tweet ne devrait pas avoir son doigt sur le bouton nucléaire», attaque Clinton. Les deux candidats tentent de montrer qui a le meilleur tempérament pour être président.
Clinton répond du tac au tac: "J'espère que les facts-checkers se font plaisir. C'est George W. Bush qui a signé le retrait d'Irak, pas Barack Obama". Sur le terrorisme, Clinton souligne le besoin de collaborer avec les musulmans à l'étranger et aux Etats-Unis, "pas de les insulter".
Trump essaie d'esquiver ses 5 ans passés à questionner le lieu de naissance d'Obama, une thèse très chère aux supprémacistes blancs. Clinton le crucifie: "Il a démarré sa carrière politique en propageant ce mensonge raciste". Et elle termine en citant Michelle Obama: "Quand ils (les racistes) touchent le fond, nous nous élevons". Trump fait des grimaces et perd de gros points.
On est passé à la violence et aux relations raciales. Trump reprend son refrain classique «law and order» sans offrir beaucoup de précisions au-delà de généraliser la loi «stop and frisk» (arrêter et fouiller). Clinton répond avec plus de fond sur le problème du «racisme systémique du système judiciaire» et du besoin de réformer la vente des armes à feu. "Vous ne pouvez pas juste dire la loi et l'ordre, ce n'est pas un programme."
Plusieurs attaques de Clinton font mal à Trump, notamment sur son business. Elle l'accuse de ne pas avoir payé des ouvriers («voulez-vous leur présenter vos excuses?») et d'avoir fait faillite six fois. Réponse de Trump: «Je profite des lois de ce pays». Pas sûr que «je profite du système» soit une très bonne défense.
Alors qu'on parle de l'économie, il attaque Clinton sur Daesh.
Trump: "Sur son site, elle dit comment elle combattrait Daesh"
Clinton: "Au moins j'ai un plan"
Clinton sourit beaucoup et se moque parfois de Trump. Parfois, c'est efficace, parfois, c'est condescendant. Trump, lui s'agace beaucoup, roule des yeux et semble plus tendu. Elle l'attaque: "Donald, tu vis dans ton monde".
Première joute. Clinton rappelle que Trump a parié sur le crash de l'immobilier pour en profiter. "That's called business", répond le candidat. Pas sûr que ça l'aide, avec un côté vautour.
Chine, Mexique, "on doit arrêter ces pays qui nous volent nos emplois". Il drague clairement les électeurs de Sanders sur les traités commerciaux. Il veut baisser les impôts pour les PME. Clinton riposte et accuse son rival de vouloir avantager les riches et de miser sur le principe "trickle down economics" (le ruissellement du haut vers le bas).
Poignée de main, Clinton en rouge vif, Trump en costume. Clinton tire la première sur l'économie. Elle veut une économie plus juste, que les femmes gagnent autant, des jobs sur l'énergie propre. Elle s'adresse aussi directement à Donald Trump. "Donald, it's good to be with you'
Avec une dizaines de personnes à suivre absolument:
La démocrate dit des choses plus ou moins vraies à 70%, Trump plus ou moins fausses à 70%.
Sur 20 Minutes, mais pas seulement. Twitter propose un Election center avec un stream et tous les tweets marquants ici. Sur Facebook via ABC, c'est par là.
Bonsoir à tous. Je sais pas vous, mais moi, je suis chaud bouillant comme devant un match de l'Euro. L'événement est aussi dingue que le Super Bowl, et on va enfin voir si Trump implose en direct ou s'il faut (vraiment) prendre ses chances au sérieux. La scène est prête, on attend plus que les candidats pour 90 minutes qui s'annoncent au couteau.
Le moment tant attendu est arrivé. Après plus d'un an d'une campagne interminable, Donald Trump et Hillary Clinton vont enfin croiser le fer à l'occasion du premier débat télévisé, organisé à l'université Hofstra, à New York. Les enjeux sont énormes. Trump doit prouver qu'il a les épaules et surtout les compétences pour devenir l'homme le plus puissant de la planète. Clinton, elle, cherchera à tout prix à discréditer son adversaire avec l'ambition d'être la première femme à s'installer à la Maison Blanche. Pour ne rien rater, 20 Minutes commentera ce bras de fer en direct à partir de 3h00. Faites la sieste avant et rejoignez-nous pour cet événement planétaire.