Revivez le sacre de Donald Trump, qui promet de «restaurer l'ordre» et d'être «la voix des oubliés»
ETATS-UNIS Donald Trump a officiellement été désigné candidat du parti républicaine à la présidentelle, jeudi...
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La réaction de Clinton la plus retweetée.
Contre 42 minutes à Obama en 2008.
"We Will Make America Proud Again. We Will Make America Safe Again. And We Will Make America Great Again." Un discours sans surprise très négatif parfois apocalytique, très long et sans structure. Les ballons et les confetti pleuvent, la famille Trump est sur scène. Il est officiellement le candidat républicain. La semaine prochaine, c'est au tour d'Hillary Clinton.
"We Will Make America Proud Again. We Will Make America Safe Again. And We Will Make America Great Again." Un discours sans surprise très négatif parfois apocalytique, très long et sans structure. Les ballons et les confetti pleuvent, la famille Trump est sur scène. Il est officiellement le candidat républicain. La semaine prochaine, c'est au tour d'Hillary Clinton.
Plutôt efficace.
Les chiffres sont à la baisse globalement, malgré une hausse cette année dans quelques villes. Et il y a eu moins de policiers tués sous Obama que les présidents précédents.
Intéressant, en général c'est l'inverse, le personnel d'abord et la vision après. Il se dit fier de ses enfants, il rend hommage à ses parents et à ses frères et soeurs.
«Il est temps de montrer au monde que l'Amérique est de retour bigger, better and stronger»
Il saute vraiment du coq à l'âne, le seul fil conducteur: la peur.
Là, il drague les électeurs de Bernie Sanders. Comment s'y prendra-t-il? "En m'entourant de nos plus grands business men". Il promet encore de pénaliser les entreprises qui délocalisent, même si le président n'a pas vraiment ce pouvoir.
«Le 20 janvier, le jour où j'arriverai dans le Bureau ovale, l'Amérique se réveillera dans un pays où les lois seront appliquées. On fera preuve de compassion, et ma plus grande compassion sera pour les Américains qui souffrent.» Il continue de beaucoup se répéter.
Ah, enfin, on arrive au wall. "On va construire un grand mur le long de la frontière. On va arrêter l'immigration illégale, la drogue et le crime qui traversent la frontière"
Cette fois, il ne dit pas contre "les musulmans" mais contre "toutes les nations qui ont été contaminées par le terrorisme". "Mon adversaire veut des villes sanctuaires", accuse-t-il, listant une demi-douzaines de familles endeuillées.
Trump passe au terrorisme. "Quand je serai présient, on battra Deash (ISIS en vo), et on les battra vite". Encore, pour les détails, il faudra repasser. Ah non, il parle stratégie:
- on va booster notre renseignement
- on va arrêter le business du "nation building " (construction de nation)
- on va travailler avec nos alliés, y compris le plus grand, Israël
C'est à peu près la même déclaration qu'Obama, sauf qu'il y a plus de colère dans la voix de Trump. Il reprend encore son thème "law and order", comme au début. C'est assez désorganisé avec des vignettes surfant sur l'actualité.
Trump a clairement décidé de faire de l'élection un référendum sur Clinton. Et elle fera de même. Préparez-vous pour une longue campagne négative et sanglante. Selon Trump, le bilan de Clinton, c'est "Mort, terrorisme, destruction et faiblesse", après les nombreuses crises mondiales actuelles, dont il la tient responsable, notamment en Libye.
La salle interrompt assez souvent Trump avec des cris, et ca casse un peu le rythme. Trump parle d'une victime tuée par un immigrant illégal, et il affirme que pour "Obama et Clinton, il ne s'agit que d'une vie américaine supplémentaire". Assez bas. "Build a wall", "Construit un mur", scande la foule.
Le candidat peint un portrait alarmiste de la situation du pays, entre "la menace terroriste, les attaques contre la police et la violence dans nos villes". Il cite quelques statistiques bien choisies, mais on rappelera que la violence baisse continuellemnent depuis les années 90. Il y a une hausse des homicides et crimes violents en 2016, mais seulement dans certains villes comme Chicago et Washington.
Law & Order, j'ai le générique dans la tête. Sinon, Trump promet aussi "de la générosité, de la chaleur et la prospérité". Peu de détails pour l'instant sur comment.
Law & Order, j'ai le générique dans la tête. Sinon, Trump promet aussi "de la générosité, de la chaleur et la prospérité". Peu de détails pour l'instant sur comment.
Law & Order, j'ai le générique dans la tête. Sinon, Trump promet aussi "de la générosité, de la chaleur et la prospérité". Peu de détails pour l'instant sur comment.
Il est officiellement le candidat du parti républicain.
Il va falloir fact-checker ça. Selon Ivanka, Donald Trump «accorde de l'importance au talent. Il est daltonien et gender-neutra et paie les femmes autant que les hommesl» dans ses entreprises.
«Mon père est un battant. Il s'est battu pour sa famille, pour ses employés, pour ses entreprises. Il va se battre pour notre pays». «Mon père est célèbre mais il n'est pas bien connu», jure-t-elle. Elle raconte quelques anecdotes qui montrent «son empathie et sa compassion».
«Mon père est un battant. Il s'est battu pour sa famille, pour ses employés, pour ses entreprises. Il va se battre pour notre pays». «Mon père est célèbre mais il n'est pas bien connu», jure-t-elle. Elle raconte quelques anecdotes qui montrent «son empathie et sa compassion».
