Vol Egyptair: L'Egypte fait appel à une entreprise française pour rechercher les boîtes noires

DISPARITION Le vol a disparu jeudi dernier avec 66 personnes à bord...

M.C. avec AFP
Un avion américain participe aux recherches pour retrouver des débris du vol EgyptAir, le 22 mai.
Un avion américain participe aux recherches pour retrouver des débris du vol EgyptAir, le 22 mai. — Salvatore Cavalli/AP/SIPA

Un navire français pour tenter de localiser les boîtes noires. L’Egypte a signé un accord vendredi avec une entreprise française pour la recherche des enregistreurs de vol de l’Airbus A320 d' EgyptAir, qui a disparu jeudi dernier au large des côtes égyptiennes avec 66 personnes à bord, a annoncé le ministère de l’Aviation civile.

« Il est intéressant de mentionner que le navire français utilisé pour les recherches sera équipé d’Alseamar, considéré comme le meilleur équipement » pour repérer les signaux émis par les boîtes noires, ajoute le ministère égyptien, qui a signé un accord avec « l’entreprise internationale Deep Ocean Search (DOS).

Deux enquêteurs du BEA à bord

Jeudi, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français avait annoncé qu’une campagne de recherches sous-marines allait débuter « dans les prochains jours » par l’arrivée sur la zone de l’accident du bâtiment hydrographique Laplace de la Marine française. Deux enquêteurs du BEA se trouvent à bord du navire, qui a appareillé jeudi de l’île de Corse.

Il avait expliqué que le navire français était équipé de trois Detector 6000 de la société française Alseamar, un « système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol ».

Coûts partagés entre la France et l’Egypte

Le ministère français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, avait déjà indiqué mercredi que Paris et Le Caire devaient conclure deux contrats avec Deep Ocean Search (DOS), basée à Port-Louis (Maurice) et Alseamar. Les coûts, qui n’ont pas été communiqués, doivent être partagés entre la France et l’Egypte.

Créée en 2010, DOS, qui dit opérer « quotidiennement » dans des eaux très profondes allant jusqu’à 6.000 mètres, dispose d’un navire qui repère les signaux ultrasons (ou « pings ») des boîtes noires et qui est également équipé d’un robot capable de cartographier les fonds et de récupérer les boîtes noires.