Commémoration du 11-Septembre: «Notre diversité n’est pas une faiblesse», affirme Obama

ETATS-UNIS Le président américain a adressé un message à Donald Trump lors de la cérémonie en hommage aux victimes des attentats de 2001...

20 Minutes avec AFP
— 
Barack Obama a tenu un discours depuis le Pentagone le 11 septembre 2016.
Barack Obama a tenu un discours depuis le Pentagone le 11 septembre 2016. — NICHOLAS KAMM / AFP

Barack Obama a lancé un message politique ce dimanche lors du 15e anniversaire du . Le président américain a affirmé que la diversité était la « force » de  , appelant à ne pas céder aux « terroristes » dont l’objectif est de diviser le pays.

« Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique savent qu’ils ne pourront jamais vaincre une nation aussi forte que l’Amérique, alors ils essaient de terroriser en espérant que la peur nous dressera les uns contre les autres », a-t-il déclaré depuis le Pentagone à Washington, l’une des cibles des attentats qui ont fait près de 3.000 morts en 2001.

« C’est pourquoi il est important aujourd’hui de réaffirmer qui nous sommes en tant que nation (…) car nous savons que notre diversité n’est pas une faiblesse, elle est et restera toujours l’une de nos principales forces », a-t-il poursuivi. Dans une allusion indirecte aux propositions controversées du candidat républicain , Barack Obama a rappelé que des gens « venus de tous les coins du monde, de toutes couleurs, de toutes religions » avaient fait de l’Amérique ce qu’elle est aujourd’hui.

« La menace a évolué »

Le président américain a, à plusieurs reprises, dénoncé avec force la rhétorique du candidat républicain à la Maison Blanche. Dans la foulée de la fusillade de San Bernardino en Californie en décembre dernier, le milliardaire avait proposé d’interdire temporairement l’entrée sur territoire américain de tous les musulmans.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, « la menace a évolué », a encore dit celui qui quittera la Maison blanche en janvier 2017. « Les terroristes essayent souvent de mener des attaques à plus petite échelle mais qui restent meurtrières », a-t-il ajouté, évoquant les attentats de Boston, San Bernardino ou Orlando. A 08h46 (12h46 GMT), heure à laquelle le premier avion de ligne détourné a percuté l’une des deux tours du World Trade Center à New York, le président américain avait observé, à l’abri des caméras, une minute de silence depuis le Bureau ovale.