L'acteur est l'un des rares à se revendiquer ouvertement républicain. Cette année, pas de Clint Eastwood et pas de chaise vide.
Que c'est rafraichissant. Le business man Tom Barrack refuse d'aller dans le négatif et préfère se concentrer "sur les qualités de Donald Trump, qui sont suffisantes pour gagner". Et il fait un excellent boulot pour humaniser Trump.
C'est la première fois que de tels mots sont prononcés à une convention républicaine. «Je suis fier d'être gay, je suis fier d'être républicain, mais surtout, je suis fier d'être Américain», a lancé le cofondateur de PayPal, qui a été le premier investisseur externe dans Facebook. Et la salle l'a longuement applaudi. Certes, le programme républicain est toujours contre le mariage gay, mais la porte a été entrouverte.
Il a surtout parlé de politique étrangère (Donald Trump a raison, le moment est venu de mettre fin à ces guerres idiotes)
C'est le boss des républicains, Reince Priebus, sur scène. Reince, c'est son petit nom pour Reinhold. Ouais, on aurait changé aussi.
On va croiser les doigts.
Environ 3.000 personnes au sol, et 15.000 dans les tribunes. Y a pas, les organisateurs ont fait du bon boulot, avec des écrans partout et un gros son.
L'importance du vote hispanique est souvent exagérée, mais dans certains Etats (Nouveau Mexique, Floride), ça va jouer. Et selon les derniers sondages, c'est 75% Clinton vs 14% Trump. On rappelle que George W. Bush, le dernier républicain élu, avait obtenu 35% et 40% en 2000 et 2004. Le seul espoir de Trump: une participation énorme de l'électorat blanc, surtout chez ceux qui votent rarement. C'est pour cela qu'il va se présenter en «chamion des oubliés».
Jon Favreau s'y connait un peu, et il trouve le brouillon du discours de Trump qui circule trop long, avec une structure de liste, et un ratio enre le négatif et le positif de 100:1. Mais à voir si Trump improvise, comme il le fait souvent.
Selon les extraits de son discours publiés par le New York Times.
Bon, on attend surtout Peter Thiel, qui va revendiquer son homosexualité, puis la fille de Trump et le candidat himself. A voir si le shérif Joe Arpaio, adapte des déclarations incendiaires, dérape.
Visiblement, son équipe va live tweeter le discours de Trump. Ca commende avec un best-of des pires déclarations sur Trump faites par des... républicains.
Et il y a l'app Facebook "Trump yourself", qui met des skins sur ses photos de profils avec des insultes de Trump.
Une version a été envoyée aux médias:
- Retour à la sécurité
"Mon message à vous tous est le suivant: la criminalité et la violence qui affligent aujourd'hui notre pays vont bientôt cesser. A partir du 20 janvier 2017 (date de la prise de fonctions du prochain président américain, après l'élection présidentielle de novembre prochain NDLR), ce sera le retour à la sécurité.
Le devoir de base de l'Etat est de défendre la vie de ses citoyens. Tout gouvernement qui échoue à cela est un gouvernement qui n'est pas digne de diriger".
- Hillary Clinton
"L'Amérique est moins en sécurité, et le monde plus instable, depuis qu'Obama a pris la décision de donner la responsabilité de la politique étrangère américaine à Hillary Clinton (...) C'est le bilan d'Hillary Clinton: mort, destruction et affaiblissement.
Mais le bilan d'Hillary Clinton n'a pas à être le bilan de l'Amérique. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés, pauvreté et violence chez nous, guerre et destruction à l'étranger, dureront tant que nous continuerons à compter sur les mêmes responsables politiques qui les ont créés.
Un changement de leadership est nécessaire".
- Changement
"Tant que nous serons dirigés par des hommes politiques qui ne feront pas de l'Amérique leur priorité, nous pouvons être sûrs que les autres pays ne traiteront pas l'Amérique avec respect. Tout cela changera quand je prendrai mes fonctions.
Mon message est que les choses doivent changer, et elles doivent changer maintenant.
Chaque jour, je me lève, déterminé à améliorer la vie des gens de ce pays qui ont été négligés, ignorés et abandonnés".
- Je me battrai pour vous
"Je vous dis ces mots ce soir : je suis avec vous, je me battrai pour vous, et je gagnerai pour vous".
- 2.472 délégués
- Une demi-donne de confetti
- 125.000 ballons
On en sait un peu plus:
- 1h30: Début de la dernière soirée
- 3h00: Les choses sérieuses commencent avec le discours de l'investisseur de la Silicon Valley Peter Thiel, qui sera le premier orateur à revendiquer son homosexualité à une convention.
- 3h10 (environ) Puis c'est la fille préférée de Donald Trump, Ivanka, qui présentera son père.
- 3h30 (environ) Donald Trump arrivera pour son «acceptance speech»
Sauf surprise, il devrait attaquer Hillary Clinton et répéter ses slogans préférés « Make America Great Again », « America First » et « Make America Safe Again », en se posant comme le candidat de « la loi et de l’ordre » (law & order). Reste à voir s’il proposera une vraie alternative et mettra enfin sur la table un programme plus précis que de « construire un mur » et de « faire gagner l’Amérique ».
La soirée commence à 1h00 du matin, vendredi, mais Trump ne devrait pas parler avant 3h00 au plus tôt (heure de Paris). Rendez-vous sur 20 Minutes pour suivre ce moment historique en direct.